"Savez-vous en quoi consiste une course de lévriers?
Le principe est simple: 6 lévriers courent après un faux lapin qui fait le tour du stade sur un rail ! Et oui, c'est bête un lévrier !" (source)

C'est à cela que me font penser les réactions médiatiques et politiques après le discours du Latran.
Tout ce beau monde alimente la chronique instantanée et court après un leurre qu'on leur a jeté tout exprès sous le nez -en l'occurrence, les propos du président, qui lui les a probablement déjà oubliés.
Tout est factice.
La différence, évidemment, c'est qu'il y a plus de 6 "lévriers", et qu'il ne devrait pas y avoir de vainqueur parmi les chiens. A moins que ce ne soit ceux qui ont intérêt à semer la zizanie parmi les catholiques. Et le plus intéressant, ce serait de savoir qui place le faux lapin sur les rails.

J'avais déjà eu la même impression lorsque le candidat Sarkozy avait annoncé son projet de création d'un "ministère de l'immigration et de l'identité nationale".
Tollé général (des mêmes)!
Le premier à dénoncer le grave danger pour les droits de l'homme que représentait ce gadget électoral était déjà... François Bayrou. Et déjà à cette époque, on prévenait dramatiquement que ce projet "choquait" les adversaires de Sarkozy, qui l'accusaient alors de chasser sur les terres du Front National (cette fois, il flatterait son électorat catholique).

Aujourd'hui, qui s'en préoccupe encore de ce ministère, dont le titulaire est un obscur Brice Hortefeux (à moins que je ne confonde...)? Et qu'a-t'il fait? A vrai dire, tout le monde s'en fiche, l'essentiel est qu'il ait réussi à faire parler de lui au bon moment...

NB: Parmi les commentaires sur ce sujet lus sur Internet, où la cathophobie primaire trouve une raison supplémentaire de s'étaler, je lis ceci:
"Au moment où toutes les sociétés changent le pape n’a jamais tenu autant de propos rétrogrades...
Certainement dans un souci de communiquer « dans l’air » du temps, il met une pointe d’écologie dans son discours!"

Autrement dit, le faux scoop du "pape vert" est tombé dans les pires oreilles, comme c'était prévisible..