J’en appelle [..] aux responsables de la politique, afin qu’ils ne permettent pas que les enfants soient considérés comme des cas de maladie ni que la qualification d’injustice attribuée par votre système juridique à l’avortement soit de fait abolie. Je le dis par souci profond des valeurs humaines. Mais ceci n’est qu’un aspect de ce qui nous préoccupe. L’autre aspect est de faire tout notre possible pour rendre les pays européens de nouveau plus ouverts à l’accueil des enfants. Encouragez les jeunes qui, par le mariage fondent de nouvelles familles, à devenir mères et pères! Vous ferez ainsi du bien, non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la société tout entière. Nous vous encourageons fermement dans vos efforts politiques pour favoriser des conditions qui permettent aux jeunes couples d’élever des enfants. Tout ceci, cependant, ne servira à rien, si nous ne réussissons pas à créer de nouveau dans nos pays un climat de joie et de confiance en la vie, dans lequel les enfants ne sont pas perçus comme un poids, mais comme un don pour tous.
(discours au corps diplomatique)
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L'enfant Jésus nous rappelle naturellement aussi tous les enfants du monde, à travers lesquels il veut venir à notre rencontre. Les enfants qui vivent dans la pauvreté; qui sont exploités comme soldats; qui n'ont jamais pu expérimenter l'amour des parents; les enfants malades et souffrants, mais aussi ceux qui sont joyeux et en bonne santé.
L'Europe est devenue pauvre d'enfants: nous voulons tout pour nous mêmes, et nous n'avons peut-être pas assez confiance dans l'avenir. Mais la terre ne sera privée de futur que lorsque seront éteintes les forces du coeur humain et de la raison éclairée par le coeur - lorsque la face de Dieu ne brillera plus sur la terre. Où il y a Dieu, là est le futur.
(Homélie à Mariazell)

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