Notre foi s'oppose de façon décisive à la résignation qui considère l'homme comme incapable de la vérité - comme si celle-ci était trop grande pour lui. Cette résignation face à la vérité est, selon ma conviction, le noyau de la crise de l'Occident, de l'Europe. Si pour l'homme, il n'existe pas une vérité, lui, au fond, ne peut pas distinguer le bien et le mal. Et alors les grandes et merveilleuses connaissances de la science deviennent ambiguës : elles peuvent ouvrir des perspectives importantes pour le bien, pour le salut de l'homme, mais aussi - et nous le voyons - devenir une terrible menace, la destruction de l'homme et du monde. Nous avons besoin de la vérité.
(homélie de Mariazell)

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