Début de l'année liturgique: actualité chargée



Encyclique, premières vêpres de l'Avent, visite et messe dans un hôpital romain, riche message d'Angelus... Le Saint-Père se dépense sans compter



Premières vêpres de l'Avent

BEAUTE ET PROFONDEUR DE L'ESPERANCE
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Le 1er décemmbre à 17 h, le Pape a présidé en la basilique vaticane les premières vêpres du premier dimanche d'Avent. Au début de son homélie, il a rappelé combien l'avent est par excellence temps de l'espérance. "Alors que les chrétiens se préparent à la grande fête de la Nativité du Sauveur, ils ravivent en eux l'espérance dans l'attente de son retour glorieux à la fin des temps".

"C'est donc à l'espérance que j'ai consacré ma seconde Encyclique", a souligné Benoît XVI, "et je suis heureux de l'offrir à toute l'Eglise en ce premier dimanche d'Avent, de manière à ce que communautés et fidèles la lisent et la méditent à la découverte de la beauté et de la profondeur de l'espérance chrétienne".nihilisme qui corrode l'espérance dans le coeur de l'homme qu'il pousse à croire au vide autour de lui: rien avant la vie, rien après la mort. En fait, sans Dieu pas d'espérance".
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Source (VIS)

 


MALADES ET AMOUR MISERICORDIEUX

Benoît XVI a rendu visite ce matin à l'hôpital St Jean-Baptiste de Rome, appartenant à l'Ordre de Malte et spécialisé dans les traitements neurologiques et les réhabilitations. Le Pape a célébré la messe avant de visiter l'unité de réanimation, une structure à l'avant-garde dans le traitement des patients en phase de réveil du coma.

A l'homélie, il s'est adressé aux malades et à leurs familles, les assurant de sa proximité spirituelle et de ses prières quotidiennes, leur conseillant de "trouver soutient et réconfort en Jésus et de jamais perdre confiance...


 

Dans l'épreuve de la maladie, Dieu nous visite mystérieusement et si nous nous abandonnons à sa volonté, nous pouvons ressentir la puissance de son amour. Les hôpitaux et les maisons de soins, habitées de personnes qui souffrent, peuvent donc devenir des lieux privilégiés où témoigner l'amour chrétien qui alimente l'espérance et suscite des gestes de solidarité fraternelle".
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Le Pape a profité de cette visite pour remettre symboliquement son Encyclique Spe Salvi à la communauté chrétienne de Rome, afin qu'elle "y trouve les raisons de cette espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent...y compris un présent difficile".

Angelus du 2 décembre

ESPERANCE ET VIE NOUVELLE
(VIS).
Pour l'angélus du premier dimanche d'Avent, Benoît XVI a rappelé aux fidèles rassemblés Place-St.Pierre que ce temps liturgique permet au "Peuple de Dieu de se mettre en route pour revivre le mystère du Christ manifesté dans l'histoire. Il est le même hier, aujourd'hui et à jamais alors que l'histoire évolue et a sans cesse besoin d'être évangélisée".

Ce dimanche, a-t-il ajouté, "est pour cela le jour le mieux indiqué pour offrir à l'Eglise et aux hommes de bonne volonté ma seconde Encyclique consacrée à l'espérance chrétienne. Elle s'intitule Spe Salvi car elle s'ouvre par la phrase de saint Paul: Spe Salvi Facti Sumus, nous avons été sauvés dans l'espérance. Ici comme en d'autres passages du Nouveau Testament ce mot est étroitement lié à la foi" et constitue "un don qui change la vie de qui le reçoit".

"Qu'est donc cette espérance si grande au point de savoir qu'en elle se trouve notre salut?", s'est demandé le Saint-Père qui a aussitôt précisé qu'il s'agit de la découverte de Dieu "dans la découverte de son coeur de Père, bon et miséricordieux. Par sa mort et sa résurrection Jésus nous révèle ...le visage d'un Dieu dont l'amour est si grand qu'il nous offre une espérance si forte que la mort ne saurait l'atteindre".

Ceci dit, a ajouté le Pape, "le développement de la science repousse sans cesse la foi et l'espérance dans la sphère privée, alors que l'homme et le monde ont plus que jamais besoin de Dieu...au risque parfois dramatique d'être privés d'espérance".

"Si la science contribue fortement au bien être de l'humanité, elle n'est pas en mesure de la racheter. L'homme n'est racheté que par l'amour qui seul rend la vie bonne et belle, personnelle comme sociale. Ainsi l'espérance la plus haute, pleine et définitive, est celle garantie par Dieu qui est amour, nous a rendu visite en Jésus-Christ et nous a donné la vie".