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Spe Salvi
Une interview de Georg Ratzinger



"Diva" est ce qu'il est convenu d'appeler un magazine "people", le titre ne le cache pas.
Pas destiné à réfléchir, donc, mais à se distraire. Ce n'est pas toujours péjoratif, loin de là.
Ce journal sans prétention récidive, pour notre plus grand plaisir, après avoir publié en octobre dernier, un très bon reportage illustré intitulé "Papa Ratzinger in privato".

Cette fois, c'est Georg Ratzinger qui, peu de jours avant son départ pour Rome, et sur le point d'y fêter son 84e anniversaire, a répondu aux questions du journaliste Franco Bucarelli, pour un article intitulé "Mio fratello, il Papa".
Des questions pleines de bienveillance, comme on peut en juger par la première, celle qui ouvre l'entretien:
"Monseigneur, y-a-t'il encore quelque chose que nous devions découvrir sur cet extraordinaire Pontife?"

On n'y apprend aucun scoop, bien sûr, mais le plaisir est intact de l'entendre exprimer avec beaucoup de candeur et de gentillesse la grande affection qui le lie à son frère.
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"Nous avons toujours été profondément liés. Le Pape vit en profondeur tous ses sentiments, chaque jour, il doit prendre des décisions très importantes, démontrant ainsi un grand courage intérieur, qui parfois ne transparaît pas extérieurement, mais qui l'a toujours accompagné au cours de sa vocation (ndt: je pense à l'épisode de La Sapienza, et imagine qu'il a pu en souffrir, malgré sa sérénité). Son grand désir, depuis l'enfance, a toujours été de servir le Seigneur. A l'école, il était brillant, mais il trouvait toujours le temps de jouer avec moi et avec notre soeur Maria, cherchant à nous remonter le moral quand la situation n'était pas bonne, à cause de la guerre..."

"Lors de mes fréquentes visites à Rome, je me suis rendu compte à quel point ses journées sont fatigantes, mais il se fie entièrement au Seigneur, qui l'aide dans son immense mission. Mais les fidèles aussi le soutiennent par la prière, surtout les bavarois, qui ont augmenté leur participation aux fonctions litugiques, depuis l'élection. Chaque grand rendez-vous liturgique est un triomphe du peuple croyant."
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J'ai dit qu'il n'y avait pas de "scoop", ce n'est pas entièrement exact.
On apprend que "dans les premiers temps, c'est-à-dire tout de suite après l'élection, Mgr Georg se référait à lui en disant simplement 'mon frère' ou 'Joseph'. A présent, quand il parle de lui, il l'appelle toujours avec respect 'le Pape' "



 
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