Le chanteur, plutôt que la chanson?



Le serviteur et le Maître

Cette photo (reproduite sur le Papa Ratzinger Forum) peut permettre de répondre à une accusation facile, trop entendue depuis bientôt trois ans: la "papolâtrie" nous détournerait de l'unique "Maître" au profit de son représentant sur la terre. L'accusation qui tue. Comme telle, elle friserait le péché, au moins de ridicule, et chacun sait qu'il n'en est guère de pire aujourd'hui.

Bien sûr, pour l'occasion, "le Maître est plus grand que le serviteur" (comment le nier?), ce qui n'empêche pas certains de prétendre le contraire, lorsque le serviteur devient maître à son tour.
La formule serait-elle à géométrie variable?

Je revendique le droit de voir dans CE pape (celui-là, et pas un autre) un leader spirituel convaincant - ou, comme l'on dit maintenant, charismatique- et donc pas nécessairement, ou au moins pas uniquement le "Vicaire du Christ", et par conséquent je revendique aussi le droit de l'admirer, de l'aimer, bref, d'éprouver des sentiments simplement humains, pour l'homme qu'il est.
Sans parler du grand penseur, du sage, de l'écrivain inspiré.

Façon de dire, finalement, "libre à vous de penser que le Saint-Esprit n'y est pour rien, mais les cardinaux ont fait du bon travail!"

Inutile donc, de brandir de modernes anathèmes contre ceux que l'on soupçonne de se tromper de maître.

Il se trouve que l'image du représentant (qui ne souhaite rien d'autre que s'effacer, pour des tas de raisons évidentes) , mais surtout, son verbe, ses propos inlassables en faveur du Bien, deviennent littéralement transparents, lorsqu'il est question de refléter l'unique Maître.
J'ai la conviction personnelle intense que Benoît XVI aide beaucoup de gens à atteindre en effet Quelqu'Un de plus grand que lui. Une sorte de grâce d'état, si l'on veut.
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Pour l'image, voici...
Il faut avouer qu'il n'y a besoin de rien rajouter.



Le cardinal Ratzinger à Gênes
Premières photos de l'année

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