Après la cérémonies de voeux échangés avec les autorités civiles de Rome, de la "province" et de la "région" (les termes que j'emploie ne sont peut-être pas adéquats), le maire de "centre gauche" de Rome, Walter Veltroni, joue les martyrs et fait semblant de s'indigner des propos du Pape, qui a parlé d'urgence éducative et sanitaire... dans ce qui reste, en dépit de tout, une ville d'une beauté incomparable, mais Veltroni n'y est pour rien, de même que Delanoë a peu de responsabilité dans la beauté de Paris.
Je lis sous la plume d'Andrea Tornielli, sur "Il Giornale", que Veltroni était sorti furieux de sa rencontre avec le pape, et qu'à titre de représailles, il avait refusé de se rendre à Radio Vatican, où il devait participer à un débat:
(voir ici: paparatzinger-blograffaella.blogspot.com/ )
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Uscito infuriato dall’udienza, il sindaco di Roma giovedì aveva fatto di tutto per attutire l’impatto mediatico dell’intervento papale, avvertendolo come un attacco che lo metteva in difficoltà anche nella sua veste di leader del Pd. Nel pomeriggio dello stesso giorno era previsto che partecipasse a un dibattito alla Radio vaticana, ma il sindaco ha fatto avvertire che non intendeva più presentarsi e ha chiesto a padre Federico Lombardi, direttore della Sala stampa vaticana, di precisare il senso delle espressioni del Pontefice. Proteste simili sono state fatte arrivare anche al Vicariato.
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Je sais - pour avoir lu dans la presse anglo-saxonne des inepties sur la France - combien il est délicat, comme étranger, de donner son avis sur les affaires de politique interne d'un pays qui n'est pas le sien, je m'en garderai donc bien.
Je peux juste m'exprimer en tant que touriste "indépendant" qui a sillonné le centre de Rome à pied, en long et en large, et dont l'avis sur ce point en vaut bien un autre (un touriste qui s'est d'ailleurs fait lacérer son sac au cutter et voler son argent liquide dans le métro, ce qui ne m'est jamais arrivé à Paris, lors d'un grand nombre de séjours).
Voici une série de photos prises en Avril 2006, dans le centre historique (je les avais prises par curiosité, je ne voulais pas les diffuser, mais à présent, je trouve que c'est le moment): elles témoignent d'un délabrement, d'une saleté, et même d'une pauvreté qui m'ont pour le moins étonnée.
Veltroni pratique sans doute la "méthode Coué".
Il est évident que ce n'est pas de cela que le Saint-Père parlait, en évoquant l'urgence, il parlait d'hommes, et non de pierres, mais si le centre historique ressemble à cela, comment sont les quartiers périphériques - que je n'ai pas vus?
Les bonne âmes qui nous enjoignent de recevoir la misère du monde n'ont-elles pas le devoir de l'accueillir dans la dignité, comme l'a demandé le pape?
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