Depuis un certain temps, mon attention est attirée, sur les sites italiens que je consulte habituellement (le blog de Raffaella, et Petrus...) par la rumeur d'une contestation grandissante à l'annonce de la visite du Pape à l'Université "La Sapienza", de Rome, prévue pour jeudi prochain, 17 janvier.

C'est très difficile, de France, de suivre intégralement l'actualité pontificale, car elle se lit essentiellement en italien - en tous cas dans d'autres langues que le français- et j'avoue que, seule, je n'arrive pas à suivre tout, comme je le souhaiterais. Surtout quand cette actualité est dense, comme c'est le cas en ce moment.

Une "visiteuse" bilingue de mon site m'écrit aujourd'hui:
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En Italie il y a beaucoup d`agitation autour de la visite du Pape à l`université, le front fondamentaliste laïciste, fait preuve d`une surdité, une intolérance et une arrogance pitoyable, et surtout d`une immense malhonnêteté intellectuelle en citant une phrase que le Pape n`a jamais prononcée (c'est à propos de Galilée...).
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Parallèlement, Yves Daoudal écrit, sur son blog:
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Le pape chez les universitaires laïcards
Le pape Benoît XVI est invité par le recteur de l’université romaine La Sapienza jeudi matin. Il doit prononcer une allocution et visiter la chapelle qui vient d’être restaurée.
Une soixantaine de professeurs ont signé un appel contre cette venue qu’ils qualifient d’« incongrue ». Le chef de file de la contestation est le physicien Marcello Cini, qui s’indigne d’une « incroyable violation de la tradition d’autonomie des universités ».
Un groupe d’étudiants a lancé une « semaine anticléricale », avec projection d’un film sur Galilée, un « déjeuner social avec porc et vin à volonté », et une « manifestation sonore » si la visite du pape est maintenue.
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Bravo à Benoît XVI d’avoir le courage d’affronter les sauvages de Rome. Il pourra leur expliquer le sens du nom de leur université, leur rappeler, comme il sait si bien le faire, ce qu’est une université, et montrer qu’il n’est pas forcément incongru qu’un pape visite une chapelle...
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Moi, je dirais: il est clair qu'ils ont peur de ce qu'il représente, car ils sont écrasés (ou bien totalement inconscients).
Peut-être cherchent-ils à l'impressionner, mais là, parions que l'échec est assuré.
Ignorent-ils que le Saint-Père, LUI, est un universitaire de premier plan, et qu'il a de quoi répondre à leurs arguments, qui risquent, eux, d'être pulvérisés: cela me donnerait presque envie de citer Michel Audiard (Il ne s'"embarque pas sans biscuit" ou quelque chose d'approchant).

Le professeur Joseph Ratzinger a affronté la contestation à Tubbingen après 1968, donc avant qu'ils ne soient nés, et il n'a jamais eu besoin de crier pour se faire entendre.
Leurs imprécations sont donc peu propres à l'impressionner.

Quant à la mauvaise manière qui consiste à extraire d'un de ses discours une citation qui n'est pas de lui, elle a déjà servi à Ratisbonne, merci.
Seuls les ignares et les gens de mauvaise foi peuvent tomber dans le panneau.

A suivre, donc (jeudi, peut-être sur KTO)...