Elkabbach épinglé...

Recherche du scoop, ou formatage de l'opinion? (7/5/2008)



Pour une fois, je me réjouis de reproduire des informations isssues de journaux qui ne comptent pas précisément parmi mes amis.

D'abord, les faits ; source www.liberation.fr/



Elkabbach au piquet
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... La bourde est de taille.
le 21 avril dernier, dans son journal de 19 heures, Europe 1 annonce la mort de Pascal Sevran, une info aussitôt reprise en direct sur France 2 dans l’émission de Laurent Ruquier et sur Direct 8 dans celle de Jean-Marc Morandini (1). L’info est démentie une demi-heure plus tard. La grosse, l’énorme boulette… Le lendemain, devant la rédaction consternée, le président d’Europe 1 Jean-Pierre Elkabbach prend la parole : «J’assume personnellement une erreur collective.» Là, les journalistes prennent vapeur. Car l’auteur du scoop, celui qui a poussé à la roue pour que la mort de Sevran soit immédiatement annoncée à l’antenne, c’est Elkabbach en personne. Le même qui, en mars, créait à Europe 1 un groupe de travail sur les pratiques journalistiques… Une AG furibarde se tient et Elkabbach passe à deux doigts de la motion de défiance. Mais n’échappe pas à un communiqué rageur autant que rarissime à Europe 1. La société des rédacteurs y déclare que «la responsabilité de Jean-Pierre Elkabbach est directement engagée […] lui seul a été le donneur d’ordre. Il a transmis l’information et ordonné qu’on la diffuse». Face à la bronca de sa rédaction, il finit par avouer sa très grande faute : «C’est la première grande faute de ma carrière», affirme Elkabbach.



Rappelons quand même qu'Elkkabach fut contraint de quitter la Présidence de France Télévision en 1996 à la suite de la polémique sur les contrats qu'il avaient consentis à certains animateurs-producteurs, notamment Jean-Luc Delarue.
Heureusement pour lui, les gens ont peu de mémoire...

Elkabbach pris (encore une fois) la main dans le sac alors que son émission d'interview matinale sur Europe 1 est un concentré de parti-pris, de mauvaise foi, de mégalomanie (il va jusqu'à se prendre pour un arbitre en politique intérieure ET internationale), cela me ferait presque rire.
Et qu'il soit (faiblement) sanctionné par le CSA (en fait, un simple avertisssement!) pour ce qui apparaît finalement comme un peccadille en regard des dérapages insidieux et continuels qu'il assène quotidiennement dans SA radio dans le seul but de façonner l'opinion dans un sens qu'il n'est pas difficile de deviner si on l'écoute régulèrement, me fait penser à Al Capone, "tombé", selon la légende, pour fraude fiscale

Ce commentaire n'est pas totalement sans rapport avec l'unique objet de ces pages.
Car Elkabbach à la seule recherche du scoop, c'est une explication un peu facile.
Directeur de l'antenne d'Europe 1, il est responsable de ce que qui s'y dit... et ne s'y dit pas. Or, aucune information relative au Pape n'y est diffusée (silence assourdissant sur ses voyages, par exemple) à moins qu'il ne s'agisse de prétendus scandales (pédophilie des prêtres, il n'y en a pas d'autres!). C'est donc un boycott pur et simple, qui ne peut être fortuit. J'ai déjà eu l'occasion d'en parler à plusieurs reprises.
Une notable exception: une interviewe d'Hans Küng, en novembre 2006: beatriceweb.eu/Blog06/



Documents

Parmi les commentaires des visiteurs du site marianne.fr, à côté de ceux qui prétendent platement que JPE est un valet de Sarkozy (ce qui est une analyse vraiment sommaire, vu qu'il sévit dans les médias publics et privés depuis 40 ans, et que quand il a commencé sa carrière, Nicolas Sarkozy était encore en culottes courtes), certains sont plutôt perspicaces.

Résumons par le meilleur:
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Cette radio et ce journaliste sont une plaie pour la démocratie, un instrument de manipulation de l'opinion publique.



Le "Monsieur Propre du net" (Marianne 2)

Elkabbach joue les M. Propre du Net...
Par Régis Soubrouillard
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Source: www.marianne2.fr/

Troublé par la montée en puissance d'Internet qui serait le démon de la terre journalistique, Jean-Pierre Elkabbach a décidé de créer à Europe 1 un comité d'éthique. A croire qu'avant sa Révélation, le journalisme était immaculé.

Journaliste, éditorialiste et intervieweur depuis plus de 40 ans, il aura fallu attendre Internet pour que Jean-Pierre Elkabbach se pose des questions sur la pratique journalistique.
C'est en tout cas le sentiment qui domine après la lecture de son instructive interview donnée au journal La Croix la semaine dernière, dans laquelle il annonce la création d'un comité d'éthique au sein de la station.
Si le patron d'Europe 1 délimite avec pertinence les problèmes qu'Internet «pose à notre métier» : immédiateté, dictature de l'émotion, peopolisation, absolutisme de la rumeur, il s'emballe en les qualifiant «d'inédits». Car les nouvelles technologies n'ont fait qu'accélérer un mouvement qui les précédait et auquel aucun type de média n'échappait véritablement. Une «information» diffusée sur Internet n'est par nature ni plus fausse, ni plus authentique qu'une autre. C'est la masse de ces informations qui oblige à un tri plus attentif.

People : pas de ça chez Elkabbach
Elkabbach dénonce en vrac la peopolisation, les «coups», les ragots et s'exonère de toutes ces dérives. Quelques clics, le temps de passer sur le blog de Jean Marc Morandini, présentateur du « 11-14 » d'Europe, souvent bien informé lorsqu'il s'agit de l'actualité des personnalités de la télévision mais pas complètement en phase avec la ligne Elkabbach, suffisent pour le vérifier : «Flavie Flament seins nus dans Gala : les images !» ; «Estelle et Arthur divorcent» ; «Exclu : Cindy Sander ne sera pas à Baltard», etc. On se souvient pourtant que le patron d'Europe 1 avait exigé -sans succès- le rapatriement du blog de Morandini sur le site d'Europe 1.

Douillet : la voix de la vérité
L'ancien président de France Télévisions s'en prend particulièrement à Bakchich.info , expliquant qu'Europe 1 s'est laissé abuser par le site sur la question des «touristes fiscaux au Liechtenstein» qui mettait notamment en cause David Douillet.
«Ce dernier nous a appelés pour exprimer son indignation» explique le roublard Elkabbach «Nous l'avons invité pour se défendre dans le magazine de Guillaume Durand. Si nous avions pris le temps de vérifier cette information, nous n'aurions pas été dans ce cas de figure». Certes, mais il est peu d'exemples de personnalités –et encore moins de notables- venant spontanément reconnaître leurs fautes. Pour Elkabbach, une indignation sur Europe 1 vaut donc blanchiment.
Pourtant rien ne justifie, a priori, de considérer la parole de David Douillet –ni celle de Bakchich ou autres…- comme une vérité de fait.
Contactée, la rédaction de Bakchich maintient ses informations et affirme être en mesure de fournir dans les jours qui viennent le document qui viendra les étayer.

Lagardère : connais pas…
Jean-Pierre Elkabbach revient également sur ses relations avec Arnaud Lagardère : «il ne se mêle jamais de nos histoires» assure l'intervieweur en chef des matinales de la station, pour finir emphatique «La crédibilité d'une rédaction se mesure à sa capacité à résister à toutes les formes d'influences extérieures qui s'exercent sur elle. On doit toujours être dans la pluralité, dans le monde des vérités et non de la Vérité, dans le doute, et, comme le disait François Mauriac, «ne jamais être ni dans la meute ni à la tête de la meute».

Et pourtant…
Serait-ce faire insulte à Jean-Pierre Elkabbach que de rappeler l'éviction d'Alain Genestar de Paris Match après la publication de photos de Cécilia Sarkozy et Richard Attias, le passage à la trappe du papier du Journal du Dimanche révélant que Cécilia n'était pas allée voter lors du second tour de l'élection présidentielle, l'information du Canard Enchaîné qui affirmait en 2006 que le patron d'Europe 1 avait demandé conseil au candidat Sarkozy pour le recrutement d'un journaliste chargé de suivre l'UMP ou plus simplement la «ligne» politique de la station lors de l'élection présidentielle ? Sans parler de diverses bricoles, comme l'invitation dans son émission sur Public Sénat, dont il est directeur, de Pierre Leroy, secrétaire général du groupe Lagardère pour présenter sa collection de livres. Et puis, est-il bienvenu, le soir même de la mort de Thierry Gilardi d'annoncer comme le rapporte l'Express qu'il «avait envisagé de le faire venir pour diriger le service des sports et la radio Europe 1 Sport qu'on va lancer dans les semaines qui viennent, mais il ne le savait pas». Pas mal comme effet de manche.

Ethique, ethique et toc…
Encore plus étonnant, le comité d'éthique que présidera Benoit Duquesne, directeur de la rédaction d'Europe 1 et présentateur de «Complément d'enquête» sur France 2, a déjà tout prêt son ordre de mission : «L'enjeu est de ne plus se laisser détourner par les querelles de caniveau ou les vrais-faux scoops, des sujets importants comme le Darfour, la mondialisation, l'agroalimentaire, l'espace, les droits de l'homme, le Tibet…». Ce qu'oublient de faire chaque matin Morandini et chaque soir Guillaume Durand. Mais le JPE, soucieux tout à coup des questions d'éthique, est aussi un patron de médias très préoccupé par ses chiffres d'audience. Dur métier...



L'information selon M. Elkkabach (Agoravox)

L'information selon M. Jean-Pierre Elkabbach
Par Paul Villach
Lundi 5 mai
Source: www.agoravox.fr/

M. Jean-Pierre Elkabbach, président d’Europe 1, de Lagardère Média et de la chaîne de télévision Public Sénat, est convoqué devant le CSA le 6 mai 2008 pour s’expliquer sur la diffusion d’une fausse nouvelle à l’antenne d’Europe 1 le 21 avril dernier.

N’était l’inélégante façon de se défausser dans un premier temps sur la rédaction en parlant d’une « erreur collective » qu’il assumait « personnellement », l’affaire vaudrait-elle qu’on s’y arrête ? La Société des rédacteurs de la station a soutenu, en effet, le 22 avril, « que lui seul a été le donneur d’ordre, (qu)’il a transmis l’information et ordonné qu’on la diffuse ». Mais l’information erronée a été démentie dans la demi-heure, des excuses ont été faites. Basta ! Errare humanum est ! Rien d’étonnant, du reste, pour un type de médias dont les ressources publicitaires imposent la chasse à l’audience et donc la chasse à l’inédit – pardon ! au scoop ! – de préférence dans les milieux de l’industrie du spectacle – pardon ! du show-business.

La personnalité de l’auteur impliqué dans cette bourde mérite toutefois attention. Sa longévité professionnelle sous des majorités diverses, entre service public et radio privée, en fait le symbole du journaliste d’accréditation dont les erreurs, loin de compromettre la carrière, la relancent à chaque fois. Il en est qui sont décidément insubmersibles.

Le chevalier blanc de la liberté d’expression ?

Sans remonter aux origines, il semble que la carrière de M. Elkabbach prenne son envol sous la présidence de M. Giscard d’Estaing. Animateur sur Antenne 2 (devenue France 2) d’une émission Cartes sur table, il doit une part de sa notoriété à ses accrochages à l’antenne avec le secrétaire du Parti communiste français. Le 1er février 1978, en particulier, il s’attire de Georges Marchais, agacé d’être sans cesse interrompu, une salve de reproches qui feront sa fortune. Le titre d’un livre, écrit plus tard avec son épouse en 1992, résumera à son avantage l’enjeu de ces confrontations avec lui : Taisez-vous Elkabbach ! La formule prêtée à Georges Marchais suffit à hisser le journaliste sur l’autel des vaillants défenseurs de la liberté d’expression guerroyant contre le représentant de la propagande totalitaire qui muselle les journalistes à la recherche obstinée de « l’information extorquée ». Mais est-ce bien le profil de M. Elkabbach ?

Des naïvetés apparentes

Oublié ce soir de l’élection de M. François Mitterrand à la présidence de la République, le 10 mai 1981, où il a été conspué sur la Place de la Bastille en raison de ses positions jugées partisanes en faveur de M. Giscard d’Estaing. Oublié aussi l’épisode de « l’Histoire en direct », selon Le Monde, ou encore de « la révolution en direct » qui se déroulait en Roumanie en décembre 1989, avec la retransmission « en direct » par La Cinq des émissions des « insurgés » sur Televiziunea Romana et la diffusion des images du faux-charnier de Timisoara. Interrogé par France-Soir, M. Elkabbach déclarera le 12 février 1990 : « La Roumanie et la façon dont nous avons été manipulés, ont été une bonne leçon. » On reste interdit. Un journaliste chevronné en était-il encore à se laisser prendre à « l’information donnée » et à ne pas savoir qu’elle n’est pas fiable ?

Devenu président de France Télévisions en 1993, il ne se montrera pas plus averti : il ne trouvera rien à redire à un projet d’émission intitulée, La preuve par l’image, en septembre 1995, avant un premier numéro calamiteux victime lui-même du piège... de l’image, qui conduira à la suppression immédiate de l’émission. Le célèbre journaliste ignorait donc aussi que l’image était une représentation de la réalité d’autant plus dangereuse que l’un de ses procédés structurels constitutifs est la mise hors-contexte avec tous les égarements qu’elle peut provoquer.

Son retour, en revanche, à la tête de la télévision publique montre sa capacité à retrouver les grâces des gouvernants quels qu’ils soient : c’est même à lui, le conspué de la Place de la Bastille, que le président Mitterrand acceptera de se confier entre 1993 et 1994 pour s’expliquer sur ses révélations publiées par Pierre Péan en 1994 dans Une jeunesse française.

La sanctification du journaliste

M. Elkabbach était alors devenu une telle référence du journalisme qu’il avait été choisi par Europe 1 pour l’illustration d’une campagne publicitaire. Le 30 septembre 1992, dans Télérama, par exemple, c’est une image pieuse de la mythologie médiatique qu’il incarne, en chemise-cravate devant son micro, grave, les yeux levés au ciel, avec pour légende : « 7h43 et 8h32. Jean-Pierre Elkabbach : "En recherchant la vérité, j’ai souvent trouvé des ennemis." » Le plan moyen avec angle de contre-plongée qui grandit le personnage, la mise hors-contexte qui dirige le regard sur lui et les métonymies du micro, du studio, de la scène d’interview et de la chemise-cravate, définissent la stature d’une star journaliste.

Deux paradoxes le hissent même à un degré d’autorité encore plus élevé sur les autels. L’un réside dans la pose adoptée qui comporte simultanément une ambiguïté volontaire propre au langage analogique des postures : le regard qui s’élève hors-champ peut avoir deux significations.

1- Ou bien le journaliste ne regarde pas son interlocuteur. Et dans ce cas, il y a contradiction apparente : il se trouve devant un micro, bouche fermée ; or, il ne parle ni n’écoute. Quelle est la solution cachée ? S’agit-il d’un moment de méditation, ou de lévitation, les yeux levés au-dessus des mensonges des hommes ? Par intericonicité, on reconnaît une pose familière aux saints ou aux martyrs, capables de s’abstraire du monde pour entrer en relation directe avec Dieu, nommé le « Très-Haut ». D’autres signes analogiques le confirment : buste droit, coudes calés, gravité du visage, tout respire la fermeté, la détermination et en même temps la sérénité, malgré la difficulté de la mission ingrate du journaliste qui lui crée des ennemis : car nul ne recherche des ennemis par plaisir.

2- Ou bien alors le journaliste regarde son interlocuteur. Et dans ce cas, cette fixité du regard et cette gravité de l’expression peuvent paraître excessives. La solution est dans l’intransigeance et l’absence de complaisance ou de complicité dans une interview : rien ne peut détourner le journaliste de sa mission qui consiste à « sonder les reins et les cœurs ».

L’autre paradoxe est contenu dans la légende aux deux sens du terme : selon la morale commune, la simple recherche de la vérité ne devrait pas conduire à se faire des ennemis. Et pourtant si ! La vérité est parfois nuisible à certains. Il est ainsi allégué par insinuation que M. Elkabbach livre toujours une information fiable. Si sa recherche de la vérité lui fait des ennemis, c’est qu’il s’emploie à obtenir des informations à leur insu et/ou contre leur gré : c’est la définition même de l’information extorquée. D’autre part, cette épreuve morale que constitue l’affrontement d’ennemis, valide l’information recueillie : nul, en effet, ne s’expose volontairement à la douleur, sauf pour une raison de survie ou une grande cause, ici la recherche de « l’information-vérité ».

Un sophisme

Or, ce raisonnement est un sophisme comportant l’insinuation de trois amalgames.

- Le premier assimile une relation temporelle de simultanéité – « Quand j’ai recherché la vérité, j’ai trouvé des ennemis » – à une relation de cause à effet – « Je recherche la vérité, donc je me fais des ennemis ». Or, cette relation de cause à effet insinuée n’est pas établie. Il peut très bien s’être fait des ennemis, parce qu’il était lui même militant d’une cause opposée, comme on l’a vu plus haut.

- Un deuxième amalgame confond probabilité et certitude. Le passé est-il une garantie suffisante pour l’avenir ? C’est une autre relation de cause à effet illégitime qui est insinuée : « Parce que j’ai cherché la vérité dans le passé, je la chercherai dans l’avenir. »

- Un troisième amalgame est enfin contenu dans le terme de « vérité » qui identifie à tort représentation partielle et représentation totale. Cette notion morale, opposée au « mensonge », désigne l’expression d’une saisie totale et exacte de la réalité seule accessible à un être omniscient qui ne souffrirait pas de l’infirmité de l’être humain, par ses médias sensoriels, son ubiquité dans l’espace, sa mémoire infaillible des contextes, etc. L’être humain ne peut, lui, accéder qu’à une représentation de la réalité, plus ou moins partielle, plus ou moins fidèle.

Le journaliste « illuminé »

Pour achever le tableau religieux, la charge culturelle des couleurs renforce cette stature spirituelle du journaliste. Le choix « du noir et blanc » répond à un climat de dramatisation : car l’affaire est grave. Le blanc de la chemise et du visage tranche avec l’environnement sombre : il est « la couleur » de la lumière et donc de la vérité, qui fouille les ténèbres du mensonge. Au surplus, deux petits points blancs dans les pupilles, qui sont de simples reflets de spots, deviennent des sources lumineuses pour l’illumination des humains. Par intericonicité, on reconnaît les images pieuses qui donnent aux saints des regards lumineux. Avec cette lumière de la vérité qui brille dans ses yeux, le journaliste est proprement, lui aussi, « un illuminé » . Il ne lui manque que l’auréole.

Telle est l’image édifiante de l’information à laquelle M. Elkabbach a tenu à associer son métier de journaliste prétendument attaché à l’exclusive recherche de la vérité pour obtenir à peu de frais crédit et autorité auprès de ses auditeurs. Seulement cette image pieuse d’un saint, les yeux levés vers le ciel, appartient à une mythologie médiatique qui ne peut tromper que des croyants naïfs, non des citoyens avertis. Au besoin, la fausse nouvelle de la mort d’un animateur de télévision que ce saint du journalisme d’accréditation a lancée, peut aider à revenir sur terre. Paul Villach



L'orchestre philharmonique de Chine
"Satan ravi" selon Pro Liturgia

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