Dimanche des Rameaux

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A l'issue de la messe, et avant de monter dans la papamobile pour saluer la foule nombreuse présente Place Saint-Pierre, le Pape a prononcé des paroles extrêmement fortes, avant la prière de l'Angelus.
Il est revenu sur la mort dramatique de l'archevêque chaldéen de Mossoul, Faraj Rahou, qui l'a certainement beaucoup affecté.

Je ne lui avais jamais entendu cette énergie, presque cette colère, dans l'expression.
Il est presque inutile de traduire ses propos très intenses prononcés avec force, sur un ton dramatique:

''Basta con le stragi, basta con le violenze, basta con l'odio in Iraq''

Au peuple irakien:
''Solleva la tua testa e sii tu stesso, in primo luogo, ricostruttore della tua vita nazionale''.
'Siano la riconciliazione, il perdono, la giustizia e il rispetto della convivenza civile tra tribù, etnie, gruppi religiosi, la solidale via alla pace nel nome di Dio!
''.
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Extrait du direct de RAI 1:


Video


Le pape pousse un "cri du coeur" contre les violences en Irak
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(AFP)
Le pape Benoît XVI a appelé dimanche à la fin des violences en Irak dans ce qu'il a défini comme un "cri du coeur" lors de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre au Vatican, trois jours après la "disparition tragique" de l'archevêque chaldéen de Mossoul, Faraj Rahou.
"Arrêtez les massacres, les violences, la haine en Irak" a exhorté d'un ton particulièrement ferme Benoît XVI, dans un "cri du coeur" lors de la prière de l'Angelus, qui achevait la messe des Rameaux ouvrant la "semaine sainte" pour la religion chrétienne.
Puis s'adressant au "peuple irakien, qui depuis cinq ans est confronté aux conséquences d'une guerre qui a provoqué la désagrégation de sa vie civile et religieuse", il a ajouté: "soulève la tête et sois, toi-même, le premier à reconstruire ton pays".
Rappelant la mort "tragique" de l'archevêque de Mossoul, Benoît XVI a évoqué "son beau témoignage de fidélité au Christ, à l'Eglise et à son peuple, que, malgré de nombreuses menaces, il n'avait pas voulu abandonner".
Le corps de l'archevêque Faraj Rahou, 65 ans, avait été retrouvé jeudi sur les indications de ses ravisseurs en périphérie de Mossoul, ville à 370 km au nord de Bagdad et considérée comme un fief d'Al-Qaïda.
Cet enlèvement à l'issue tragique apparaît comme une nouvelle menace pour les chrétiens d'Irak, inquiets de leur sort dans un pays livré aux violences communautaires et où la rébellion islamiste les accuse de soutenir les "envahisseurs croisés".
Benoît XVI avait dénoncé à deux reprises, dans un communiqué le jour de l'enlèvement puis lors de la prière de l'angelus dimanche dernier, l'enlèvement "exécrable" de l'archevêque chaldéen, exprimant son "amertume" à la suite de cet événement qui "touche profondément l'Eglise" et appelant à sa libération.


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