Prenons soin des petits

Sur son blog, Raffaella, reproduisant un commentaire de Radio Vatican, remarque que "le coeur de Benoît XVI est proche de ceux qui souffrent".
En particulier, il y avait cet appel pressant, à l'issue de l'Angelus du 2 mars:
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Le Pape rappelle le souvenir de Ciccio et de Tore : "Prenons soin des petits!"
dans un appel aux parents et aux institutions ,au terme de l'Angelus
dimanche, 2 Mars 2008 (ZENIT.org).
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Source:
Zenit en italien, ma traduction

En rappelant l'histoire de Ciccio et de Tore, les deux petits frères de Gravina, dans les Pouilles, Benoîtt XVI a lancé ce dimanche un "cri en faveur de l'enfance".

"La chronique italienne a porté son attention sur la triste fin de deux enfants connus sous les noms de Ciccio et Torre. Une fin qui m'a profondément frappé, comme beaucoup de personnes, et de familles. Je voudrais profiter de l'occasion pour lancer un cri en faveur de l'enfance".
"Prenons soin des petits ! Il faut les aimer et les aider à grandir. Je le dis aux parents, mais aussi aux institutions ", a dit le Pape au terme de la prière de l'Angelus.
"En lançant cet appel - a-t'il ajouté -, ma pensée va à l'enfance de chaque partie du monde, particulièrement à celle qui est le plus privée de défense, exploitée et abusée. Je confie chaque enfant au coeur du Christ, qui a dit : 'Laissez venir à moi les enfants!'" (Lc 18,16).

Les corps sans vie de Francesco et de Salvatore Pappalardi, 13 et 11 ans, disparus le 5 juin 2006 ont été retrouvés par hasard le 25 février dernier au fond de la citerne d'une ferme abandonnée, dans le centre de Gravina, après qu'un enfant du nom Michele, qui lui a pu être sauvé, soit tombé dans le même puits.

Dans une lettre adressée aux enfants de la petite ville des Pouilles, après qu'on ait retrouvé les corps des frères Pappalardi, monsignor Mario Paciello, l'évêque du diocèse, a exprimé sa proximité, en donnant une série de conseils aux enfants parmi lesquels celui d'éviter les endroits dangereux et de s'adresser aux forces del'ordre en cas de necessité.
"Chers enfants, vous n'avez pas à avoir peur des Carabiniers, de la Police, ou de la police urbaine. Ces gens ne sont pas 'Mangiafuoco' (ndt: personnage du roman de Collodi, "Pinocchio") qui terrorise Pinocchio, a-t'il écrit.
Ce sont des papas et des mamans au service de la sûreté et de l'ordre de la ville, prêts à courir tous les risques lorsqu'un incident, délit, ou désastre menace de se produire ".
"Lorsqu'on a connaissance d'un fait - a-t'il ajouté ensuite -, spécialement si une vie est en danger, si quelqu'un a besoin d'aide, si un innocent est accusé, on ne doit pas se taire : il faut raconter, témoigner, s'employer afin d'éviter des maux encore pires ".

Dans la lettre adressée aux enfants, monsignor Paciello a rappellé que les deux frères "ont vécu la passion de Jésus", en souffrant des "douleurs atroces, soif, faim, froid, peur, obscurité, solitude", et " ils ont certainement appelé à l'aide, mais leurs voix ne sont pas parvenues à nos oreilles".
"Certainement, ils ont prié, et la Sainte-Vierge a été auprès d'eux comme elle était auprès de Jésus sur la Croix, et a prié pour eux.
Jésus a pleuré avec eux et souffert avec eux et il les a emportés au Paradis [... ] purifiés par un véritable martyre".


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