Jésus au banc d'essai
Un sondage hallucinant paru durant la semaine de Noël (3/1/2009)
"Ils" sont devenus fous!
"Qui est Jésus": le sondage commandé par le Pélerin et publié juste avant Noël a suscité peu de commentaires.
Il aurait dû, pourtant.
Doit-on supposer que personne, parmi les gens qui pensent un peu, ou s'expriment, ne lit ce journal pourtant phare de la presse chrétienne (j'ignore si l'on doit dire "catholique")?
Ou bien que plus personne ne se choque de rien?
Ou, pis encore, que les questions posées sont légitimes?
Car bien plus que les réponses aux questions (qui à vrai dire ne peuvent pas constituer une surprise, le Saint-Père lui-même avait parlé de "nouveaux païens" dès les années 60, et en Bavière!), et leur fiabilité, compte tenu de ce que l'institut de sondage appelle un échantillon représentatif, ce qui me laisse sans voix, c'est la teneur de ces questions (Jésus, un héros, un gourou...).
Et surtout qu'elles aient pu être posées. Car là, la simplification du sondage atteint ses limites, et elles sont innacceptables!
Jésus testé comme une marque de lessive (plutôt sympathique, pas sympathique du tout...!)
La popularité de Jésus mise, donc, au même plan que celle de soeur Emmanuelle, ou, pire, celle de Zinédine Zidane ou Yannick Noah.
Et surtout, que ce soit ce journal-là qui s'en soit chargé.
A quand Jésus aux côtés de Nicolas Sarkozy (je choisis un nom au hasard), parmi les personnalités préférées, ou détestées, des français?
Sans parler de l'analyse qui prétend, en gros, que plus on est éduqué (et donc de gauche?), moins on a la foi. Un argument qui n'est pas nouveau, et qui est blessant pour les chrétiens. De quel côté sont les "clients" de la SOFRES?
Et n'était-ce pas le moment opportun pour rappeler le message constamment répété par le Saint-Père: la foi n'est pas opposée à la raison, au contraire, elles se nourrissent l'une de l'autre.
A moins, bien sûr, que le sondage n'ait d'autre but que de convaincre ses lecteurs qu'ils sont... des survivants?
Voir ici, sur le site de Pélerin.
