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Obama et obamania

Le message du Saint-Père, et quelques réflexions (20/1/2009)

Le Saint-Père a comme c'est la coutume envoyé un message au nouveau président.
J'aimerais sincèrement que Dieu entende cette prière. C'est l'intérêt de l'humanité entière.

L'Agence France Presse la rapporte en ces termes:


Le pape souhaite qu'Obama oeuvre pour la paix et la coopération mondiale
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Le pape Benoît XVI souhaite que Barack Obama se fasse "le promoteur de la paix et de la coopération entre les nations", dans un télégramme au nouveau président américain publié mardi par le Vatican.

Le pape assure de ses prières le 44e président des Etats-Unis, qui doit prêter serment mardi à 17H00 GMT, pour que sous sa direction "le peuple américain continue de trouver dans son imposant héritage religieux et politique les valeurs spirituelles et les principes éthiques nécessaires à la construction d'une société juste et libre".

Cette société doit être "marquée par le respect pour la dignité, l'égalité et les droits pour chacun de ses membres, particulièrement les pauvres, les exclus et les sans voix", ajoute Benoît XVI.

"A un moment où tant de nos frères et soeurs à travers le monde aspirent à se libérer des fléaux de la pauvreté, de la faim et de la violence, je prie pour que vous vous trouviez confirmé dans votre résolution à promouvoir la compréhension, la coopération et la paix parmi les nations", écrit le pape.

(©AFP / 20 janvier 2009 15h02)


Dans son blog, Yvan Rioufol "salue" le nouveau président en des termes qui ne sont pas si éloignés des miens.

Pour la pensée unique, l'affaire est entendue : George W. Bush a été une calamité pour son pays et pour le monde.
Le même discours moutonnier présente Barack H. Obama, qui prend ses fonctions demain mardi, comme un messie. Ceux-là n'ont probablement pas écouté le nouveau président, qui vient d'avouer : "On ne pourra pas appliquer tout ce qu'on a pu annoncer dans la campagne".
C'est bien de le dire. Mais est-ce honnête d'avoir tant bercé l'opinion ?
"Je ne me suis pas soucié de ma popularité", a dit Bush en faisant ses adieux, jeudi. Obama, lui, a particulièrement soigné son culte de la personnalité, au risque de promettre tout et n'importe quoi. J'avoue être plus sensible à l'attitude de Bush que d'Obama.

Sur George Bush, voilà le seul argument qu'il est impossible de négliger: le Saint-Père l'a vraiment traité comme un ami, en le recevant au Vatican en juin dernier.
Il n'y a aucun doute à ce sujet, et je pense que rien ne l'y obligeait.
Se serait-il trompé à ce point? Je ne le crois pas.
Je ne crois pas non plus qu'il s'agissait d'une opération de "diplomatie vaticane".
C'était la démarche personnelle d'un homme, je crois. Et c'est une raison suffisante, à mes yeux, pour penser que l'histoire doit attendre avant de formuler un jugement définitif.
Yvan Rioufol dit: "George W. Bush, qui a été réélu une fois, pourrait bien être réhabilité par l'histoire, comme le furent Harry Truman ou Ronald Reagan, qui quittèrent la scène sous les sifflets".

Clémenceau, lui, a dit que l'histoire est écrite par les vainqueurs: ce qui relativise le jugement de la postérité.

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Sur Barack Obama, j'ose écrire: la théorie du complot est presque sûrement ridicule, ou au moins bien trop simpliste pour expliquer les phénomènes qui déterminent l'histoire.
Mais si quelque chose devait me convaincre de sa crédibilité, c'est bien cette élection, que je qualifie d'opération planétaire de sidération mentale.
Tout est trop beau, tout colle trop bien. La préparation de l'opinion publique via des "séries télévisées" (24 heures) dont c'était l'unique fonction, et mon entourage m'est témoin que je l'avais vu tout de suite. Le président "top model" qui pourrait parfaitement servir de mannequin à Boss. La "délicieuse" petite famille. Le prétendu rêve américain. Tout cela pour en arriver au masochisme ethnique (Benoît XVI ne veut pas dire autre chose quand il dit que l'Occident prend congé de lui-même), bien réel, des blancs qui défilent en boucle à la télésion et à la radio pour dire à quel point ils sont heureux de l'élection d'un président noir), et au triomphe tranquille - parfaitement justifié, lui - des noirs qui, lorsqu'ils parlent les uns des autres, s'appellent "frères".

Echantillon d'Obamania mercantile, un dépliant trouvé aujourd'hui chez Virgin:
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Etc..
Il y a même la pub pour "24 heures".
Cliquez sur les vignettes.

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Yvon Blot a lu l'autobiographie de Barack Obama: « Les rêves de mon père / L'histoire d'un héritage en noir et blanc »

Son analyse, sur le site Polemia, est à lire: http://www.polemia.com/article.php?id=1827

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Un rabbin orthodoxe en défense du pape. Les mots d'adieu de George Bush