Relire Messori |
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Vittorio Messori s'exprime peu, (loin de moi l'idée de le prendre pour le Messie), mais c'est rarement pour ne rien dire. |
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Avec ce livre (..) Ratzinger disait quelque chose qui paraissait alors réactionnaire et scandaleux. Il confirmait la foi de de toujours ; il disait que le Catholicisme doit s'adapter à l'esprit nouveau du Concile Vatican II, mais en même temps il ne doit pas renier la tradition.(...) Durant ces années, cela ne pouvait pas être dit. Il y a eu un grand vacarme : Ratzinger a été considéré comme un cardinal "restaurateur" (réactionnaire), et moi, le pauvre journaliste qui l'avait interviewé - non seulement sans le contredire, mais en étant en accord avec lui - j'ai été menacé de mort par des prêtres et des théologiens. C'est la fameuse "rage des clercs", qui, lorsqu'elle explose, est terrible. Je vivais à Milan, et pendant quelques mois j'ai eu d'aller me dissimuler, quand ces "théologiens" du dialogue m'ont agressé. |
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Autre passage réjouissant, et prophétique, si l'on considère les dernières déclarations (Hans Kung rêve du grand soir ) du "théologien dissident" élu par les medias , et qui aurait pu être écrit hier: |
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Hans Küng, le pauvre, essaye de se consoler en disant cela [que le pape nouvellement élu réserverait des surprises, ndr]. Ratzinger a été présenté comme un réactionnaire, mais c'est un Pape post-moderne, et là est l'équivoque. Küng et les siens, c'est-à-dire, les théologiens post-Vatican II, sont modernes, ils sont encore ancrés dans la modernité. Mais la modernité est finie, et ils ne l'ont pas compris. |
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