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Biffi de retour

Le cardinal, archevêque émérite de Bologne, une voix libre et différente. (22/4/2009)

Le grand Biffi est de retour.
Tandis que certains journaux catholiques français recueillent pieusement les provocations (avec tout le respect que je lui dois, c'est ainsi que je les vois) du cardinal Martini, j'ai déjà essayé de faire connaître les courageuses (ou atypiques) mises au point du cardinal Biffi!
Voir ici: http://benoit-et-moi.fr/2009-I/...

Paolo Rodari écrit aujourd'hui dans Il Riformista:

Source
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Le plus politiquement incorrect des cardinaux est de retour. Nous l'avions quitté archevêque de Bologne... On se souvient de ses propos contre une certaine manière conciliante d'entendre le dialogue avec l'Islam. Par exemple, il était pour favoriser « les immigrés catholiques » avant les musulmans.
...
Hier il a rompu le silence qu'il s'était imposé (ndt: vraiment?). Envoyé par le Pape à Aoste pour célébrer le 900ème anniversaire de la mort de Saint Anselme, il a fait une lectio (Raffaella) sur l'inséparabilité entre foi et raison.
Il a tonné contre les « prophètes du rien (néant) » et a défendu Benoît XVI après les attaques intra et extra ecclesiales des dernières semaines : c'est au Pape que revient toujours le dernier mot pour les questions d'Église, celles liées à la foi, parce que c'est lui qui est toujour « le point naturel de référence… l'ultime jugement incontestable dans le discours pastoral ».
Biffi est de retour.

Voici un compte rendu du discours du cardinal Biffi, envoyé spécial du pape à Aoste:

(APCOM, ma traduction)
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Retour du cardinal Biffi, il défend Benoît XVI contre les critiques:
Contre lui, y compris dans l'église, « beaucoup de prophètes du rien »

Aoste, 21 avril (Apcom)
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C'est au Pape que revient toujours le dernier mot pour les questions de l'Église, celles liées à la foi, parce que c'est lui qui est toujour « le point de référence naturel… l'ultime jugement incontestable dans le discours pastoral ». .
Le cardinal Giacomo Biffi parle à nouveau, après des années de silence. Et il défend de toutes ses forces le pape Benoît XVI, attaqué à plusieurs reprises par « beaucoup de prophètes du rien ».
Il le fait en s'appuyant sur l'archevêque de Canterbury Saint Anselme, le jour où l'église rappelle sa mort survenue en 1109.
En qualité d'envoyé spécial du pontife, Biffi préside aujourd'hui dans la cathédrale d'Aoste la messe à l'occasion de la célébration du 900ème anniversaire de la mort de Saint Anselme.
Depuis 2004, quand il a quitté pour raison de limite d'âge le siège archiépiscopal de Bologne, le cardinal n'a plus exposé ses réflexions en public , à part quelques publications et la prédication l'année dernière (en fait, en 2007, ndt) des exercises spirituels du pape (pour le Carême). Aujourd'hui, il décoche des attaque implicites, mais dures, à ceux qui, y compris à l'intérieur de l'Eglise, n'ont pas épargné les critiques contre les récentes positions de Benoît XVI.
« Ne perdez jamais de vue la fonction de base, et irremplacable du Siège de Pierre » a dit Biffi, rappellant la parole d'Anselme durant son apostolat en Angleterre. Anselme est resté « seul » comme apparemment semble rester seul, aussi, devant certaines positions de quelques évêques, le pape actuel.
« Anselme - explique le cardinal dans son homélie - sait qu'à Pierre et à ses successeurs (et pas à d'autres) Jésus a dit : « Confirme tes frères » ; il sait qu'à Pierre et à ses successeurs (et pas aux divers opinionistes de la sainte doctrine, tout savants et géniaux qu'ils soient) Jésus a promis : « Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu dénoueras sur la terre sera dénoué dans les cieux » ; il sait qu'à Pierre et à ses successeurs (et pas à un quelconque collège ecclésiastique ou culturel) Jésus a donné le devoir de paître son troupeau tout entier ».
« Nous non plus - continue t'il - nous ne devons jamais l'oublier : le Siège Apostolique est toujours le point de référence naturel, le jugement ultime pour chaque problème qui concerne la vérité révélée, la discipline ecclésiale, l'adresse pastorale à choisir ».
Le message de l'archevêque de Canterbury est encore actuel, « en ces temps si souvent amenés à écouter, depuis les chaires les plus variées, la voix assurée de tant de prophètes du néant et les discours des laudateurs satisfaits d'un destin humain sans plausibilité, sans signification, sans espoir ».
L'ex évêque de Bologne prend aussi en ligne de mire ceux qui « jugent foi et raison » comme « deux formes de connaissance incompatibles entre elles et entièrement alternatives ».
« Dans la culture d'aujourd'hui, conditionnée et dominée par un subjectivisme absolu - dit Biffi - s'affirme aussi une vision pessimiste de la connaissance humaine naturelle. L'homme (beaucoup le pensent) n'est en mesure d'atteindre à aucune vérité, qui ne soit provisoire et intrinsèquement relative. Lorsqu'il s'agit des questions qui comptent - sur nos origines, sur les fins ultimes de l'homme, sur une quelconque raison persuasive à notre existence - les certitudes d'aujourd'hui sont tournées en dérision et même culpabilisées. Les questions les plus sérieuses, lorsqu'elles ne sont pas censurées par les diverses idéologies dominantes, ne sont permises que comme précédent et impulsion à la prolifération des doutes ».

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