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L'évêque italien (le cardinal) et les medias

Cela se passe en Italie, mais toute ressemblance avec la France, etc...
Ou: quand et comment les évêques ont droit à la parole dans les medias. (28/5/2009)


Un article malicieux et réaliste dans la presse italienne....
Ma traduction.


L'évêque a droit à la première page uniquement s'il parle des clandestins
Pierluigi Magnaschi
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Nous vivons dans une république politico-mediatique, se déclarant allergique aux prises de position de l'Église, qui sont toujours jugées par elle dangereuses pour la laïcité républicaine.

À moins que les évêques, plutôt que de parler de bioéthique, d'avortement, de défense de la vie, d'unité de la famille, de droit à l'éducation des enfants de la part des parents, d'écoles privées et ainsi de suite, ne s'exhibent sur les thèmes sociaux en déclarant des choses évidentes du type : « Les travailleurs ne sont pas une marchandise », les « immigrés doivent être respectés comme personnes », « qui travaille a droit à un salaire digne » etc.
Dans le premier cas, les évêques sont à éviter comme la peste. Dans le second, par contre, ils sont considérés comme de précieuses avant-gardes du prolétariat.

Les radical chic (ndt: la "gauche caviar"), qui abhorrent l'enseignement de l'Église, même s'il ne s'adresse pas à eux, prétendent ensuite fixer, avec leurs maîtres à penser, jusqu'à l'agenda des sujets que sont autorisés à développer les prélats pourtant généralement honnis.
C'est pourquoi les prélats italiens savent déjà au départ, que, s'ils traitent certains sujets, ou bien les medias les ignorent, ou bien ils leur tapent dessus. Alors que s'ils traitent d'autres sujets, ils sont, c'est le cas de le dire, portés aux autels.
Les radical-chic qui, en Italie, se sont arrogés le devoir de défense de la laïcité (même lorsque celle-ci ne court absolument aucun risque) sont disposée à fermer un oeil sur le droit d'expression de la part des évêques uniquement si ces derniers suivent leur partition, c'est-à-dire disent les choses que les radical chic attendent d'eux.

Par exemple, le cardinal de Milan, Dionigi Tettamanzi (ndt: frange progressiste, successeur de Martini, ex papabile proclamé par les medias...), n'a pas hésité à participer à une émission de télévision (Che Tempo che fa, animée par Fabio Fazio), pour faire la promotion de son dernier livre, intitulé : Il n'y il a pas d'avenir sans solidarité que certains de ses collaborateurs ont déjà défini comme « encyclique ambrosienne ». (voir ici , et rappelons que Saint-Ambroise fut évêque de Milan au IVème siècle).
Tettamanzi a expliqué, à l'animateur en extase, que « l'avenir nous verra, je pense, beaucoup plus engagés que les décennies précédentes dans une confrontation inter-ethnique, interculturel et interreligieuse» et puis « mieux vaut être chrétien sans le dire que le dire sans l'être » et puis encore « je voudrais transformer le commandement du décalogue qui dit : "Tu n'invoqueras le nom de Dieu en vain", de cette façon : Tu n'invoqueras pas le nom de chrétien en vain ».
Voilà, les radical chic nous l'ont presque fait.
S'il y a encore des chrétiens, l'important est qu'ils ne se fassent pas voir, ne se fassent pas entendre, ne se déclarent pas, en somme. Qu'ils restent "schissi" (muets??? en patois...) comme on dit à Milan.
Le cardinal lui-même en est convaincu.

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