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L'économie verte détruit les emplois

Un article du blog de Rino Camillieri (9/7/2009)

Il est beaucoup question en ce moment, à l'occasion du sommet du G8 réunissant à l'Aquila les dirigeants des pays les plus riches, d'un accord sur la lutte contre le réchauffement climatique, visant à réduire l'émission de gaz à effet de serre. Etc, etc...
Un thème que certains attendaient sans doute de voir plus amplement traité dans l'Encyclique Caritas in Veritate.
Sur ce sujet "empoisonnant", on aurait vraiment besoin d'un antidote.
Il y a un site qui porte justement ce nom, vous le connaissez.

 

Le blog de Rino Camillieri

Les catholiques, aujourd'hui, vivent immergés dans la pollution. Comme tout le monde, direz-vous. Sauf que les catholiques doivent respirer des miasmes en plus. Ce politiquement correct contre lequel il n'existe pas de scaphandre. Mais des antidotes, si. Ici, vous en trouverez quelques-uns.

 

Espagne

8 juillet
Article en italien ici, ma traduction
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Selon l'agence SviPop (Développement et Population, Sviluppo e popolazione, un lien qui semble aussi bien intéressant) du 24.6.09, en Espagne, l'économie « verte » détruit des emplois.

Riccardo Cascioli écrit : « Pour chaque « poste de travail vert » créé en Espagne durant les 8 dernières années grâce au financement public, 2,2 postes de travail ont été détruits dans d'autres secteurs. Et seulement 1 sur 10 des nouveaux postes de travail créés est devenu un travail permanent.
C'est ce que révèle une récent étude menée par le professeur Gabriel Calzada Alvarez, de l'Université Roi Juan Carlos de Madrid, intitulée « Étude des effets sur l'emploi des aides publics aux sources energétiques renouvelables » (source).

L'Espagne a été plusieurs fois citée par le président américain Obama comme un modèle de référence pour son projet d'« économie verte », et en effet, c'est le Pays européen qui dans les dix dernières années a le plus investi en énergie renouvelable, suivant la voie choisie par l'Union Européenne dès 1997.

L'étude montre cependant que « non seulement l'économie verte n'aide pas à sortir de la récession, mais en est un facteur d'aggravation ».
Elle a calculé aussi le coût des investissements manqués dans d'autres secteurs.
« Une conséquence ultérieure a été la dramatique augmentation du coût de l'énergie, qui a aussi une répercusion négative sur l'efficacité des infrastructures électriques conventionnelles. Mais l'étude montre que pour pouvoir assainir la dette publique causée par les investissements dans l'énergie renouvelable, la facture devrait être augmenté de 31%. Les citoyens espagnols donc doivent attendre soit l'augmentation de la dette soit l'augmentation des impôts ou une combinaison des deux.
En tout cas l'augmentation des coûts énergétiques et la détérioration des services produisent déjà la fuite de grosses industries, les plus grands consommateurs d'énergie. L'étude présente le caso d'Acerinox, un géant de l'industrie sidérurgique qui en 2004 a bloqué le programme d'expansion en Espagne justement à cause de la politique energétique du pays ibérique, de sorte que les installations prévues ont été plutôt construites aux Etats Unis et en Afrique du Sud.

Dernière donnée à mettre en évidence, la « bulle » spéculative que cet investissement a engendrée.
Les massives subventions d'état ont rendu en effet avantageux les investissements privés dans les énergies renouvelables, au point que beaucoup de compagnies se sont jetées dans ce secteur. Mais dans une période de crise où il est difficile pour l'État de maintenir un tel niveau de coûts, les compagnies créées pour faire de l'argent dans le secteur du renouvelable sont promises au collapsus. Avec des conséquences facilement imaginables ».
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J'ajoute: pourquoi donc cette obstination des gauches (Obama, EU, Zapatero…) pour l'économie « verte » ?
Simple : parce qu'elle remet tout dans les mains de l'État, vielle marotte des gauches. Le « verdisme », ce sont des taxes, de la bureaucratie et un contrôle asphyxiant des comportements des citoyens. Voilà pourquoi les orphelins du marxisme sont tous verts (et pas seulement de bile).

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