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Audience générale à Castelgandolfo

Catéchèse sur le curé d'Ars. Ambiance et photos. Et le piètre compte-rendu des agences (5/8/2009)

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L'ambiance, selon le direct, vierge de tout commentaire, de Telepace était extraordinaire. Le Saint-Père heureux, lumineux et détendu.
Déjà l'année dernière, en août, les audiences générales du mercredi avaient eu lieu à Castelgandolfo. La catéchèse était plus brève, car la configuration des lieux ne s'y prête pas, et l'organisation était exactement identique (il n'est pas difficile de contrôler les enregistrements video, que j'ai personnellement encore...). Et surtout, pour tout le monde, ce sont les vacances!.
Mais comme l'espace est petit, les rencontres avec les fidèles sont plus chaleureuses, plus belles encore, qu'à Rome. C'est la fête.
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Voici pourtant le misérable récit de l'AFP, qui ne peut nier l'évidence des sourires du pape et de la chaleur de la foule mais qui fait sa petite désinformation habituelle: on ne se refait pas!


Le pape Benoît XVI est apparu très souriant, malgré son plâtre qui l'empêche parfois de saluer des deux mains, mercredi, lors de sa première audience dans sa résidence estivale de Castel Gandolfo, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rome.

L'ambiance de cette audience tenue dans une cour du palais apostolique recouverte d'un velum était plus décontractée que celles organisées place Saint-Pierre au Vatican. Les pèlerins, debout, se pressaient dans cet espace réduit le visage levé vers le balcon où se tenait le pape. Un écran avait été installé à l'extérieur du palais, sur la place centrale du village, pour ceux qui n'avaient pu entrer.

Benoît XVI a brièvement salué la foule des deux mains, mais a rapidement abaissé sa main droite plâtrée suite à sa chute lors de ses vacances dans le Val d'Aoste. Il a été applaudi à de nombreuses reprises, répondant la plupart du temps par un salut de la main gauche. Sa main blessée le gênait visiblement pour tourner les pages de sa catéchèse consacrée au curé d'Ars, saint Jean-Marie Vianney, qui, a-t-il rappelé, est décédé il y a 150 ans, le 4 août 1859.

Le pape a relevé qu'à son époque, le curé d'Ars avait combattu "le rationalisme, alors dominant".

"Les défis de la société actuelle ne sont pas moins difficiles, et peut-être sont-ils devenus plus complexes", a déclaré Benoît XVI. "Si à l'époque, régnait la dictature du rationalisme, maintenant, on note dans de nombreux milieux une sorte de dictature du relativisme".

A l'issue de cette audience particulièrement brève, qui s'est achevée sans la prière habituelle du Notre père, le pape a également salué depuis un autre balcon les pèlerins rassemblés à l'extérieur.
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Le texte de la catéchèse est traduit sur le site d'ESM.

Le Cardinal Bertone au Sénat (III) L'Encyclique dans la presse "nationale"