Actualités Images La voix du Pape Livres Visiteurs Index Autres sites Qui je suis Recherche
Page d'accueil Visiteurs

Visiteurs


"Ferragosto" avec Benoît XVI à Castelgandolfo Vacances aux Combes Dernières entrées 2009, année sacerdotale L'Encyclique sociale Obama et l'Eglise 28 avril: L'Aquila Père Scalese Quatre ans de Pontificat

Et pourtant, en ce temps-là...

les mammifères bipèdes n'étaient pas en surnombre… (12/6/2009)

Carlota m'envoie une réjouissante (et j'ajoute même, pour mon opinion personnelle, formidable!) réflexion sur la mode écolo-bobo, illustrée par ce petit dessin "d'une terre bien polluée avec effets de serre au maximum".
--------------------

Les écologistes et leurs théories pour le moins dirigistes (pour ne pas dire totalitaires), nullement étayées au niveau scientifique, drainent des individus souvent en provenance des classes aisées qui traverseraient tout Paris pour trouver une nourriture bio mais roulent en 4X4, ou bien ont des vélos, mais n’ont pas trois heures de transport en commun journalier pour gagner leur vie.
Ces partisans des énergies renouvelables qui préfèrent sans doute voir des éoliennes fabriquées en Allemagne et installées à grand frais en France, de belles terres arables couvertes d’immenses panneaux solaires, n’hésitent probablement pas à acheter des produits y compris alimentaires en provenance de contrées lointaines (produits qui ne sont pas venus à dos de chameau ou en pirogue à voile et qui ont été fabriqués ou cultivés par des ouvriers ou paysans pauvres et mal outillés).
Cela ne les dérange pas non plus de voir les prix des céréales augmenter (cf le prix de la « tortilla » de maïs au Mexique) parce qu’ils veulent que leurs autos roulent au bio-carburant (mais aussi conserver leurs champs pétrolifères de proximité en réserve).
Ces écologistes ont bien profité et continueront à profiter des dividendes de la surconsommation mais veulent à tout prix empêcher un soit disant effet de serre surtout quand la pollution vient des pays pauvres qui veulent s’industrialiser…

Gentil bébé ibère

en voie d'extinction (clic!)

Cet engouement égoïste traduit en plus un énorme malaise existentialiste qui fait que les intéressés projettent leurs maux personnels sur les autres, notamment sur les enfants à naître qui même s’ils ne sont, soit disant, pas désirés, ont néanmoins le droit de vivre au même titre que ceux qui sont déjà nés.
Ces défenseurs de la nature déifiée militent aussi pour l’enfant quand on veut et pas quand on peut, la médecine pour les riches avec le clonage, les bébés thérapeutiques, la « location » d’utérus, etc. mais ils sont farouchement hostiles aux OGM contre-nature, à la chasse et aux tests pharmaceutiques sur les gentilles petites souris blanches.

Quand j’étais petite, je sais il y a au moins un demi-siècle le mot écologie n’existait pas mais les principes d’économies, le respect de la nature et du travail des autres, étaient enseignés même dans les plus petits détails de la vie. Tous ces exemples au quotidien donnés par les parents et encore plus les grands-parents étaient de magnifiques apprentissages de la responsabilité individuelle au sein de la famille.
Depuis lors, on me dit à grand renfort de publicité à la télé, comment je dois me comporter y compris en ce qui concerne la reproduction car la terre deviendrait trop encombrée de petits mammifères bipèdes. Mais, je dois être une dinosaura matrona, alors en matière de disparition de l’espèce il me semble que j’ai une certaine expérience de la chose !

Carlota

A propos du phénomène Michael Jackson Le Pape musicien