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Le Pape acteur contre le Pape professeur


En voilà assez: réaction à une interviewe d'un père jésuite, sur le site
Radio Praha en français, (27/9/2009)

Lu sur ce site de la radio tchèque en français, via le FC:
(ce site a consacré un dossier à la visite de Benoît XVI: ici )




Sans parler de la critique feutrée contre la "piété populaire" décidément mal vue dans un certain milieu ("n'y aurait-il pas eu de lieux symboliquement plus importants"... lesquels?), une critique vraiment pas nécessaire venant d'un clerc dans un pays qu'on dit hyper-déchristianisé, en voilà assez de ces absurdes comparaisons (Benoît XVI règne quand même, et magnifiquement, depuis plus de quatre ans, il faut le rappeler, et ce méchant brouet sent vraiment le réchauffé!) qui ne font que du tort à l'Eglise, et même aux deux papes.

Pour ma part, je refuse d'opposer un Pape à l'autre. Il se trouve que Jean-Paul II n'a pas vraiment éveillé chez moi la même émotion que Benoît XVI, c'est ainsi, et je sais que je ne suis pas la seule. C'est donc qu'on peut penser autrement.
Mais opposer l'acteur au professeur, c'est aussi opposer les mots écrits (immortels) au geste (éphémère), et c'est ce que font comme par hasard ceux qui veulent déprécier Benoît XVI - et critiquer les orientations qu'il donne à l'Eglise; mais c'est surtout un boomerang qui peut se retourner contre Jean-Paul II, puisque la performance de l'acteur est par définition destinée à l'oubli, faute de spectateurs. Dans les siècles, que restera-t'il de l'acteur? Alors que le professeur pourrait bien devenir un docteur de l'Eglise.
De toutes façons, le professeur n'est certes pas un acteur, mais c'est un homme extraordinairement touchant et attachant.

Bref, c'est à Benoît XVI, l'objet de ce site, que je rends ici hommage.
Mais sans pour autant critiquer Jean-Paul II, en insinuant "heureusement, Benoît est venu"...

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