Concert à Rome
le 8 octobre prochain, en présence du Saint-Père, pour commémorer le 70ème anniversaire du déclenchement de la seconde guerre mondiale: une initiative du cardinal Kasper. (2/10/2009)
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"Les jeunes contre la guerre", titre du Concert de l'InterRegionales Jugendsinfonieorchester, qui se tiendra dans l'auditorium de la Via della Conciliazione en présence du Pape, le jeudi 8 Octobre dans le cadre des événements promus pour commémorer le 70ème anniversaire du déclenchement de la seconde Guerre mondiale et 20 ans après la chute du Mur de Berlin.
L'événement a été présenté ce matin dans la Salle de presse du Vatican par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l'unité des chrétiens, avec l'ambassadeur d'Allemagne auprès du Saint-Siège, Hans-Henning Horstmann.
Parce que le rappel tragique de la guerre, pourrait intéresser non seulement ceux qui en ont vécu les horreurs, mais aussi les jeunes et ceux qui veulent apprendre les leçons du passé pour créer un monde meilleur. D'où l'idée - a expliqué le Cardinal Kasper - d'un concert festif, organisé par le Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, par la Commission vaticane pour les relations religieuses avec les Juifs, par l'ambassade d'Allemagne auprès du Saint-Siège et par le Forum culturel européen Mainau, sous le patronnage du Comité juif international pour les consultations interreligieuses. De jeunes musiciens de 10 pays dirigé par Jochem Hochstenbach et Wolfgang Gönnenwein, interpréteront la musique de Gustav Mahler et de Felix Mendelssohn-Bartholdy, enrichie par des textes de la littérature allemande, et deux poèmes écrits par des enfants internés dans des camps de concentration. Les textes seront lus par l'acteur Klaus Maria Brandauer, aux côtés de la soliste Michelle Breedt.
"Le dialogue est la seule alternative à la guerre", a déclaré le cardinal Walter Kasper, rappelant que c'est justement des cendres de la Seconde Guerre mondiale qu'est né le mouvement œcuménique:
«Le mouvement œcuménique, montre comment des voisins belligérants, qui se sont déchirés mutuellement dans des guerres religieuses, sont devenus frères dans le Christ aujourd'hui et contribuent à la réconciliation des peuples et des nations. Tout aussi important à souligner, le fait que, malgré un passé tragique et douloureux, la collaboration entre les chrétiens et les juifs d'aujourd'hui se fonde sur des bases solides ».
"Même les doutes et les difficultés - a ajouté le cardinal - peuvent être surmontés dans le respect et la sympathie mutuelle" Mais pour tout cela, la prière constante et les efforts quotidiens sont indispensables "
«Chacun de nous peut contribuer à sa manière au dialogue et à la réconciliation. Même à travers la musique. "
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Deux réflexions:
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Ne boudons pas notre plaisir... et surtout celui du Saint-Père: Benoît XVI assistant à un concert, c'est à chaque fois l'occasion de voir de belles images et d'entendre un critique musical éminent délivrer un commentaire mémorable.
Néanmoins...
- D'abord, ne pourrait-on en finir avec les commémorations?
Pour dire comme le Père Scalese (Père Scalese: réponse argumentée... ): "J'ai l'impression que le passé devient souvent une excuse pour ne pas parler du présent: nous continuons à condamner le nazisme et le communisme, mais il nous est difficile d'exprimer une opinion critique sur le présent, comme si nous vivions dans le meilleur des mondes possibles. Souvent, nous ne réalisons pas (ou faisons semblant de ne pas nous en rendre compte) les limites de ce régime et nous continuons à déplorer des régimes que l'histoire a déjà définitivement jugés".
Il me semble que cette réflexion vaut aussi dans ce cas...
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- Ensuite, la dernière intervention publique du cardinal Kasper remonte à ma connaissance à l'épisode dit "Williamson bis" (De Suède, manoeuvres contre le Pape ). Le cardinal allemand, interrogé par la télévision suédoise pour une émission dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'avait pas pour but d'encenser le Saint-Père, avait accepté de répondre (!!), laissant entendre que lui-même connaissait les opinions de Williamson, mais que personne ne l'avait consulté:
Je cite Golias: Un cardinal allemand de Curie, Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, affirme sans la moindre hésitation que les sympathies de Williamson avec le négationnisme étaient largement connues au Vatican. Il s’étonne donc, et le verbe est faible, que la Commission Ecclesia Dei soit restée dans le brouillard.
Le bon cardinal prie constamment pour "surmonter.. les doutes et les difficultés dans le respect et la sympathie mutuelle". Mais il a manifestement la prière sélective.
