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Télégramme du Pape à Silvio Berlusconi

... après son agression, dont les médias de chez nous ont fait un compte rendu scandaleusement partisan. (14/12/2009)

L'agression dont Silvio Berlusconi a été victime, la profession d'innocence, ou d'irresponsabilité faite pas les medias pyromanes, mais surtout leur méchanceté à peine voilée (ce matin, le site du Monde.fr annonçait un simple "coup de poing au visage", alors que le direct video diffusé sur plusieurs sites, témoigne de la violence de l'agression, et je viens de trouver un reportage scandaleux et ahurissant ici: http://www.20minutes.fr/.. (*)) m'inspirent à la fois de la sympathie (je me répète) pour le "Premier" italien, qui n'a pour moi que le défaut de ne pas se couler dans le moule de nos fausses élites, et de l'indignation pour la "couverture": qu'aurait-on entendu si quelqu'un s'était seulement permis de marcher sur les orteils du précieux Obama!! attentat raciste, sinon crime de lèse-majesté. Au point qu'il faudrait sans doute inverser la célèbre "morale" de la Fontaine: "selon que vous serez puissant ou misérable" (etc..)

Je sais que le Saint-Père a de la sympathie pour Silvio Berlusconi.
Après de nombreuses polémiques soulevées (et pas seulement relayées) par le groupe de presse qui soutient (doit-on dire ainsi?) l'Espresso et La Repubblica, ainsi que leurs clones français et d'ailleurs, je me souviens de cet épisode: le Saint-Père était sur le point de s'envoler pour son voyage en République tchèque, et l'usage veut qu'à chacun de ses voyages, un membre du gouvernement italien l'accompagne à l'aéroport de Ciampino, d'où décole l'avion papal. Silvio Berlusconi, de retour du G20 a fait en sorte que son avion arrive à temps pour qu'il puisse saluer le pape: Berlusconi: j'ai couru dans le ciel.
Un geste de gentillesse et de respect (et non pas d'opportunisme politique, navrée pour ceux qui le croient) que je garde dans mon coeur.

Lundi 14 Décembre 2009
Source: agences italiennes
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Télégramme de proximité du Pape à Silvio Berlusconi: agression déplorable, souhait de prompt rétablissement

Le Pape Benoît XVI a envoyé un télégramme à Silvio Berlusconi, dans lequel il a exprimé «réconfort» et «proximité paternelle» après l'attentat d'hier. Benoît XVI parle d'une attaque «déplorable», celle subie hier à Milan par le premier ministre. Le Télégramme - selon la salle de presse du Vatican - a été envoyé et signé par le Secrétaire d'Etat le Cardinal Tarcisio Bertone. Dans le message, le pape exprime à Berlusconi le souhait d'une prompte guérison. Une préoccupation exprimée hier soir par le directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, le père jésuite Federico Lombardi, notant que "l'agression est très grave et inquiétante, qui montre un réel danger que de la violence des mots on passe à la violence des faits. Toute violence - a t'il ajouté - doit être fermement condamnée par tous les partis politiques et les différentes composantes de la société. "

(*) Un article vraiment scandaleux sur ce site
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Le président du Conseil pourrait faire fructifier politiquement l'incident...
Levée de son immunité judiciaire, mise en cause par des mafieux repentis, manifestation monstre à Rome il y a deux semaines réclamant sa démission… Silvio Berlusconi se targue régulièrement d’être le leader le plus apprécié d’Europe, mais il enchaîne les déconvenues sur le plan intérieur. Son agression pourrait lui donner une occasion en or de resserrer les rangs dans sa majorité.

«Se poser comme victime est un des grands ressorts de l’action de Silvio Berlusconi. Il est victime des magistrats, de l’opposition, des médias… qui s’acharnent alors que lui ne pense qu’à l’Italie et aux Italiens, explique Marc Lazar, professeur à Sciences Po Paris. Là, il est effectivement victime d’un attentat et on peut lui faire confiance pour en tirer profit, surtout dans cette période de grande tension.»

Soutien de l’ensemble de la classe politique

Depuis dimanche, les rancœurs sont rangées au placard et les marques de soutien de l’ensemble de la classe politique affluent. Du porte-parole du Vatican au leader du Parti démocrate, tous dénoncent cette agression. Même le «peuple violet», le mouvement de bloggeurs qui a lancé le «No Berlusconi day», rappelle que la base de son action est la «non-violence».

Pas «seulement le geste d’un fou»

«En Italie, tout acte de violence remue des souvenirs des années de plomb (décennie marquée par des attentats de l’extrême gauche et extrême droite). C’est pour cela que même l’opposition est allée à son chevet, pour éviter au maximum une nouvelle agression», rappelle Marc Lazar.

Mais cette harmonie risque de ne pas durer. «On pourrait espérer qu’une réflexion collective pour stopper cette tension prenne place, mais déjà les gens se déchirent pour manifester leur joie ou leur colère», analyse Massimo Nava, journaliste du Corriere della Sera.

Jeu de lancer de statuette

Les groupes appelant au génie de l’agresseur fleurissent sur Facebook, un " target=_blank rel=nofollowjeu de lancer de statuette vient d’être créé et certains demandent à une mise en perspective de ce nez cassé. Mais les alliés de Berlusconi n’en démordent pas. Ils assurent que «ce geste n’était pas seulement celui d’un fou» -l’agresseur est soigné depuis dix ans pour troubles psychiatriques- et qu’il existe un vrai risque d’émulation. Possiblement nourri par la gauche.

Un doute que va entretenir Berlusconi, selon Marc Lazar. «La stratégie de la tension permanente va continuer car Berlusconi risque de voir arriver de nouvelles assignations en justice, de perdre ses alliés... Il veut rester en permanence au centre de l’attention et toute cette actualité va lui permettre.»

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