Jean, qui a posé sa tête sur le coeur du Maître
De la catéchèse du 21 octobre, consacrée à Bernard de Clairveaux (21/10/2009)
Le Saint-Père a consacré sa catéchèse d'aujourd'hui au français Saint Bernard de Clairveaux, "l’un des plus grands Docteurs de l’Eglise", ayant vécu entre la fin du XIe et le début du XIIe siècle.
En attendant la traduction complète de la catéchèse , j'ai relevé ce paragraphe sublime: un avertissement aux "catholiques adultes" et aux théologiens dont l'éloignement de la prière a desséché la foi?...
Je me suis souvenue d'une catéchèse du 24 octobre 2007 sur Saint-Ambroise , où il avait déjà dit:
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Celui qui éduque à la foi ne peut pas risquer d'apparaître comme une sorte de clown, qui récite un rôle "pour faire son métier". [..] il doit être comme le disciple aimé, qui a posé sa tête sur le coeur du Maître, et a appris là la façon de penser, de parler, d'agir.
Extrait de la catéchèse
(Ma traduction)
Parfois, nous essayons de répondre aux questions fondamentales sur Dieu, l'homme et le monde avec les seules forces de la raison.
Saint Bernard, au contraire, fermement ancré dans la Bible et les Pères de l'Eglise, nous rappelle que sans une foi profonde en Dieu, nourrie par la prière et la contemplation, par une relation intime avec le Seigneur, nos réflexions sur les mystères divins risquent de devenir un exercice intellectuel vain, et perdent leur crédibilité.
La théologie renvoie à la "science des saints", à leur intuition des mystères du Dieu vivant, à leur sagesse, don de l'Esprit Saint, qui deviennent le point de référence de la pensée théologique.
Avec Bernard de Clairvaux, nous devons aussi reconnaître que l'homme cherche mieux et trouve plus facilement Dieu "par la prière que par la discussion".
Finalement, la figure la plus vraie du théologien et de l'évangéliste reste celle de l'apôtre Jean, qui a posé sa tête sur le cœur du Maître.
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