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La lettre de Jeannine du 23 août


Chère Béatrice,

C'est toujours avec plaisir que je vous retrouve sur votre site avec les nouveautés que vous nous offrez. Votre séjour à Castel Gandolfo vous a comblée, je le lis dans votre sourire, votre attitude, dans les nombreuses photos que vous avez prises et dans le commentaire qui les accompagne. (...)

J'ai beaucoup aimé le courrier de votre lecteur camerounais. Ce qu'il dit est très beau et non conventionnel, il mérite de grandes félicitations. Je ne me lasse jamais d'entendre parler en bien de notre Saint-Père. Il ne faut pas que j'oublie le beau cadeau de Gloria qui nous enchante avec ses collages, la lettre de Charlotte ... et le billet du cérémoniaire très touchant lorsqu'il parle de Jean-Paul II. Je suis fermée au mysticisme, incapable de décoller vers de telles hauteurs. J'ai lu beaucoup de livres sur le sujet et certains cas m'ont laissé un goût d'exaltation, à la limite de l'émotionnel incontrôlable. Je ne suis pas admirative de l'extrême quel que soit le domaine, pourtant je me sens très proche de Benoît XVI qui est aussi un grand mystique.
J'admire sa foi immense, sa capacité à s'immerger dans la prière incessante, ses profondes méditations mais, pour moi, il reste très humain, sans exaltation,discret, avec les pieds bien sur terre, tout ce que j'aime.
Son sourire me fait chaud au cœur, tantôt un peu timide, tantôt épanoui, malicieux, parfois empreint de gravité mais toujours accompagné de ce regard vif, mobile qui pénètre celui qui tend la main et tourne son visage vers lui. Le rire de notre Saint-Père, spontané, traduit bien la joie intérieure et la paix qui l'habitent.
Je ne le connais que par les directs et les photos pour le physique et à travers ses textes pour le côté intellectuel et doctrinal. Je le perçois comme une personne fragile avec une grande force intérieure. Entouré d'une foule bruyante, enthousiaste, il paraît parfois un peu déconcerté mais dès qu'il parle on retrouve l'assurance que lui donne la foi source de sa vie. Il ne mène pas l'Eglise selon les désirs variés et fluctuants du troupeau mais selon ce que l'Esprit lui inspire . Son temps est rythmé par : prière, méditation travail.
Il y a bien sûr pour rendre tout cela "humainement" vivable: la musique qui permet à ce mélomane averti de trouver joie, sérénité, détente soit en jouant du piano, soit en assistant à des concerts qu'il commente, dans ses remerciements, avec un brio incontestable; ses livres, des amis, auxquels il ne peut sûrement pas consacrer tout le temps qu'il souhaiterait mais en les lisant il conjugue le plaisir de la lecture et l'acquisition de nouvelles connaissances pour son enrichissement personnel et pour son ministère; son frère, ses amis, ceux qui lui sont proches.
Cet intellectuel de haute volée doté d'humilité non contestable, de beaucoup d'humanité (n'en déplaise à ceux qui resservent toujours les mêmes clichés) , de sensibilité dissimulée derrière une grande réserve, a une carapace faite de la foi enracinée au plus profond de lui; elle lui donne patience, prescience, courage pour aller à contre-courant.
Si les angélus à Castel Gandolfo me remplissent de joie parce que l'atmosphère est plus que chaleureuse, débordante d'enthousiasme et d'affection envers notre Benoît, je reste persuadée que cette fête si elle touche le cœur de Joseph Ratzinger gêne le Pape Benoît XVI qui ne veut pas de la personnalisation de sa fonction.

Comme de bien entendu les journalistes ont saisi l'opportunité de l'angélus du 9 août pour remettre sur le devant de la scène des vieilleries désobligeantes que j'appelle de la diffamation (voir ici: idée fixe, et incroyable mauvaise foi). Dans leur incurie ils persistent et signent. Leur haine est telle, leur besoin de salir si grand qu'ils ne prennent même pas la peine de modifier leurs textes suite à toutes les explications qui leur ont été fournies. Ils ont "leur" vérité et c'est celle qu'ils donnent en nourriture aux citoyens qui les écoutent et les lisent en les prenant pour paroles d'évangile. Benoît XVI n'a jamais fait mystère de ses origines et le fait d'être allemand n'est pas un sujet tabou pour lui. Polémique, polémique, mon beau souci!!
Le silence assourdissant qui a accompagné la parution de Caritas in Veritate est une autre preuve de leur nullité, mais qu'auraient-ils pu en dire?
Les politiques ne valent pas mieux : Xavier Darcos a traité le Pape de criminel suite à l'affaire du préservatif mais le loue pour l'Encyclique. Dites-moi comment le même homme peut être à la fois un criminel de l'humanité et un auteur valable pour un texte social, économique et religieux, j'y perds mon latin. Tous des girouettes qui réagissent au moindre souffle de vent et sont capables de démolir une personne pour faire chorus avec le courant dominant : de la lâcheté à mes yeux.

Le poignet de Benoît XVI a été déplâtré dans les délais annoncés ; dire qu'il a été délivré de cet appareillage me paraît excessif.
Certes il a été gêné mais pas prisonnier et il a su mettre à profit ce temps de repos imposé. Il faut noter qu'il a rempli toutes les obligations qui étaient fixées. Il a pu porter attention à tant de sujets qui le préoccupent et leur consacrer prière et méditation. Il insiste beaucoup sur la formation des prêtres et ce qu'ils doivent rechercher: la proximité avec Dieu. En cette année sacerdotale le sujet est d'une actualité brûlante.
(..)

Jeannine

Les sacristains de la blogosphère Dans le sillage de Benoît XVI