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Les évêques de Ghardar...

et le réchauffement de la planète.
Formidable réflexion de Carlota, à propos du
billet du Père Scalese (12/9/2009)


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Ah, que j'aime le papier du Père Scalese qui ne se dit pas l'Eglise mais qui parle tout simplement en homme de raison et de foi. Et qu'il est bon de garder son bon sens même s'il est trop rarement partagé face aux déferlantes parano-médiatico mais surtout politico-commerciales (*) qui nous promettent l'apocalypse pour demain. Mais je vous ai déjà envoyé suffisamment de petits courriers un peu irrévérencieux à ce sujet concernant notamment ma maman dinosaure et ma soupe aux choux pour que vous vous doutiez plus de ma résistance atavique aux charlatans qui exploitent la peur des nantis de la planète pour avancer leurs pions.
[Relire ici: Environnement... et humour, et aussi Et pourtant, en ce temps-là...]
Ce qui ne veut pas dire bien sûr qu'il n'y ait pas des remontées des eaux dans certains parties du globe, une désertification à un autre endroit, un refroidissement encore ailleurs, sans que pour autant il faille stopper toute activité, voire même si nécessaire tout sacrifier (et surtout les habitants des pays pauvres qui n'ont sans doute pas besoin d'accéder à l'électricité produite par les centrales thermiques très nocives pour le réchauffement de la planète) à une déesse terre bien ingrate puisqu'elle semble demander le sacrifice de ses enfants. J'en frémis d'horreur, un vrai film de science-fiction catastrophe. Et sûrement un bon scénario vendeur !

A contrario, comment pourrions nous demander à l'Église de soutenir des idéologies qui ne placent pas l'Homme à la première place de la Création?
D'autant qu'avec son expérience millénaire elle ne risque pas de se lancer sur des extrapolations hasardeuses concernant la modification du climat ou le réchauffement de la planète.
Ce qui me fait penser et j'en suis presque sûre qu'il peut y avoir dans les archives du Vatican quelques petits billets d'un des évêques de Gardhar (**).

Et parce que j'ai vraiment lu avec beaucoup d'attention un petit livre (Le singe de Darwin ) qui tord lui aussi le cou aux certitudes à la mode, je vais de nouveau en extraire deux citations dont l'une d'un grand savant de son époque et dont on se rappelle encore le nom (ce qui ne sera pas forcément le cas de certains d'aujourd'hui !):

« Savoir, c'est la science ; croire savoir c'est l'ignorance » (Hippocrate, - 460-656 Av JC)
« Nous ne devons pas affirmer sans réflexion l'inconnu comme connu » (St Augustin, 354-430 ap JC).

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(*) Je pense notamment à l'organisation Greenpeace qui possédait un temps (et grâce à un financement qui n'était pas vraiment européen) des bateaux capables d'affronter des marines de guerre (arborant notamment les couleurs de la France) et qui avait tendance à ne pas voir le nucléaire d'Outre-Atlantique. Par contre, les éoliennes semblent être beaucoup fabriquées en Allemagne, avec un certain métal provenant dit-on d'un minerai rare à 80% chinois.

(**) Ghardar a été le siège d'un évêché de 1126 à 1377. C'était la principale ville de la Terre Verte ou Groenland, à l'époque fortement peuplé d'Européens scandinaves depuis sa découverte au Xème siècle par Eirikr Thorvaldson dit le Rouge, aujourd'hui Nuuk ou Godthåb en danois, sauf erreur de ma part. Le Groenland, toujours danois, est désormais un territoire possédant une large autonomie. Il m'est paru intéressant de nous souvenir des premiers évêques de cette région à quelques jours du congrès de Copenhague.

Néo-paganisme et défense de la vie Pourquoi Bagnoregio