Pie XII et le petit garçon acteur
Une image insolite du grand Pape auquel Benoît XVI a délivré l'indispensable "laisser-passer" vers la gloire des autels. Carlota (21/12/2009)
J’avais lu en son temps le formidable ouvrage du Père Blet récemment disparu sur le Pape Pie XII (éditions Perrin, 1997), et plus récemment le livre du Rabin David Dalin, « Pie XII et les Juifs, le mythe du Pape d’Hitler » sorti en 2005 aux États-Unis, mais traduit et édité en français en 2007 (Ed Tempora).
Bien sûr je me réjouis de la toute récente décision du Saint Père.
Mais j’avoue que si elle peut surprendre - car elle n’avait pas été annoncée - elle ne faisait dans mon esprit, à plus ou moins longue échéance, aucun doute, compte tenu des immenses vertus du Pape Pie XII, et de ce qu’en sait bien sûr l’actuel Souverain Pontife.
Je me doute néanmoins que cette décision va encore entraîner moult attaques calomnieuses dans les médias et je me contrarie évidemment beaucoup d’une telle injustice qui malheureusement n’est pas le fruit du hasard.
Aussi je me permets de citer les deux dernières phrases de l’ouvrage du Rabin Dalin :
« Il en est en 2005 (date de la rédaction du livre mais l’on pourrait sans doute dire de même en 2009 ou 2010) comme il en était dans les années 1930 et 1940 : la papauté était et est amie du peuple juif. Ceux qui veulent nier cela démentent l’Histoire, et, pire encore, ils masquent le véritable mal antisémite de notre époque ».
Et concernant Pie XII je me permets ajouter à mon courrier, une photo trouvée sur la toile et que j’aime beaucoup (elle avait fait le tour du monde à l’époque).
L’on y voit le Souverain Pontife s’entretenir avec le petit acteur espagnol Pablito Calvo, héros du magnifique film « Marcelino, pan y vino», réalisé en 1955 par un cinéaste hongrois d’ascendance juive, Ladislao Vajda (1906-1965).
Ce cinéaste, réfugié au tout début des années 40 en Espagne, y fera une grande partie de sa carrière et s’attachera souvent à filmer le monde de l’enfance. En cette période de Noël, l’affiche « Marcelin, pain et vin » reste toujours aussi belle et émouvante.
Carlotta, 20 décembre
