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Le Pape est en forme, dixit John Allen

Et c'est Sandro Magister qui fait le résumé. (5/1/2010)

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Le billet hebdomadaire de John Allen daté du 30 décembre dernier avait attiré mon attention (je n'ai pas traduit, car trop d'idiomes me résistaient, et je n'avais pas envie d'y passer des heures).

Avec cette manie de l'analyse chiffrée et des statistiques qui le caractérise, John Allen étudie "mathématiquement" (ce qui est une drôle d'idée, sur ce sujet, mais au fond, pourquoi pas, elle a le mérite d'une apparence d'objectivité), i.e. chiffres et diagrammes à l'appui, "les plus grandes histoires du Vatican de la décennie", occasion pour lui d'analyser la couverture médiatique des deux derniers Papes par les medias américains, et d'en donner une grille de lecture.

Echantillon...


Les trois faits majeurs, selon JA, sont sans surprise:


Et les autres faits saillants sont:


Le meilleur de l'article de John Allen est pour moi dans sa conclusion -familière, mais sympathique:
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(..) il n'y a que peu d'indications que Benoît XVI soit au bord du déclin.

Comme j'aime à dire, les machines Allemandes sont construites pour durer. La façon dont Benoît XVI a rebondi à partir de cette collision la veille de Noël semble suggérer qu'il est remarquablement résistant pour un type de 82 ans ... mais, bien sûr, je ne suis pas médecin.

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Sandro Magister consacre à l'article de son confrère américain un billet dans son blog, et il résume en 15 lignes les 3 pages roboratives de ce dernier.

L'article de Sandro Magister.
(Ma traduction)

Ratzinger, "en hausse".
L'hosanna des médias américains
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A entendre John Allen, numéro un des vaticanistes américains, la nouvelle de la veille de Noël, ce n'est pas tant la chute de Benoît XVI, mais plutôt la rapidité avec laquelle il s'est relevé, miraculeuse pour un vieil homme (ndt: je n'aime pas!!) de son âge et sa façon de reprendre tranquillement la célébration.

On est loin d'une fin de règne.
Allen a passé scientifiquement en revue les médias américains au cours des dix dernières années et constaté qu'en termes de couverture médiatique, le pape Joseph Ratzinger ne fait pas du tout mauvaise figure face à son explosif (flamboyant?) prédécesseur. Et même, il lui arrive de le battre.

Si Jean-Paul II garde l'avantage dans les reportages télévisés, Benoît XVI le dépasse la presse écrite, là où les idées comptent plus que les photos. Il y en a qui prétendent que le "penseur" Ratzinger est encore plus "taillé" pour la communication via l'Internet.

En outre, la couverture médiatique accordée au pape actuel par les Etats-Unis n'est pas hostile, mais dans l'ensemble amicale. Un test sans précédent est constitué par les trois messes transmises intégralement et en direct par CNN au cours du voyage de Benoît XVI aux Etats-Unis.

Eric Zemmour sur Pie XII Une sérénité inouïe