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La "conversion" du Cardinal Martini

C'est peut-être l'Esprit-Saint. Un article de Paolo Rodari, "Le rêve de Jérusalem" et quelques archives (7/1/2010)

La semaine dernière, le livre co-écrit par le cardianl Martini (avec un autre jésuite, l'allemand Georg Sporschill) , traduit en français sous le titre "Le rêve de Jérusalem" m'est littéralement tombé dans les mains dans une grande librairie "catholique" parisienne (où, je dois le dire, le pape Benoît XVI n'a droit qu'à quelques miettes alors que les "pensées" de Soeur Emmanuelle occupent des vitrines entières, et que les caricatures injurieuses de Plantu sont exposées bien en évidence à l'entrée du magasin).
Je l'ai acheté, l'ai lu rapidement dans le train -cela se lit réellement comme un roman de gare- et je me suis dit que, Dieu merci le cardinal Martini n'était pas Hans Kung, qu'il s'agissait malgré tout d'un sage, et que certains de ses propos, très beaux, auraient pu être de la plume de Joseph Ratzinger.
Il parle avec beaucoup de sensibilité de la prière, de l'amour, des jeunes, de la vieillesse - dont il fait l'expérience- pour laquelle il a cette formule magnifique et extraordinairement émouvante:
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J'ai dépassé les quatre-vingts ans; à cet âge, on peut faire quelques calculs. Nous savons combien d'années sont données à l'homme. Si l'on en croit la Bible, atteindre un âge élevé revient à avoir quatre-vingts ans (psaume 90). Ce calcul comporte une certaine inquiétude. Il s'ensuit que l'on prévoit de tout faire, dans le travail et dans les rapports humains, pour que tout continue convenablement. Ce que je commence, d'autres doivent pouvoir le continuer.
Cela me fait réfléchir lorsque je vois comment de vieilles personnes tombent malades, éprouvent des douleurs et dépendent d'autrui. S
elon une histoire indienne, la vie se déroule en quatre phases. D'abord nous apprenons, ensuite nous enseignons; puis nous nous retirons et apprenons à nous taire; dans la quatrième phase, l'homme apprend à mendier.
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Oui mais... après, le cardinal tient des propos "tolérants". Sur l'euthanasie, la sexualité, le sida, le célibat sacerdotal, la pratique de l'homosexualité, les "couples de fait", la cohabitation avant le mariage, et surtout la contraception dans le couple (contre l'encyclique, "Humanae Vitae" de Paul VI) il est TOLERANT. Une attitude qu'on attendrait d'un responsable politique de gauche ou de centre-gauche - cf Bayrou- mais pas forcément d'un cardinal de l'Eglise catholique romaine.

Bref, comme cela a été dit souvent dans ces pages, le cardinal a été recruté par les medias comme anti-pape (et non ante-pape, comme il s'est défini lui-même) et il est possible qu'au soir de sa vie, il en ait assez.
Les progressistes qui l'ont enrôlé sous leur douteuse bannière (en dernier, c'était le comité de la jupe) vont peut-être devoir se trouver un nouveau "hérault".
C'est du moins ce que met en évidence cet article très long et très fouillé de Paolo Rodari dans Il Foglio.
Rappelons que depuis juin dernier, le cardinal Martini tient une rubrique hebdomadaire d'échange avec le public, dans le plus grand quotidien italien, qui, pour être classé au centre-droit, n'est pas précisément un bulletin paroissial.

Martini Dry : étude raisonnée de l'ultime saison spirituelle d'un "ante-Pape" qui use de sagesse, de prudence et de malice dans la défense de ses idées
5 janvier 2010
Source:
Paolo Rodaari
Ma traduction.
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C'est depuis le 23 Juin dernier que l'archevêque émérite de Milan, Carlo Maria Martini, 83 ans en Février prochain, tient une rubrique consacrée à la foi dans le Corriere della Sera, répondant aux questions posées par les lecteurs. Le ton des réponses est inimitable: des interventions sur des problématique, farcies de "si", de "mais", et de "peut-être", comme s'il ne voulait pas heurter les sensibilités de ceux qui s'approchent de ce qu'il écrit.

Mais en même temps, rien à voir avec le Martini première manière, le bibliste et l'exégète jésuite et qui a servi pendant vingt-deux ans (1980 à 2002) dans le diocèse le plus riche d'Italie et peut-être le plus prestigieux au monde: Milan. Celui, en somme, qui à la prédication rigoureuse de Joseph Ratzinger, et surtout à celle prophétique mais aussi cristalline de Karol Wojtyla opposait méthodiquement des pages de discours et d'interviews remplies de doutes et de zones grises.

Surtout quand les enjeux étaient les thèmes de la vie, la naissance et de décès, Martini intervenait, en lançant des idées-manifestes que la plupart des gens considéraient comme une opposition nette au magistère pétrinien. C'est ainsi que beaucoup lisaient les propos de Martini qui retournaient systématiquement l'entière «Evangelium Vitae» des deux papes.

Que le Martini seconde manière soit différent du premier Martini, ce sont les textes qui le disent. Les interventions figurant dans les sept pages de réponses aux lecteurs que le Corriere lui a offertes de Juin à ce jour. Et, en même temps, c'est quelqu'un qui connaît bien Martini qui le dit: Massimo Introvigne, directeur du Centre d'études sur les nouvelles religions.
Massimo Introvigne est Turinois comme l'archevêque émérite de Milan: "Je connais Martini depuis l'époque où il n'était pas cardinal et où je fréquentais le collège des jésuites de Turin", dit-il. "Puis je l'ai fréquenté quand il était recteur de l'Institut biblique pontifical. Il n'a jamais été un progressiste comme Hans Küng ou Edward Schillebeeckx. Martini, contrairement à d'autres, ne pense pas que l'éthique catholique est fausse. Il ne pense pas que la morale catholique doive être démolie. Simplement, il voit devant lui la dérive séculariste qui rejette et refuse la morale catholique. Et alors, il pense qu'ajuster la morale à laquelle il croit lui aussi, à la morale laïque peut aider l'Eglise à récupérer des positions, des fidèles. Martini, en somme, est une progressiste pratique, pas théorique. Son erreur est d'ordre sociologique: c'est la même erreur que fait l'Eglise épiscopale des Etats-Unis: elle s'ouvre aux évêques gays et lesbiens sous les applaudissements du New York Times et du Washington Post et ne se rend pas compte que, malgré les applaudissements de la presse laïque, chaque année, elle réduit ses membres de moitié".

Cependant, aujourd'hui, Martini est différent: il me semble que dans la section du courrier des lecteurs du Corriere on remarque beaucoup plus chez lui la nostalgie pour la morale catholique, pour l'éthique catholique à laquelle il croit malgré tout, plutôt que la volonté de l'adapter à l'esprit du temps .

La dernière rubrique de Martini sur le Corriere date d'il y a quelques jours.
En préambule, Martini étonne en allant à contre-courant. Ou plutôt, contre le courant qu'il a été autrefois parmi les premiers à parcourir. Les lecteurs lui parlent d'une Eglise qui ne peut plus reconnaître "la pureté et l'humilité de l'Evangile", une église qui ne sait pas procéder à des réformes "nécessaires, comme l'abolition du célibat des prêtres", une église "qui se meurt parce qu'il lui manque la passion et la souffrance".
Martini ne répond pas en disant que oui, tout cela est vrai, mais nous devons résister. Il n'attaque pas l'Eglise institutionnelle, qui devrait laisser de la place au peuple de Dieu, à l'activisme des laïcs, à l'envie d'action des fidèles de la base. Au contraire, il dit que selon lui, l'Eglise, l'Eglise de Benoît XVI, "n'a jamais été aussi florissante qu'elle l'est maintenant." Et pas seulement: "Elle peut exhiber une série de papes de très haut niveau" et des "théologiens de grande valeur et de grande épaisseur culturelle". Et encore: «En dépit de quelques inévitables tensions internes, l'Eglise se présente aujourd'hui unie et compacte, comme elle ne l'a peut-être jamais été dans son histoire."
Rien à voir, en somme, avec les déclarations du passé. Comme celles qui sont écrites dans «Conversations nocturnes à Jérusalem." Là, il se définissait comme un "ante-pape", "un précurseur et un préparateur pour le Saint-Père." Bref, celui qui dicte la ligne au pape, lui disant comment et de quelle façon se déplacer et agir.

Quand le 23 juin, Martini commence à travailler avec le Corriere, il rappelle sa devise épiscopale: "Reprise de la Règle pastorale de Saint Grégoire le Grand - dit-il - ma devise dit ainsi: "pro veritate adversa diligendo", autrement dit pour le service de la vérité, être prêt à aimer l'adversité. Aujourd'hui, la négation de la vérité prend souvent la forme de l'omission volontaire et coupable, conditionnée par la peur ou l'intérêt, voire la placidité: que le Seigneur me garde de ce piège."
Et, en effet, c'est à tous ces pièges, y compris ceux qui dans le passé l'ont conduit sur des terrains théologiquement boueux et parfois peu clairs, que Martini, semble vouloir se dérober à son dernier âge: non pas tant dans la saison d'exil absolu à Jérusalem (Martini a passé six ans en Terre sainte après sa retraite de Milan) que dans celle du grand cardinal qui, grâce à une proposition faite par le Corriere, redevient prêtre parmi les gens, pasteur de fidèles qui veulent lui voir résoudre toutes les questions, tous les doutes, même les plus insignifiants ou inhabituels. Il redevient simple prêtre, Martini, comme sans doute il n'a pas réussi à l'être quand il guidait Milan et se consacrait à travaers d'innombrables engagements à propager à travers les livres et les conférences son credo dans le monde entier.

Le 30 août, le titre de sa rubrique est le suivant: «Les divorcés et l'amour conjugal». Un lecteur lui dit aller à l'église tous les dimanches, mais s'abstenir de la communion parce que "je considère injustifié que l'Eglise catholique continue à exclure les personnes divorcées et remariées". Martini ne répond pas en utilisant les mêmes mots que ceux prononcés dans une conversation avec Armando Torno et Don Luis Verzé à Milan: là, il avait réclamé un Concile pour discuter à nouveau le «non» à l'Eucharistie pour ces personnes. Dans le "Corriere", il écrit que "nous devons tout faire pour sauver même les naufragés". Comment? "Il appartient à l'Eglise d'en décider. Nous pouvons seulement prier, souffrir et attendre ". Mais en même temps, il souligne qu'il est "important avant tout de ne favoriser en rien la légèreté ou l'infidélité, de promouvoir la persévérance, de défendre l'amour conjugal contre les dangers qui menacent sa pérennité."

Dans la dernière rubrique, la position du cardinal sur la présence de crucifix dans les salles de classe et autres lieux publics a surpris. Martini, qui au printemps dernier avait écrit que vis-à-vis de l'Islam, c'est avant tout l'Eglise qui "doit lutter contre les préjugés et les ennemis imaginaires" car "il ya des intégristes des deux côtés", dit autre chose dans le Corriere: "Tout le monde - écrit-il - doit tenir compte des traditions et des sensibilités des gens. Ceux qui vient de l'extérieur (de l'Italie) doivent apprendre et respecter tout cela". Et encore: le dialogue entre les religions doit présupposer "l'estime sincère pour les croyances et les traditions des autres. On ne demande pas du tout de mettre entre parenthèses ses propres croyances. "

A propos de "Conversations de nuit à Jérusalem."
C'est là que Martini développe une attaque lourde contre "Humanae Vitae" de Paul VI. Dans le livre publié en 2008, non sans de forts soutiens ecclésiastiques, distribué gratuitement par les revues des jésuites de Milan "Popoli" et "Aggiornamenti Sociali", et recensés avec enthousiasme sur ce dernier magazine par son directeur, le père Bartolomeo Sorge, et par Eugenio Scalfari sur Repubblica, Martini attaque frontalement la décision de Montini de publier l'encyclique. "Il l'a fait - écrit le cardinal - bien que déjà en 1964, une commission composée de spécialistes dans les domaines de la médecine, la biologie, la sociologie, la psychologie et la théologie eût présenté à Paul VI une vue d'ensemble sur les questions qui ont ensuite été traitées dans l'encyclique . Montini cependant, "avec un sens solitaire du devoir et conduit par une conviction personnelle profonde, publia le texte. Et il a soustrait sciemment ce sujet aux débats des Pères conciliaires; dans ce domaine il a voulu prendre une responsabilité toute personnelle". Martini dans le livre rappelle aussi Jean-Paul II qui "a suivi la voie d'une application stricte de l'encyclique: il ne voulait pas que des doutes surgissent sur ce point. Il semble qu'il ait même pensé à une déclaration qui assume le privilège de l'infaillibilité pontificale ». Et donc, il donne son avis: "après Humanae Vitae, les évêques autrichiens et allemands, et de nombreux autres évêques, ont suivi avec leurs déclarations d'inquiètude, une orientation que nous pourrions aujourd'hui poursuivre. Quarante ans de recul (une période aussi longue que le passage d'Israël dans le désert) pourraient permettre une nouvelle vision". Des mots lourds. Des mots qui n'apparaissent pas dans les réponses aux lecteurs du Corriere. Les thèmes de la vie et la bioéthique, les luttes sur l'avortement, l'euthanasie etc. ne figurent jamais dans les titres qui donnent le leitmotiv de la rubrique. Et on trouve à peine des passages explicites dans les textes. Et même, on n'en trouve pas du tout. Il suffit de penser, par exemple, que les derniers mots de Martini consacrés à la bioéthique sont en effet de cette année (Septembre 2009), mais se trouvent dans une critique d'un essai d'Ignazio Marino.

S'il y a martinien breveté, c'est bien Don Giovanni Nicolini. Originaire de Mantoue, c'est à Bologne qu'il a rencontré et fréquenté Giuseppe Dossetti. D'où la longue amitié avec Martini qui l'a soutenu dans le projet de fondation de la Communauté des familles de la Visitation. Don Nicolini, souligne que Martin, avant d'inaugurer sa rubrique du Corriere, "a toujours développé des interventions pleines d'audace spirituelle, mais jamais dures". Et maintenant, dans ce troisième âge de sa vie, " il continue dans cette ligne même si la sagesse de l'ancien prend le desssus. Je pense qu'il parvient à tout voir comme du haut d'une paix supérieure. Il réussit à offrir un jugement réaliste sur la vie de l'Église au-delà des polémiques.
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Il y a une certaine frange de l'Eglise qui revient périodiquement parler du problème du célibat des prêtres.
Ce n'est-ce pas un dogme, on le sait, mais une coutume que, cependant, à plusieurs reprises les papes Jean Paul II et Benoît XVI ont dit que l'Eglise ne voulait pas abandonner. Martini, au contraire, a souvent rappelé tout autre chose. Par exemple, c'est après ce qui est dit dans le dialogue avec Don Verzé que ses propos ont suscité de féroces polémiques: "C'est une question très délicate. Je crois que le célibat est une grande valeur, qui restera toujours dans l'Église: c'est un grand signe évangélique. Ce n'est pas une raison pour l'imposer à tout le monde".
Bien différente, au contraire, la réponse que Martini donne un lecteur du Corriere, le 27 Septembre. "Eminence, je vous écris parce que je veux avoir une réponse claire et satisfaisante à une question qui peut sembler banale mais qui pour moi est très importante: pourquoi les prêtres ne peuvent-ils pas se marier?".
Voici la réponse de Martini: "En fait, les prêtres peuvent se marier dans l'église catholique, quand ils appartiennent aux rites orientaux. Dans ce cas, il est demandé que le prêtre soit marié avant d'être ordonné prêtre. Mais dans l'Église d'Occident, la coutume de donner le sacrement de l'Ordination seulement à ceux qui font profession de célibat a prévalu pendant de nombreux siècles. Il y a à cela beaucoup de raisons à la fois spirituelles sociales. Elles se réfèrent à l'éloge que Jésus fait de la virginité pour le Règne, et à l'exemple même de Jésus" . Aucune allusion, donc, au fait que le célibat sacerdotal, bien qu'important, ne saurait être imposé à tous. Seule une explication sèche de la raison pour laquelle les prêtres, en Occident, ne se marient pas.

Bien sûr, il y a encore dans le Martini du Corriere le clair-obscur, la nuance, le dit et le non-dit, l'idée hardie sur les questions pressantes et puis la rétraction.
Mais ce n'est jamais l'aspect "scandale qui l'emporte".
Ce qui ne sacandalise pas, mais au contraire fascine, c'est le fait qu'ici, en réponse à ces lettres, émerge le Martini intime, inconnu pour la plupart. Et cela arrive soudainement le 26 Juillet. Un lecteur lui dit qu'il a perdu la foi et demande: «Vais-je la retrouver? J'avais en moi les deux formes de la foi en Dieu et en l'Église romaine. Ayant perdu la seconde, j'ai également mis de côté la première ... ". La réponse de Martini est sincère et personnelle: «Votre itinéraire intellectuel est très semblable au mien. J'ai un peu parcouru les mêmes étapes, mais mes conclusions ont été l'attachement indéfectible à la foi dans le Dieu de la Bible, tout en reconnaissant que l'histoire de l'Église expose des moments plus sombres et des erreurs. Mais la conception que le Dieu de Jésus-Christ me donne de la vie, de la mort, du sens de la vie humaine et de l'éternité me satisfait et me nourrit, même quand je suis aux prises avec quelque difficulté pour croire. Celle-ci et d'autres lettres reçues me mettent face à une question plus générale: comment récupérer la joie de la foi et la prière?
Je ne donne pas de conseils abstrait, mais quatre images. La première est celle d'une cascade de montagne: si l'eau ne se jette pas courageusement, elle pourrit. La seconde est celle d'un alpiniste face à une paroi abrupte. il a besoin d'au moins trois appuis: dans notre cas, c'est un homme de conseil, la bonne humeur et quelques bon livres. La troisième image est celle du murmure d'un vent doux. C'est la prière de certains psaumes, médité dans le cœur. La quatrième image est celle de quelqu'un qui saute en hélicoptère et voit un panorama plus vaste, qui lui donne orientation et clarté. J'ai expérimenté moi-même que les difficultés contre la foi grandissent à mesure où le cadre de référence se réduit".

Martini n'enfonce pas le couteau dans l'opposition entre l'Église institutionnelle et l'église des fidèles. Il laisse transparaître son amour pour la foi vécue intimement, personnellement, mais en même temps, il n'attaque pas. Simplement, il donne quelques bons conseils pour ne pas perdre son chemin

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