Actualités Images Visiteurs La voix du Pape Livres Lu ailleurs Index Sites reliés Recherche
Page d'accueil Actualités

Actualités


Voyages apostoliques 2005-2009 La lettre de Jeannine Affaires de pédophilie dans l'Eglise Benoît XVI à la Synagogue Affaire Williamson, un an Voyages 2010 Intentions de prière

L'Eglise est la seule à faire son auto-critique

Dossier-pédophilie, sur le Web: il y a aussi des éléments positifs (17/2/2010)


Capture d'écran (mercredi des Cendres, 10h) de la page d'actualités de Google, rubrique "Benoît XVI" (définie par moi)
Les 248 articles (en français), auxquels il convient d'ajouter 253 en italien, et 1248 en anglais (tout est loin d'y être!), ne sont pas tous animés par la sollicitude pour les victimes, mais plutôt par le goût du scandale, et l'intention de porter l'estocade à l'Eglise.
Notons à ce sujet que cette nouvelle affaire a instantanément chassé des titres l'imbroglio post-Boffo de la semaine dernière....

Indépendamment des faits rapportés, qui sont des faits, justement, il y a beaucoup d'écume, destinée à bien vite disparaître, comme le reste.
Mais aussi (et je vais me limiter à cela), du positif, parfois même inattendu

1.

Voici par exemple cet article d'Odon Vallet, sur l'Express.fr, souvent plus critique, et qui cette fois admet:
"Benoît XVI est le pape le plus sévère sur la pédophilie".
Au journaliste qui lui pose la question:
"Pourtant, des doutes demeurent sur l'action du Pape, alors Cardinal, au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et plus particulièrement sur une lettre envoyée aux évêques en 2001. Qu'en est-il?"
il répond avec honnêteté:
--------------------
"Cette congrégation, que présidait le Cardinal Ratzinger, n'a rien à voir à l'origine avec les problèmes de morale au sein de l'Eglise. Et c'est lui qui a voulu que les dérives liées aux moeurs entrent dans son champs de compétence, jugeant sans doute que leur suivi était insuffisant. Son action au sein de cette congrégation est difficilement quantifiable. Il y a eu des sanctions, notamment des prêtres réduits à l'état laïc. Mais on en parle peu car ce qui intéresse les gens, ce sont les sanctions judiciaires, qui ne sont pas de son ressort. Quant à cette fameuse lettre, écrite en latin, elle ne prévoyait aucune indulgence envers les crimes pédophiles, comme cela a été dit. L'opacité du message ne vient pas ici de l'Eglise, mais de ce que la plupart des gens ne comprennent pas le latin!"

2.

Cette réflexion intelligente de Luigi Accattoli:
L'Église est la seule à faire son auto-critique
Dans le désastre moral général, la condamnation par Benoît XVI fait du bruit
--------------
Le scandale des prêtres pédophiles est "horrible", a déclaré l'archevêque de Dublin Diarmuid Martin. La conférence des évêques irlandais l'a qualifié de "trahison grave de la confiance dans l'Eglise".
Benoît XVI a parlé à plusieurs reprises de "honte profonde", pour l'Irlande et d'autres pays.
On ne peut que dire: l'Eglise catholique n'a pas souffert d'un scandale comparable au cours des six dernières décennies, peut-être plus - disons depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais elle réagit, elle est en train de réagir. On comprend qu'elle est un corps vivant et vital, parce qu'elle combat le mal qui la menace.
Notre société civile et politique ne semble pas capable de percevoir la corruption omniprésente, le trafic et le postribolo ("bordel") qui la ravagent. Sans doute le péché "effroyable" des prêtres foulant aux pieds l'innocence qui leur est confiée est-il plus grave que toutes les indignités des politiciens et des administrateurs, mais attention: la possibilité de rachat est proportionnelle à l'aveu de la faute, pas à sa taille.
Cela vaut pour l'Eglise, c'est inscrit dans son ADN spirituel, mais cela vaut aussi - de la même façon - pour chaque société.


3.

Cette belle défense d'un blog qui (me) donne décidément le tournis, celui de Patrice de Plunkett, capable du meilleur, comme ici:
----------
Benoît XVI affronte le dossier, comme on pouvait s'y attendre si l'on se souvient des accents terribles de son discours aux cardinaux en 2005, avant le conclave. Curer le cloaque fait partie de la tâche nécessaire et ingrate que l'Eglise a confiée depuis cinq ans à ce pape, et qu'il assume avec calme et détermination.

Ce courage n'étonne pas ceux qui connaissaient le cardinal Ratzinger. Je disais en 2005 qu'il allait surprendre, non seulement ses ennemis, mais ses "amis" : il n'est pas là pour un retour en arrière, contrairement à ce que Hans Küng rabâchait chez Elkabbach dimanche (??); il est là pour libérer l'Eglise de boulets du passé, qu'elle traîne depuis le XXe siècle et qui résultent de fautes de ses propres membres. Ces boulets sont divers : chacun des clans du catholicisme européen y a contribué. Benoît XVI assume tout, et soigne tout. C'est pourquoi nous aimons ce pape.


Nettoyer les écuries (le cloaque, dit PdP), il fallait le faire tôt ou tard. Cela risque certes d'accéler la sécularisation du monde occidental.
Mais plutôt peu de prêtres (et même peu de catholiques) que de mauvais prêtres (et de mauvais catholiques).
La barque de Pierre n'est pas destinée à naviguer sur des eaux lisses, et chaque mercredi, dans ses catéchèses, le Saint-Père nous rappelle combien, au cours des siècles, elle a traversé des tempêtes, y compris par les fautes de ses propres membres, et même de sa hiérachie.

Avortement: mise au point de la CDF Mariage et unions homosexuelles