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L'étrange Chemin de Croix du Pape

Très beau texte de Maria (du site Chiamati alla speranza) à propos d'un nouveau scandale tombant bien trop à pic pour qu'il s'agisse d'un hasard, afin d'éclabousser le Pape... et son frère (6/3/2010)

Sur ce sujet, voir aussi: De la boue dans le caniveau

Mon amie Maria (décidément, les amis de Benoît XVI forment de plus en plus une grande famille) du site "Chiamati alla Speranza", enfile à son tour son armure pour se battre avec panache pour le Pape attaqué.
Elle a écrit ce très beau texte, entre réflexion métaphorique (le Pontificat est comparé à un long chemin de Croix), et enquête journalistique.
Dans cette partie, elle a mis le doigt sur une curiosité qui devrait sauter aux yeux de ceux qui observent le timing de cette nouvelle attaque.
Complot? peut-être (moi, je dis: probablement).
En tout cas, le Saint-Père est sur le point de publier la lettre au clergé irlandais, sur les affaires de pédophilie. Il importe donc de le museler, en s'attaquant à ce qu'il a de plus cher en ce monde, son frère.
Un point souligne d'ailleurs l'intention de nuire et la manipulation de l'information. Les premières "révélations" concernaient des affaires survenues dans les années 50, dont les protagonistes sont morts. Mais imprescriptibles, pour nos vertueux medias. (et Polanski?)
Or, Georg Ratzinger n'a pris la direction du choeur qu'en 1964.
Voyant la contradiction, les medias ont donc dare-dare modifié les traîtres chiffres: on aurait retouvé miraculeusement des abus ayant eu lieu entre 1958 et 1973. Ouf, ils ont eu chaud! (quid de Polanski, encore une fois?)
Article en italien ici: http://chiamatiallasperanza.blogspot.com/...
Ma traduction (j'ai aussi repris la belle et éloquente illustration choisie par Maria).

Vendredi 5 Mars 2010
Étrange coïncidence Italo-allemande. Un vendredi de Carême qui n'en finit pas


Pour Papa Benedetto XVI, le Chemin de Croix du lieu commun, et de l'attaque gratuite ad personam, semble s'être transformé en une image fixe qui ne conduit pas à la résurrection, mais qui, depuis longtemps - depuis trop longtemps - s'est arrêtée sur la scène de la même station, ou mieux, au carrefour entre la première (la condamnation à mort) et la onzième (la crucifixion).
Dans le jeu de cache-cache auquel se livrent les modernes empereurs et soldats romains de la papauté Ratzinger, tout le monde le sait, beaucoup le disent, mais peu en revêtent la tunique.
[Nel gioco al rimpiattino dei novelli imperatori e soldati romani del papato Ratzingeriano, tutti sanno, molti dicono, pochi ci rimettono la tunica.]

Le seul à faire réellement les frais de ce jeu de cache-cache - médiatique, carrièriste et grossier - est toujours le Christ de garde, autrement dit ce Pontife qui dès le début, aurait été souillé par le "péché géographique".
Eh oui, parce que, de même que le Messie ne pouvait pas venir de Galilée, un Pape du vingt et unième siècle ne pouvait pas être allemand. Et voici le premier chef d'accusation dans ce jeu de cache-cache -- calvaire d'aujourd'hui.
Mais cela ne suffit pas, parce que le pape ne serait pas assez médiatique, ne suivrait pas les règles du "show- ecclésial business" ... et donc, de même que le Christ ne se prêtait pas à rester dans les canons de son temps, il osait guérir le samedi et «nier» le rituel des ablutions ....voilà prête une deuxième accusation.
Pourtant, c'est encore insuffisant. J'oubliais: le Saint-Père ne veut pas vraiment faire la paix avec les frères juifs. Il "sponsorise" Pie XII ... et ce n'est pas bien. Et le troisième chef d'accusation est servi sur un plateau d'argent.

Au milieu de tous ces bavardages excités des "serviteurs", accusateurs, disciples du reniement et autres figurants, apparaissant à tour de rôle, afin de semer un peu de "saine zizanie" -- le vicaire du Christ demeure impassible dans le Sanhédrin télé-journalistique. Cristallin dans sa sérénité, dans sa clarté de conscience, de pensée, d'action. La spiritualité catholique enseigne que la perfection est atteinte avec la maîtrise de soi et le renoncement à s'excuser, surtout quand on sait être accusé injustement. C'est l'exemple que Jésus donna en son temps, et c'est ce que les saints ont accompli. Le Pape ne fait que suivre leurs pas, donnant le meilleur des témoignages de l'humilité et de la foi inébranlable dans le seul vrai juge des consciences et de l'action humaine.

Cependant, la pensée se met automatiquement en mouvement - par une désormais triste habitude - face à certaines "étranges coïncidences": télescopage de nouvelles, de faits, d'allégations de scandales, qui semblent venir régulièrement à la lumière à proximité d'événements d'un relief particulier pour la papauté de Benoît XVI.

Sans revenir très loin en arrière, il suffit de se reporter, avec la mémoire, au mois de Janvier.
La rencontre entre le Saint-Père et la communauté juive de Rome dans la synagogue, a été immanquablement précédée de nouveaux asssauts, plus ou moins habilement montés - conçus uniquement pour enflammer les âmes de préjugés et de mensonge historique.

Et aujourd'hui, la même rengaine est rejouée.
À la mi-Mars devrait être rendue public la lettre que Benoît XVI a écrite sur la question épineuse des "prêtres pédophiles" irlandais. Une lettre qui vient après une ample opération de "table rase", soutenue par des enquêtes et des dossiers précis. Un texte qui, dans le style du pape Ratzinger ne sera pas une simple liste de rhétorique et de platitudes.

Et puis, comme dans un scenario, les derniers jours ont vu se succéder les nouvelles au sujet d'autres épisodes d'abus envers sur des enfants, - intolérables, bien sûr, là où ils été réellement perpétrés - , jusqu'au doublé historique bien connu: le duo "Küng-Republicca", qui ce matin proposait - comme antidote à la pédophilie - l'habituel remède simpliste qui ne résout rien , celui de la suppression du célibat ecclésiastique. Avec évidemment l'estocade finale au Vatican "silencieux" qui aurait occulté la vérité - finissant sur les bureaux du palais apostolique - à partir du moment où justement, le cardinal Ratzinger s'est trouvé à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Et c'est là le vrai noeud (point crucial) de l'article du «théologien». Faire semblant de trouver des solutions à un problème très grave, pour ensuite répéter l'attaque sans fondement contre le Vicaire du Christ.

On pourrait dire que c'est toujours la même rengaine, déjà entendue.
Mais, comme par hasard, cet air nous est servi dans une phase très délicate de l'affaire "maltraitance des enfants en Irlande" et, encore plus étrangement, il a "anticipé" avec un sens inégalé du timing, l'éclatement de la bombe à retardement lancée, quelques heures plus tard, contre le pape Benoît XVI et son frère, Georg Ratzinger.

Il Corriere della Sera parle d' "abus sexuel sur des enfants" du choeur du Dôme de Ratisbonne -dirigé à une époque par le frère du Saint-Père - qui auraient eu lieu il y a plus de 50 ans et dont les responsables ont non seulement été condamnés, mais ne sont plus en vie. Le Blog des Amis du Pape Ratzinger (Raffaella) en dévoile les dessous dans la Presse italienne ... la première à évoquer le nom du frère du pontife, qui n'est au contraire pas apparu dans les journaux et portails étrangers et n'est accusé de rien (*) (d'ailleurs, le directeur d'une chorale pourrait -il être tenu pour responsable de quelque chose- si quelque chose s'était effectivement passé - dont il n'aurait pas été informé?).
Il n'y a pas que cela, Georg Ratzinger a pris la direction du chœur en 1964 ... le compte n'y est donc pas.
Mais la presse a pris rapidement des mesures en ce sens, afin de "corriger" les nombre devenus fous, et la période où les abus ont été commis, a déjà été élargie et couvre les années 1958 à 1973.

Au milieu de cette folle mathématique, même les numéros des stations du Chemin de Croix du Pape ne semblent pas tomber juste: le Pape, nouveau Christ, que certains se plaisent à laisser suspendu entre la condamnation et la crucifixion, dans un itinéraire quadragésimal, qui semble destiné à ne jamais finir. Et dans cette balançoire entre les stations du calvaire bénédictin, il fallait aussi le Cyrènéen qui l'aide à porter le fardeau de la Croix injuste. Et Simon de Cyrène, aujourd'hui, se nomme Georg Ratzinger.
Puissent les "juges crucificateurs" modernes de la famille Ratzinger, se rappeler la fin de la «fable» du Golgotha: ils useraient de plus de prudence et d'intelligence, en se dressant comme les romains du siècle nouveau.

Note

(*) Maria se trompe (et Rafaella aussi) hélas, quand elle dit que la presse française n'a pas repris la nouvelle.
En témoignent ces ignominieuses captures d'écran de ce matin; je n'ai pas eu le coeur de lire les commentaires:

Affaire des "abus sexuels" Journée de la femme: une date inventée