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Les forces du mal sont à l'oeuvre

Francesco Colafemmina poursuit sa réflexion sur "la stratégie de la tension" appliquée au Pape (14/3/2010).

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Lire ici: http://benoit-et-moi.fr/2009/...

Sur cette affaire, tous les FAITS ont été dits.
Le reste n'est que supputations et insinuations.
Place donc aux commentaires, aux vrais (dans le sens de "pas mensongers").

Je vois bien qu'une fois encore, des gens plus ou moins bien intentionnés essaient, plutôt tardivement, de venir au "secours" de l'Eglise (et accessoirement du Pape) en disant, en substance: "Ne mélangeons pas tout. Les attaques contre le Pape existent, mais le plus grave, ce sont les faits de pédophilie. Priorité aux victimes!".
Comme c'est beau, cette sollicitude (très lointaine et désincarnée, en fait) pour les victimes!
Bien sûr que les faits de pédophilie sont répugnants, surtout venant de "prêtres" (sur ce sujet relire: Prêtres pédophiles, ou pédophiles prêtres? ).
Le problème est que ces faits datent tous de plus de 10 ans, quand ce n'est pas de 50! Et qu'ils n'étaient pas "inconnus", comme on nous le répète en boucle!
Je me souviens du roman d'Henry de Montherlant, "Les garçons" paru en 1968 (une pièce de théâtre en a été tirée) et de celui, plus ancien, de Roger Peyrefitte "Les amitiés particulières" (prix Renaudot 1945), suivi d'un film, en 1964. Que tous les bons apôtres cessent de feindre l'amnésie, ces livres prouvent que tous ces faits étaient connus, ils n'avaient suscité au moment de leur sortie pas le moindre haussement de sourcils!!

Donc, aujourd'hui, le problème, ce n'est pas la résurgence de ces affaires vraiment puantes, mais les attaques contre l'Eglise, à travers le Saint-Père. Et défendre l'Eglise en disant, comme je l'ai lu ici ou là "ces affaires sortent enfin parce que les victimes ont le courage de parler", ou bien, tel un slogan " tolérance zéro contre la pédophilie", c'est une escroquerie.
Car aujourd'hui, le problème n'est pas là. Le problème est bien la mise en cause massive de l'Eglise, et personnelle du Saint-Père.
Quant à la défense des victimes, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle s'est bien fait attendre!

Les esprits rationalistes diront que la théorie du complot est l'explication trouvée par les simplets à tout ce que l'on ne parvient pas à expliquer autrement. Clin d'oeil entendu à l'appui.
Personnellement, je trouve que cette interprétation est un piège... démoniaque. Ceux qui croient avoir ouvert les yeux en sont les vraies victimes
Je partage donc l'avis d'esprits éclairés, comme le Père Scalese, Massimo Introvigne et Francesco Colafemmina, parmi d'aures. Il est aveuglant (plus qu'évident, donc!) que les forces du mal sont à l'oeuvre en ce moment, et je n'ai aucun doute que le premier à le savoir, c'est le Pape.
Si on ne croit pas au Mal, comment peut-on croire en Dieu?

Voici donc la réflexion dérangeante de Francesco Colafemmina, sur son blog Fides et Forma.

Ma traduction:

Dimanche 14 Mars 2010
Stratégie de la tension - partie II

Je vois que la fausse église de l'obscurité progresse, et je vois la terrible influence qu'elle a sur les gens. Le Saint-Père et l'Eglise sont vraiment dans une si grande affliction qu'il faudrait implorer Dieu jour et nuit (Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich - 10 août 1820)

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Francis Colafemmina

Croyez-moi, derrière cette histoire, il y a la "patte" de tous ceux qui voudraient "progressivement" démolir l'Eglise catholique à partir de ses traditions les plus "voyantes".

a. la morale sexuelle
b. le célibat des prêtres
c. le sacerdoce masculin
d. l'autorité suprême du Successeur de Pierre

La morale sexuelle est l'élément avec lequel on peut saper tous les autres aspects. C'est l'argument le plus humain, celui qui montre la fragilité de l'homme plongé dans le péché. Dans un monde de faux puritains et de moralistes laïcs qui prêchent le libertinage, l'idée d'une Eglise qui s'oppose au libertinage et prône la tempérance en matière sexuelle est inacceptable. Pas parce qu'on la voudrait irréprochable et cohérente, non. Mais uniquement parce que, pour le monde relativiste et sceptique dans lequel nous vivons, il est inacceptable d'adhérer à une morale qui se proclame authentique. Comme il est inacceptable de croire à une Vérité absolue.
Mais puisqu'aux yeux des gens, toujours avides de ragots de trou de serrure, chaque scandale est une occasion précieuse pour démolir avec fracas les institutions hypocrites, qui d'un côté font la morale, mais - même s'il ne s'agit que de quelques cas rares - se comportent hypocritement de l'autre, alors, "qui de droit" a jugé opportun, et stratégiquement correct de lancer l'offensive contre l'Eglise catholique à partir des scandales sexuels de prêtres.

Chers lecteurs, ne soyez pas surpris par ce que je m'apprête à vous dire. Personnellement, je ne prétends pas venir vous raconter des théories conspirationistes ou autres du même genre, mais ne vous semble t-il pas étrange que les scandales qui balaient l'Eglise soient programmés comme des bombes à retardement? Dans un précédent article, je qualifiais la stratégie d'exposition médiatique du Souverain Pontife de « stratégie de la tension». C'est vrai, le Pape est constamment attaqué, un jour sur deux et il n'y a pas de discours, réflexion, document papal qui tienne. Chaque occasion est bonne pour tenter de saper l'autorité de sa personne.

Mais quand on attaque un Pape, quand des lobbies, des groupes de pression, y compris des prélats, attaquent la figure d'un Souverain Pontife, en réalité, quel peut être leur objectif? La critique constructive? Certes non! Alors, la critique pour la critique? Ils seraient idiots. Alors peut-être la critique instrumentale? Là, on brûle... Mais pour faire quoi? Pour quel objectif? Évidemment, le but est encore à venir ... c'est peut-être le successeur du Pontife actuel. Je suis désolé d'écrire cela, mais il est clair que l'Église doit être prise dans son devenir comme un tout. C'est pourquoi si aujourd'hui nous avons un Pape sage, qui tente de faire émerger des pièges de l'esprit du Concile une Eglise plus concentrée sur sa valeur authentique et sur la prière et la liturgie, demain, le Saint-Esprit pourrait se défiler quelque peu, au conclave...
Imaginez que je ne l'ai pas dit, mais la stratégie me semble évidente.

Le scandale de la pédophilie aux États-Unis aurait dû conditionner le successeur du vieux et malade Jean-Paul II.
C'est d'ailleurs ce qui s'est passé, mais pas comme le souhaitaient les démolisseurs intéressés.
La première décision du Cardinal Levada, comme successeur du Cardinal Ratzinger concernait justement une sordide affaire de pédophilie, tandis que juste après vint la sanction du «père» Maciel, le diabolique fondateur de la Congrégation des Légionnaires du Christ. C'était là un signe que la roue avait été redressée. Désormais, sous le pontificat de Benoît XVI, on ne cesse de retrouver une ligne dure, ferme et intransigeante dans la condamnation de la pédophilie et de l'homosexualité des prêtres. Donc les actuels accusateurs, diffamateurs, etc. n'ont pas comme objectif Benoît XVI, qui est clairement inattaquable. Leur objectif réel est ce que Benoît XVI incarne: l'amour pour une Eglise qui est en continuité avec son passé, le respect pour une liturgie qui introduit l'homme au mystère, le détachement des choses spirituelles de l'activité quotidienne, le retour de la dignité sacerdotale pour de trop nombreux prêtres métamorphiques et hyperactifs, désormais réduits au rôle de travailleurs sociaux d'une foi un peu trop abandonnée.

Il est évident que Benoît XVI aborde tous ces thèmes, ces questions, ces éléments du développement et de la vie de l'Eglise, qui doivent être récupérés pour assurer la stabilité et la continuité dans le Corps mystique du Christ.
Benoît est en train de réussir, de redresser la barque, en dépit de nombreux marins qui font des trous dans la coque, et rament à contre-courant. Par conséquent, si l'oeuvre du Pape était poursuivie avec la même ténacité et la même patience par son successeur dans un futur hypothétique, ce serait la fin pour les nombreux groupes, petits groupes et groupuscules nés à l'ombre du Concile, étrangement alliés aux puissantes organisations mondialistes avec l'intention de créer une nouvelle Eglise à jour et en harmonie avec le temps.

C'est pourquoi aujourd'hui ils se déchaînent, c'est pourquoi ils s'agitent tellement! Nous savons bien que "non praevalebunt", donc ils ne nous font pas peur. Mais aussi, il est juste de connaître le plan qui se cache dans l'esprit de ceux qui ont l'intention de changer le visage de l'Eglise catholique romaine.
J'ai dit qu'ils partaient de la morale sexuelle. C'est l'élément le plus simple à partir duquel commencer l'attaque, à la fois parce qu'il y a aujourd'hui peu de gens qui respectent la morale sexuelle de l'Eglise, et parce qu'il y a quelques fripouilles ecclésiastiques qui souillent cette morale et leur habit avec.

Prétendre à une Eglise faite uniquement de Saints serait une utopie pure, il est donc évident que l'aporie (ndt: problème insoluble) dont part la critique de la morale sexuelle est inhérente à la centralité du péché.
Le péché - pensons- nous - ne devrait pas être commis par des religieux, car de cette façon, ils perdent leur crédibilité. Ainsi raisonne la pseudo-morale puritaine qui se répand désormais. Mais les prêtres ne sont pas exempts du péché! Donc revendiquer leur exemption du péché est un stratagème destiné à montrer l'inconsistance du péché et des règles morales de l'Eglise. Malheureusement, le péché existe, des religieux aussi le commettent; l'essentiel est d'admettre leurs fautes, en évitant si possible que les péchés les plus odieux et les plus répugnants ne soient commis par des hommes de foi.
Lorsque les péchés sont commis par eux, que la condamnation de l'Eglise soit dure, définitive et irrévocable! C'est ce qu'on attend, et pas les justifications à quatre sous que des personnages éminents de l'Eglise ont parfois l'habitude de réclamer. D'ailleurs, tout cela a été surmonté récemment par un appel explicite du Pape à la dénonciation des auteurs d'abus auprès des autorités civiles.

Tout cela, pour les stratèges-démolisseurs, est sans importance en soi. En réalité, le plan est autre. Comme faire pour effacer l'Église Catholique, pour supprimer la valeur de religion, édulcorer la vérité du Christ dans une pieuse légende moralisatrice? Rien de plus facile! Il suffit d'abolir le célibat des prêtres (il semble que le cardinal Hummes l'ait programmé dans les 50 prochaines années, tandis que le cardinal Schönborn qui déjà en Juin 2009 avait présenté au Pape une pétition pour l'abolition du célibat a réaffirmé que pour s'attaquer aux pédophiles, il fallait commencer par parler du célibat...!), supprimer les interdictions concernant la morale sexuelle, priver le Successeur de Pierre de ses pouvoirs solennels, démocratiser l'Eglise et en faire une sorte de grande ONG spiritualiste ouverte au culte de l'homme, relativiste, héritière autorisée d'une tradition dépassée.

De cette façon, la tradition n'est plus qu'un "muséisme" (ndt: du nom "musée) dégénéré. Et si ce qui avait de la valeur dans le passé n'a pas plus de valeur aujourd'hui ou dans le futur, cela signifie que les prémisses du passé étaient fausses, et donc que tout a été fabriqué, par simple conditionnement social ou culturel. Donc, tout est relativisé, mis dans une grande casserole et cuit. Le résultat est que l'Eglise catholique comme nous la connaissons, va enfin changer son visage.

Les forces sont en action, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, et cet ultime épisode allemand (comme l'affaire de Ratisbonne et l'affaire Williamson, interviewé alors qu'il était ... à Ratisbonne - à propos, Ratisbonne ne semble pas porter chance à Benoît XVI! -) n'est que le dernier épisode de l'exposition médiatique du Pape, tandis que la Secrétairerie d'Etat paraît bien éteinte dans un silence de mort (bien plus que ce qu'elle avait fait il y a un mois pour défendre Vian et Boffo).
Maintenant que le plan d'action assez infernal est bien clair, nous savons quelles prières adresser au Seigneur.


En attendant dans le Times, certains en viennent à accuser le pape d'être "inattaquable": "Il n'est pas élu, c'est un monarque, et la centralisation qui a eu lieu sous les deux derniers papes a cimenté ce pouvoir".
Pour ajouter ensuite «qu'un bookmaker britannique a passé de 12 contre 1 à 3 contre 1 la probabilité que le pape démissionne ...".
Par conséquent la probabilité que le Times lance des insanités a subi une hausse imprévue, de sorte qu'aujourd'hui les bookmakers la donnent à 1 contre 1!


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