Je suis un "catho ultra"
... selon le journal "Libération" (25/3/2010)
Je suis un catho ultra.
C'est Libération qui me fait le grand honneur de m'appeler ainsi.
Certes, ils ne me connaissent pas (enfin, j'espère).
Le journal a donné la parole à une dame que je ne connais pas, moi non plus, présentée comme historienne et théologienne, cofondatrice d'un machin médiatisé (et pour cause!) la Conférence catholique des baptisé(e)s (sic) de France.
"Elle commente la succession de scandales pédophiles mettant en cause des prêtres, des évêques, et jusqu'au Pape Benoît XVI, accusé ce jeudi par le New York Times d'avoir couvert un prêtre américain soupçonné d'avoir violenté quelque 200 enfants sourds".
Selon son analyse sans surprise, "on assiste à une libération de la parole, les gens osent parler. Je ne crois pas, en revanche, à un complot de la part de mécréants qui en voudraient à Benoît XVI, comme cela court sur les sites cathos ultras".
La parole s'est peut-être libérée. Même les morts parlent, aujourd'hui.
L'aveu le plus important est là:
"Je crains qu'il y ait (..) une corrélation entre la pédophilie et une institution qui pense qu'elle détient la vérité et se place dans une situation de toute puissance.."
Voilà, c'est dit!
Le plus (ou le moins, selon le point de vue que l'on adopte) surprenant est que dans cet article sur la pédophilie, il n'y a pas un mot de compassion pour les victimes.
Preuve supplémentaire que la protection des enfants est le cadet des soucis de ces gens, qui ne veulent que dénoncer l'Eglise.
