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Une petite lueur

La lecture des titres de l'actualité, sur Internet est accablante. Mais reflète-t-elle bien la réalité de ce que pensent les gens? Essayons de trouver le positif. (27/3/2010)


Rentrant chez moi après m'être évadée quelques heures, je lis partout les mêmes titres:
- Le Pape au coeur du scandale
- Les évêques français ont honte: ce titre-là me reste en travers de la gorge. Sans doute la lettre de nos excellences insistait-elle trop sur "leur honte et leurs regrets" (mea culpa... sur la poitrine des autres) et pas assez sur leur indignation devant l'acharnement médiatique ignoble dont chacun peut désormais mesurer l'ampleur sans précédent, il suffit de taper "Benoît XVI dans le moteur de recherche, et sélectionner la rubrique "Actualités".
- Le Pape est-il coupable?
- Et, dernière infamie: le Pape doit-il démissionner?


Coupable...

Ahurissant rapprochement de mots, qui dit toute la perversité de la manoeuvre!


Cette agitation frénétique, ce raz-de-marée destinés à semer le trouble et à susciter la perplexité des "gens de bonne volonté" (bien lâches, et absents, en vérité), reflètent-ils bien l'"opinion", ou cherchent-ils à la créer?
Normal que l'on lise la même chose partout, quelques dépêches d'agence sont traduites et recopiées à l'infini, donnant l'impression qu'il s'agit de centaines de milliers de voix, alors qu'il ne s'agit que de quelques-unes.
On m'objectera que les sites de soutien à Benoît XVI ne sont lus que par ceux qui aiment Benoît XVI.
Mais les autres, qui salissent le Réseau, sont rédigés par des gens à qui la mauvaise foi (et souvent la sottise) tient lieu d'argument, et lus par d'autre à qui l'ignorance peut servir d'exuse, mais je pense personnellement qu'ils sont difficilement récupérables - idée peu chrétienne, mais difficile à écarter en ce moment.

Tout cela aurait tendance à nous inciter au découragement: les gens sont des moutons, ils gobent n'importe quoi, il n'y a rien à faire.

Eh bien non!
Voici ce que je trouve comme premier commentaire à un article d'un site canadien qui ose franchir le mur de l'indécence:


Courage, Benoît !

Aux victimes de pédophiles du monde entier, quels que soient le métier ou fonction, l'origine, la croyance (religion ou athéisme) de ces pervers, sachez-le : nous sommes tous profondément choqués et peinés pour les souffrances qui vous ont été infligées dans votre enfance. Je pense aussi que la société civile et, dans de trop nombreux cas, les sociétés religieuses, vous ont abandonnés a maintes reprises, vous laissant vivre seuls ces souffrances indiscibles. Aujourd'hui encore, la vaste majorité des cas d'agression commis par des hommes (parfois des femmes) dans le monde entier, à toutes les époques, restent impunis. Juges, entraîneurs sportifs, religieux ou athées, chimistes ou ouvriers, conducteurs d'autobus ou cultivateur, jeunes ou vieux... Ces pervers aux multiples visage vous ont détruits. Ceux qui ont agis contre vous méritent de rendre des comptes devant Dieu et devant l'Humanité. Qu'ils payent, pour leurs actions, dans la limite de la justice qui nous honore tous.

Certes, à ma grande honte de catholique sincère, des religieux de mon Église font partie de ce cortège immonde. À tous ceux et celles qui en ont été victimes, je vous demande pardon au nom de mon Église. À tous les religieux qui sont restés dignes de leur vocation et sont éclaboussés indirectement - la quasi totalité ! - je vous dis de ne pas vous décourager et de supporter l'opprobe avec charité et, à temps et contre temps, de rester fidèles et de rétablir les faits. Rappellez vous ce que nous dis Jean : « Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres. S'ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais il fallait que fût démontré que tous n'étaient pas des nôtres. ».

Ce souhait étant exprimé du fond de mon coeur, je tiens également à souligner ma tristesse (mais pas ma surprise) de constater, une fois encore, que le malheur des gens peut être récupéré à des fins discutables, voire malhonnêtes. Alors n'allez pas trop vite en besogne! Les souffrances de toutes les victimes de pédophilie sont pas mal plus scabreuses et accrocheuses que d'autres. Avec quelle facilité les médias sont-ils passés,en quelques jours, de "aurait pu" à "a"... Cette récupération d'un drame humain profond à des fins de propagande anti-chrétienne déshonore ceux et celles qui se prétendent journalistes.

Que fait-on des victimes de pédophiles autres que des prêtres? Il s'agit de la quasi totalité des cas dans le monde.... Qui va vous défendre? Qui va crier en votre nom? Personne? Comment se fait il alors que votre souffrance soit moins digne d'intérêt et de justice que celle de ceux et celles qui ont été victimes de pervers revêtus de l'habit de prêtre? N'êtes vous pas choqués de voir que votre cause n'apparaît nulle part dans les journaux et les médias électroniques? Pourquoi?

Nous y voilà.

Anticléricalisme virulent, devenant rapidement anti-catholicisme primal, pour aboutir à l'anti-christinanisme de fond... Tout celà ne vise qu'à faire la promotion d'un nouvel intégrisme dans le monde des croyances : l'athéisme. Tout est bon pour y arriver, y compris l'abjecte récupération du malheur de certains au mépris de celui des autres qui restent sans voix pour les défendre.

Rien de nouveau. Ce qui l'est, c'est le moyen. L'an dernier, à pareille date et encore alors que l'on approchait de Pâques, c'était la même chose. Avec la même frénésie et la même haine viscérale et irrationnelle sous-jacente. Sauf qu'alors c'était la question des préservatifs. Cette fois-ci c'est le réchauffage des histoires de pédophilie - une perversion qui n'a rien à voir avec la prêtrise en tant que telle. L'an prochain ce sera quoi? Le Pape serait-il le chef de Al Quaeda?, Alien ? Le Bonhomme 7-heures?

Tout ça pour atteindre, avec encore plus de malhonnêteté intellectuelle, la personne qui dérange, la voix dans le désert et qui fait sa job malgré tous les crachats, les calomnies et les mensonges.

Sans jugement, sans justice, guidé par la haine irrationnelle, quelle est la prochaine étape de ce lynchage collectif?

En 1793 la tête d'un certain Louis XVI, devenu le ci-devant Louis Capet, roulait dans le panier de la guillotine... Il payait pour les autres. Et pourtant, qu'avait-il fait qui mérita la mort?

En 2010, il s'appelle Benoît XVI... Mais pour certains,il n'est déjà plus que le ci-devant Ratzinger... Si on ose le défendre, c'est qu'il est coupable. Si on l'accuse, c'est qu'il est coupable. Si on ne dit rien, c'est qu'il est coupable. À quand la charette?

Voici ce que l'Abbé Franz Stock, témoins des horreurs de la guerre, déclara avant sa mort en 1947 : "Dans de telles circonstances, il serait étonnant que l'Eglise humaine et incarnée restât comme une oasis reposante au bord d'une commune désagrégation. Ce qu'elle a de divin et éternel restera intact, mais nous lui verrons sans doute perdre ce qui en elle est seulement humain."

Benoît, courage. Je n'ai pas honte de toi.

Jean-Paul Viaud
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/...


Bravo à Monsieur Viaud.
Sauf que j'aurais préféré qu'il écrive en conclusion: Je suis fier de toi.

(On observera que sa réponse est longue et argumentée, bien écrite, alors que les insultes tiennent la plupart du temps en quelques lignes écrites en un sabir inintelligible, et d'une pauvreté d'arguments pitoyable)

Merveilleux cardinal Tonini Mauvais journalisme