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Standing ovation pour l'évêque de Pittsburgh

après son homélie de la messe du jeudi saint, où il a stigmatisé la partialité des medias (3/4/2010)

Comme on aimerait voir la même chose en France.
Et peut-être serait-on surpris.
Car les centaines de milliers de personnes qui sont venus assister à la messe du Pape sur l'Esplande des Invalides, en septembre 2008, ils étaient bel et bien là... au grand dépit des medias!!
Qui peut dire qu'ils ne sont pas capables de se mobiliser, cette fois encore? Mais il faudrait que quelqu'un le leur demande...

Texte original en anglais (grâce à Raffaella).
Ma traduction.



L'évêque de Pittsburgh dénonce la fureur contre le pape
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A la messe du Jeudi Saint, qui célèbre les prêtres, Mgr David A. Zubik a suscité une standing ovation, avec une homélie passionnée décrivant sa douleur et la fureur qui entoure le pape Benoît XVI

"Il n'y a pas moyen pour nous de marquer ce grand moment de notre année liturgique ... sans reconnaître l'éléphant dans la cathédrale, a-t-il dit.
Sa litanie de douleurs va des torts causés aux victimes à ce qu'il décrit comme la partialité des médias.

"J'ai mal. Je suis malade et fatigué. Je suis en colère. Je suis insulté. Je suis confronté à la une des journaux et à des histoires en cours qui visent à anéantir une fois de plus le corps du Christ, a-t-il dit, s'exprimant sans notes depuis la chaire de la cathédrale Saint-Paul, à Oakland.

"Ce serait un mensonge éhonté de ma part d'être ici aujourd'hui pour dire que nous ne portons aucune responsabilité pour les grands péchés commis dans le passé par des gens qui étaient des dirigeants de l'Église inspirant la confiance, par des prêtres, des diacres, des évêques et d'autres. Ce n'est donc pas cela qui me fait mal.

"Ce qui me fait mal, ce n'est pas seulement la frénésie à se ruer vers le jugement, sans un regard honnête sur les faits, mais aussi la haine et le mépris absolu ... pour ce que nous sommes et surtout pour ce que nous croyons."

...
Dans une interview, Mgr Zubik a crédité le pape d'être beaucoup plus énergique dans ses efforts pour éliminer les prédateurs que quiconque avant lui.

"La conclusion qu'ils tirent est que le pape est coupable et ils ne regardent pas tous les faits" a-t-dit.

Dans son homélie, il a nommé plusieurs groupes, disant que son cœur se serrait pour eux. Il s'agit notamment de "toute personne qui a été victime d'un prêtre ou d'un diacre ou d'un évêque ou de sa mère ou son père ou un professeur" et des familles de ces victimes qui portent la lourde croix de ce que leur frère ou fils ou fille a dû traverser."

Il a cité les prêtres fidèles qui vivent sous un nuage de suspicion, et les catholiques tentés de quitter l'église en raison de la honte.

"J'ai mal pour le Saint-Père, le Pape Benoît XVI, qui a parlé ... non seulement sur le mal et le péché, mais surtout le crime, d'abus, dit-il.

Mais toute cette douleur, dit-il, vient du péché que Jésus est mort pour expier.

"Nous ne serions pas là à célébrer l'Eucharistie aujourd'hui, si Dieu n'avait pas souffert, a-t-il dit.

Il a terminé son homélie par une prière pour les prêtres.
Les laïcs se sont levés en premier dans une standing ovation, et ils ont été rejoints par des centaines de prêtres qui étaient venus pour renouveler leurs vœux de ministère.

http://postgazette.com/pg/10092/1047351-53.stm#ixzz0k1FieCBs



La mauvaise presse Cela ne s'arrêtera pas