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Lech Kaczynski: la douleur du Saint-Père

Message de condoléances après l'Angelus. Et réflexion probabiliste (11/4/2010)

Paroles du Saint-Père après la prière d'Angelus:

Comme nous le savons tous, hier a eu lieu le tragique accident d'avion de Smolensk, où ont péri le Président de Pologne, Monsieur Lech Kaczynski, sa femme, différentes hautes autorités de l'Etat Polonais, et toute leur suite, y compris l'Archevêque de l'ordinariat militaire.
En exprimant mon deuil profond, j'assure de tout coeur la prière de "suffrage" pour les victimes, et de soutien pour la bien-aimée nation polonaise.

Hier, à peine apprise la nouvelle, le Saint-Père envoyait un télégramme de condoléances par l'intermédiaire de la Salle de Presse:

"C'est avec une profonde douleur que j'ai appris la nouvelle de la mort tragique du président Lech Kaczynski. Je présente mes plus sincères condoléances aux familles des victimes et à tous les Polonais et je les assure de ma proximité spirituelle. En ces moments difficiles, j'implore auprès de Dieu tout-puissant une bénédiction spéciale pour le peuple polonais"..
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Lech Kaczynski et son épouse

18 mai 2009, au Vatican


Une réflexion personnelle, qui n'a aucune prétention scientifique
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Dans la théorie mathématique des probabilités, la "chance" statisque de voir un évènement se réaliser est mesurée par un nombre compris entre 0 et 1.
Lorsque plusieurs facteurs indépendants entre eux sont impliqués, les nombres se multiplient. Et lorsqu'on multiplie deux nombres entre 0 et 1, on obtient un nombre plus petit que chacun d'eux.
Exemple: 0,4 x 0,6 = 0,24 .

Dans le cas de la catastrophe aérienne de Smolensk, ce ne sont pas DEUX évènements qui sont impliqués - il serait même fastidieux et politiquement incorrect d'en faire la liste.
Un nombre tel que la probabilité résultante devrait être infimissime (si je je peux me permettre ce barbarisme), pour ne pas dire infinitésimalissime, et qu'on peut légitimement en être troublé - même si cette réflexion ne prétend à aucun caractère scientifique.
François Mitterrand avait dit "je crois aux forces de l'esprit". Personne n'avait ricané.
Peut-on aussi croire aux forces du mal?
Ou alors à l'intervention humaine, sous la forme de technique sophistiquée de guerre électronique.

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Cela n'a sans doute aucun rapport, mais....
Quelqu'un se souvient-il de l'accident où disparut en 1943 le général Sikorsky (signalé par un lecteur, voir aussi http://fr.wikipedia.org/... ), farouche opposant à tout accord des alliés avec Staline, donc à l'idéologie dominante de l'époque.

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La version officielle actuelle du crash est "décryptée" ici.
Tout ce qui est dit est parfaitement vraisemblable, et donc plus que probable.

Sans juger le contenu de l'article (qui convoque quand même des psychologues à l'appui de sa thèse, ce qui n'est pas vraiment une démarche scientifique, et ne peut en aucun cas constituer un commencement de justification), une chose au moins me chiffonne: cette vertueuse volonté de rétablir immédiatement - donc prématurément - LA vérité et de mettre fin aux rumeurs. Le moins que l'on puisse dire est que cela fonctionne de manière sélective, presque toutes les pages de ce site en sont la preuve (cf l'affaire du NYT, et, plus récemment de l'AP).

Les experts en accident et les psychologues qualifient de "viscosité mentale" ce refus d'assumer la réalité d'une météo désastreuse, quand on s'obstine à atteindre un objectif sans prendre de recul pour voir si cela est réalisable. Le stress d'une situation difficile peut faire perdre à un pilote une grande partie de sa capacité d'analyse et de réflexion.


"Décrypté", c'est le terme convenu (on l'entend chaque matin sur toutes les stations de radio: l'info décryptée) pour nous faire croire que nous allons en savoir plus que les autres, mais en réalité pour nous expliquer ce que nous devons penser. C'est du moins ainsi que je le comprend.

Basta! Une interviewe du Cardinal Meisner