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La lettre de Jeannine (II)

Jeannine n'est pas absolument convaincue par l'hirondelle... autrement dit le revirement de CP (9/1/2009)

Le texte commentée par mon amie est ici (sauf que je n'ai pas cru utile de reproduire intégralement l'indécent passage consacré à la santé du Saint-Père): Le courage de Benoît XVI

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"Le courage du Pape" de C.P
Je m'attendais au pire mais je dois reconnaître que j'avais tort; cependant j'apporte des bémols et il y a beaucoup de délayage mais il faut accrocher l'attention du lecteur et remplir une double-page.

Les futures béatifications occupent le début avec des interrogations en fin d'article : pourquoi et quand et bien sûr des suppositions.
Depuis presque cinq ans que notre Pape exerce sa fonction il me semble que j'aurais compris que lui seul détient les raisons et les réponses. Est-il taraudé par le souci d' "entrer de son vivant au Panthéon de l' Histoire", je n'y crois pas mais je ne suis pas dans le secret des dieux.
Concernant la cause de béatification de Jean-Paul II je suis de son avis. Tout a été parfaitement orchestré y compris la présence des banderoles avec "Santo Subito" le jour des funérailles car il faut un certain temps pour les fabriquer. Le douloureux Card. Dziwisz, si effacé, si saint homme, savait ce qu'il voulait et a fort bien manœuvré. Rien de tel que les grands rassemblements pour faire naître des moutons de Panurge et la vox populi n'est pas à mes yeux un critère de fiabilité en ce qui concerne ce souhait. Personne n'arrivera à me persuader que tous les présents avaient en tête, comme une évidence, qu'il fallait canoniser de suite Jean-Paul II. Il est vrai que je ne passe pas mes journées à invoquer tous les saints pour résoudre mes problèmes.
Le défi : je ne vois pas Benoît XVI fonctionner de cette façon. Il œuvre pour l'unité de l'Eglise et sait que le chemin à parcourir est semé d'embûches, pourtant il continue avec une infinie patience et un grand amour.
Le courage du Pape lui permet d'affronter les problèmes, de ne pas les étouffer, et de les régler ou de les faire avancer quitte à déroger à la sacro-sainte règle : ne pas faire de vagues. La réalité finit toujours par faire surface avec beaucoup de dégâts et ce dans tous les domaines. Notre Pape suit la voix qui le guide, il est libre, intérieurement pacifié et c'est une grande grâce pour lui. Il n'est pas naïf et sait que la réalisation de l'unité de l'Eglise n'est pas pour demain.

Une très longue digression sur la santé du pape, presque une affaire d'état ( pas la santé) mais les deux heures relatives à la messe de minuit.
Mon commentaire : n'importe quoi!! Benoît XVI est fatigué, quoi de plus normal. Il est pape mais c'est un homme qui a presque 83 ans, un emploi du temps minuté ne laissant aucune place ou si peu aux initiatives personnelle, la charge de plus de 1 milliard d'âmes, des polémiques qui se succèdent et qui ne sont pas dues qu'à son seul fait, des collaborateurs titrés mais....., au départ une santé fragile. En dépit de tout cela il se soumet aux obligations liées à sa fonction et s'il accepte de changer des habitudes cela prouve qu'il dispose encore d'une faculté de discernement non négligeable. Il a un but vers lequel il tend , un proverbe dit "qui veut aller loin ménage sa monture", cette sagesse populaire est valable pour chacun des humains. Il ne souhaitait pas être pape, son oui a changé radicalement sa vie et je suis très admirative. Le vocabulaire utilisé par la journaliste comporte des imprécisions, l'utilisation du conditionnel ce qui prouve que les bases d'informations ne sont pas sûres; je doute que le médecin personnel du Saint-Père ait fait des confidences à cette personne. Puisque Benoît XVI ne parle de rien respectons son silence. J'ai tout de même noté que le même grief revient toujours dans les articles de C.P : personne à la messe privée ni au déjeuner. Elle qui était amie avec Jean-Paul II ne parvient pas à avaler cet ostracisme à l'égard des médias, des acteurs, de tous ceux qui constituaient la cour du défunt pape. Benoît reçoit, a des contacts choisis avec certaines personnes, sait prendre du temps pour les causes qui le nécessitent mais cette activité reste discrète et s'insère dans un emploi du temps qui lui laisse le temps de se ressourcer, de se reposer en conservant un parfait équilibre.

Je n'éprouve aucune admiration particulière pour les personnes qui passent leur vie à flirter avec l'extrême, à dépasser leurs limites. C'est très beau mais ce n'est pas pour moi, je suis bien trop raisonnable pour cela.

Jeannine, 8 janvier 2010

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