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A Rome et en voyage: le Pape vu de près (I)

Mon amie Marie-Anne est en train lire une biographie en allemand de Benoît XVI, signée Michael Mandlik: "Benedikt XVI. In Rom und unterwegs. Der Papst aus der Nähe" (17/2/2010)
Elle a la grande gentillesse de nous faire partager le plaisir qu'elle prend à cette lecture.

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Michaël Mandlik me rappelle un peu Peter Seewald.
Il connaît notre cardinal devenu pape depuis 1995.
C’est Herder — la maison d’édition qui publie toutes ses œuvres — qui lui a demandé de publier ce livre pour rendre témoignage au pape bavarois.

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Le premier chapitre porte le titre “ DEUX BAVAROIS À ROME. ”
Michaël Mandlik décrit tout d’abord comment les gens se pressaient autour du cardinal qui allait tous les matins avec son cartable sous le bras jusqu’à son bureau “du Saint-Office” en traversant la PLACE. Il répondait à toutes les requêtes avec une patience d’ange, sauf lorsque, pressé pour être à l’heure à un rendez-vous ou à une célébration liturgique, son secrétaire privé de l’époque, Mgr Joseph Clemens le prenait dans sa voiture (Volkswagen).
Le journaliste bavarois, envoyé permanent de la télévision bavaroise a pu rencontrer le cardinal dans son appartement privé, grâce au banquier bavarois Théodore Kühnel dès le mois de décembre 1995. Ce banquier lui apportait fidèlement tous les ans dans sa Mercedes le sapin et la couronne de l’Avent.
Notre journaliste, né en 1957 et depuis peu à Rome, fut très impressionné de cette visite chez quelqu’un que les catholiques bavarois vénéraient déjà presque comme un pape !
Il décrit l’appartement comme très sobre, sans fioriture baroque, sauf quelques tableaux de maîtres sur Jésus, Marie et des saints, de très bon goût. Ensuite, les étagères pleines de livres, son bureau bien rangé et enfin le piano !
C’est le piano qui lui servait d’entrée en matière puisqu’il était élève au conservatoire de Freising. Pas assez appliqué, il est vrai, pour faire carrière.
De l’appartement du cardinal se dégageait une atmosphère de prière et de travail où la musique apportait un élément de détente ; où tout est centré sur le vrai, le bon et le beau ; la même constatation est valable pour son travail de théologien. Quant à son pontificat, il pourrait être qualifié « bien tempéré » (d’après le célèbre recueil de clavecin de Bach).
Il écouta son jeune interlocuteur avec attention et patience. Il a posé des questions sur son travail de journaliste, en élevant le regard plongé dans l’actualité sur ce qui est essentiel. Puis, il prit congé avec un fin sourire qui présageait d’autres rencontres.
Notre journaliste retrouve le cardinal à la messe du jeudi, à 7 h, dans une église comble, à Ste Marie de la Piéta sur le Campo Santo Teutonico, au sud de St Pierre, sur l’emplacement du cirque de Néron. Là où résidait autrefois Charlemagne. C’est dans ce cimetière que reposent les restes des pèlerins germanophones. Et c’est là que, grâce à l’intermédiaire du secrétaire privé Joseph Clemens rendez-vous fut pris avant la Toussaint 1996 pour une méditation avec le cardinal pour les téléspectateurs bavarois…

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Et voici comment M. Mandlik raconte lui-même cet épisode :
Lorsque le cardinal arrive sur place avec son secrétaire, celui-ci s’empresse de me dire que le texte vient d’être mis au point à la dernière minute. Je m’attendais donc qu’il le lirait sans même regarder les caméras. Or il n’a pas seulement récité tout par cœur, mais surtout il a médité le texte, en complétant la version écrite, toujours à propos. Il a su faire vivre le texte écrit. Il parlait de la communion des saints au-delà de la mort, et du cimetière comme d’un jardin, d’un paradis de paix, signe de la vie nouvelle au milieu d’un monde sans paix.
Ce texte a d’ailleurs pris place dans le volume intitulé « La Gloire de Dieu aujourd’hui » qui allait regrouper toute cette série de méditations.
Dès le premier coup on aurait pu garder toutes les séquences, sauf une, à cause des insectes qui, sortant d’un vieux mur, se promenaient sur sa soutane tandis que lui, imperturbable, continuait à parler (cf. au Château de Prague, en septembre 2009). Il était tout de même préférable de recommencer cette séquence pour ne pas troubler l’attention des téléspectateurs !
Pour la prochaine méditation rendez-vous fut pris pour Noël 1997 dans l’église Sta Maria in Ara Cæli, près du Capitole. J’ai pris connaissance du lieu dès juillet, lors d’une messe présidée par le cardinal ; les concélébrants étaient son ancien secrétaire Mgr Joseph Clemens et celui qui sera le nouveau secrétaire : Mgr Georg Gänswein. Étaient présents les petits chanteurs de Ratisbonne avec Mgr Georg Ratzinger. Seulement la température qui montait jusqu’à 35°-40° n’aurait pas permis aux caméras de tourner la séquence pour Noël ! Les fidèles ne cessaient de s’aérer à l’aide des ventilateurs… Comme disait le cardinal, même le petit Jésus, vénéré en cette église, a transpiré !!
Dans la méditation qu’on a réussi à filmer en décembre se trouve ce qui va constituer le noyau de l’enseignement pontifical : l’insistance sur la simplicité et la clarté de notre foi. « La Parole de Dieu s’est abrégée en devenant une simple parole humaine. Tout se contracte dans le double commandement de l’Amour de Dieu et du prochain. Et c’est le cœur qui est capable de saisir l’essentiel. Mais la Foi devenue si simple n’en demeure pas moins grande et exigeante. »

>>> A suivre...

Mgr Léonard, nommé archevêque de Bruxelles Exorcisme (II)