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La lettre de Jeannine (VI)

Où va t-on? (10/3/2010)

Les derniers commentaires de Jeannine: les polémiques qui atteignent son frère, la solitude du Pape, les attaques de HK, la date différée de la béatification de JPII, la visite à la paroisse romaine de Saint-Jean de la Croix...
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Où allons-nous? (...)
L'Eglise m'apparaît de plus en plus comme un panier de crabes où les courants les plus divers et les plus contradictoires circulent sans aucun souci du bien de ce grand corps auquel ils appartiennent.
Je constate avec infiniment de regret et de déception mais aussi de colère qui se mêle au mépris la frilosité de la Conférence épiscopale de France, son mutisme assourdissant lorsqu' il faut prendre position pour le Pape et l'outrecuidance des communiqués de ses membres prétendant assurer de leur soutien affectueux le Saint-Père.
La Curie, elle non plus, ne me paraît pas exempte de critiques. Il ne suffit pas d'être proche d'une personne pour être efficace et je garde en mémoire l'attitude du Cardinal Ruini qui, lui, savait faire face et défendait son Pape. J'aimais bien cette longue silhouette qui se penchait vers Benoît XVI et marchait à ses côtés. Impossible d'oublier l'Angelus qui avait regroupé 200.000 personnes pour soutenir notre Pape à l'initiative de ce même cardinal. Le cardinal Bertone est un salésien donc un homme de contact, de convivialité, il y a la lettre très affectueuse que le Saint-Père lui a adressée, je suis d'accord mais il n'empêche qu'il faut savoir sacrifier sa popularité pour défendre une cause bien plus importante. C'est un avis tout personnel.
Benoît XVI affirme fort charitablement qu'il n'est pas seul mais je n'en suis pas convaincue pour autant. A la décharge de ses proches et collaborateurs directs je suis persuadée que travailler avec Joseph Ratzinger n'est pas chose aisée. Ce grand esprit à la mémoire phénoménale, à la capacité de synthèse foudroyante n'a pas besoin d'avoir un second qui se confonde presque avec lui comme c'était le cas avec Jean-Paul II et son secrétaire. Avec Benoît XVI être Allemand ou Bavarois ne constitue pas un laissez-passer pour l'avenir et j'apprécie cette rigueur.
Merry Del Val apparaît comme une très belle personne totalement vouée à l'Eglise mais 100 ans ont passé et les "princes de l'Eglise" ne m'inspirent guère. Certains sont de très belles figures dans leurs fiefs mais à un poste clé que feraient-ils ? Sauraient-ils mettre leur personnalité en veilleuse pour se dévouer au successeur de Pierre? Le temps n'est plus à ce genre de vie, à ce genre de foi: foi en Dieu, oui; dévouement au pape, je doute. Trop de sollicitations du monde, trop de courants dans l'Eglise viennent titiller les convictions profondes de ces hommes qui ne sont que des hommes après tout,et cela fait qu'ils m'apparaissent moins sûrs.

Hans Küng et ses divagations, lui qui se permet de dire que Benoît XVI a tout faux, que ferait-il à sa place?, aurait-il autant de temps pour pérorer, noircir des pages, planifier ses interventions afin de les faire coïncider avec des périodes papales importantes et les transformer ainsi en caisse de résonance. Toute cette boue me laisse un goût amer. Je sais que le hasard fait bien les choses, surtout si on l'aide un peu, dans le cas présent c'est beaucoup .Cet homme qui se présente comme un martyr du prestigieux préfet de la CDF, qui est Suisse et n'a pas hérité de la neutralité bienveillante de son pays, cet homme est aigri, revanchard, triste portrait pour un croyant qui s'acharne contre cette Eglise source de tous ses maux.

Nouveau trouble dans l'Eglise et je constate que l'on grimpe dans l'échelle de l'abjection. Rien ne sera épargné à Benoît XVI car en citant son frère on savait qu'on lui ferait mal. Si la ministre allemande de la justice a réagi trop vite sur une radio c'est volontairement je pense car, à ce poste, on doit avoir l'habitude de vérifier ses sources et de bien les interpréter avant de les livrer sur les ondes. Sauf si on veut déstabiliser. Ces journalistes me font penser à des rapaces: ils ne respectent rien et se regroupent autour d'une proie sans la lâcher. Il faut avoir des dispositions personnelles très nettes pour se livrer à ces questionnaires tendancieux et assurer ainsi sa pitance; méprisable pour moi.
Grâce à vous je sais que notre Pape n'a pas été seul pour affronter cette nouvelle épreuve puisque son frère est venu à Rome.
Pourquoi tant de haine? Pourquoi ces comportements venimeux, de bas étage, pourquoi ne pas respecter ce monsieur très âgé, d'une profonde innocence, très lucide pour flairer les coups bas et répondre avec beaucoup d'humour? Pourquoi, si Benoît XVI est aussi insignifiant que certains veulent bien le faire croire, s'acharner contre lui, car c'est de l'éreintement systématique, de la délation, de l'acharnement médiatique mais pas seulement car les laïques y contribuent, de la calomnie. Cela me fait mal et me révulse.

Pourquoi épiloguer sur la date de béatification de Jean-Paul II alors qu'elle n'a jamais été fixée? Pour expliciter le fond de ma pensée, chaque fois qu'une précision a été citée par des intermédiaires j'ai toujours considéré cela comme un moyen de pression pour faire accélérer le mouvement.
C'est très utilisé dans la vie courante: on suggère une date pour inciter une personne à prendre position plus rapidement, une façon de forcer la main. Je sais que pour cet évènement international il y a une organisation importante à prévoir mais je suis celle qui pense qu'il faut laisser le temps au temps d'autant plus qu'il n'y a pas d'urgence.

J'ai suivi notre Pape lors de sa visité à Saint-Jean de la Croix et au début il m'a paru un peu tendu mais il a été toujours aussi disponible pour les fidèles présents et avec les enfants, avec son sourire si doux et son visage rempli de bonté. La messe a été simple mais pleine d'émotion. J'ai aimé le visage radieux du curé qui l'a accueilli ainsi que ses paroles affectueuses.
C'était vraiment le pasteur qui était reçu et dans ce rôle notre Benoît XVI excelle.
A l'Angelus il y avait beaucoup de monde, je regarde avec plaisir les visages qui s'illuminent lorsque la fenêtre s'ouvre. La vague de joie, d'enthousiasme, qui monte vers lui permet de savoir qu'il est là même si la caméra se promène sur la foule. Il en va de même dans la salle Paul VI lorsque le Saint-Père franchit la porte latérale et s'avance bras grands ouverts ou mains jointes et tête légèrement inclinée. Rien de racoleur, beaucoup de retenue mais aussi une certaine décontraction lorsqu'il écoute les musiques, les chants, un moment de détente en somme.

...
Merci à tous ceux et celles qui vous fournissent des documents variés, non déformés et dans lesquels on trouvebl'intérêt qu'ils portent à notre Pape.
Merci aussi à vous qui les collationnez, les mettez en page, nous fournissez des images "craquantes"pour reprendre ce mot très juste que vous aimez bien, qui faites des traductions et accomplissez un travail de fourmi pour rendre
vivant ce site destiné à faire aimer et connaître notre Benoît.



Abus journalistiques Réactions aux attaques contre Mgr Georg