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Mgr Munilla sur les cas de pédophilie

Le nouvel évêque de Saint Sébastien parle "haut et clair". Il a répondu le 18 mars aux questions des journalistes. Deux textes en espagnol traduits par Carlota (19/3/2010)

Le deuxième (2) est particulièrement formidable.
Dieu merci, il y a une internationale de l'honnêteté. On se sent moins seuls...

Vu ce matin sur le site espagnol religionenlibertad.com:



Sollicitée par moi, Carlota a réagi à la vitesse de l'éclair:

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Carlota

En fait je ne vous avais pas envoyé l’article concernant Monseigneur Munilla car je n’avais pas une déclaration écrite, comme celle de Monseigneur Aillet (Pédophilie: Mgr Aillet s'exprime ), mais des informations des journalistes reprenant des phrases de sa conférence de presse du 18 mars donnée à l’occasion du pèlerinage diocésain annuel au sanctuaire de Notre Dame d’Aránzazu (ou Arantzazu en basque, qui a pour origine l’apparition de la vierge à un berger au XVème siècle). Par ailleurs à la suite de questions des journalistes des éléments complémentaires ont été donnés par l’évêque (repris dans des journaux basques ou navarrais comme vous allez le voir). Je n’ai pas écouté malheureusement la conférence « in vivo ».

Je vous envoie également le texte (2) dont la conclusion mérite d’être soulignée.
Ce nettoyage, c’est un formidable rappel aux donneurs de leçons dans tous les domaines de l’activité humaine, ces tribuns du mensonge et des compromis que nous entendons sans cesse sur les médias. Certes l’Église catholique n’a jamais « ronronné », mais comme toute organisation humaine elle a pu se faire plus conformiste dans une société qui semblait en accord avec les préceptes du Christ ou bien être contaminée par des théories contraires à l’enseignement des Évangiles (la théologie de la libération dans ses formes dures de l’Amérique latine ou dans ses formes molles toujours actuelles mais combien pernicieuses en Europe).
Mais elle apparaît de nouveau, et ce grâce à notre Saint Père, vraiment un très grand Pape, certes en pleine lumière pour recevoir les coups, mais surtout pour proclamer la vérité. Quel magnifique signe d’espérance pour tous les hommes de bonne volonté !

1.Mgr Munilla

Traduction de l’article d’Arantxa Aldaz – Diario vasco (*) – 19-03-2010 –
Original ici: http://www.diariovasco.com/...

« Il serait injuste d’étendre à tout le clergé la tare » de la pédérastie, déclare l’évêque de Saint Sébastien
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La nouvelle de l’arrestation au Chili du religieux originaire de Vitoria (Pays Basque espagnol) de José Ángel Arregui, accusé d’enregistrer du pornographique avec ses élèves dans des collèges de Vitorai, Basauri et Madrid, a fait « beaucoup souffrir » l’Église basque.
L’évêque de Saint Sébastien, José Ignacio Munilla, a profité hier de la conférence de presse de présentation de la marche d’Arantzazu pour condamner publiquement et sans détour les terribles faits connus cette semaine. « Nous exprimons notre plus absolue condamnation de ces crimes qui ont comme victimes l’innocence d’enfants et d’adolescents. Pour l’Église c’est une douleur déchirante de constater d’un de ses fils les plus engagés ait pu se voir mêler à ces faits » a souligné le prélat, qui demande « la plus grande fermeté » (ndt le terme espagnol reprend l’image de frapper avec une arme contendante) à la Justice à laquelle il a montré sa « pleine collaboration ».
Munilla a reconnu que les derniers cas de pédérastie parmi des religieux « nous font mal pour la douleur des victimes, ce qui est le plus important, et aussi pour le contre - témoignage que cela provoque ».
Dans son discours il a aussi voulu « dénoncer que dans quelques cercles anticléricaux on veut généraliser à tout le clergé des faits ponctuels », une intention qui » serait une très grave injustice », et il a insisté. « Il serait injuste qu’on mettre en marche le ventilateur et qu’on prétende étendre à tout l’ensemble du clergé et aux prêtres cette tare », a-t-il encore souligné. (ndt Sur le site de religion en liberté, - original ici, on trouve aussi cette phrase de l’évêque ; «Il est bon de le dire pour cadrer la réalité puisqu’il serait injuste d’étendre cette image au reste du clergé qui, de manière honnête et dévouée, donne sa vie au service des enfants et des jeunes »).

Dans ce sens il a voulu appuyer ses mots avec un chiffre: «En Allemagne, où ont été vécus ces tristes faits et où le Pape a manifesté une préoccupation toute spéciale, on a donné comme élément chiffré, que sur les 210 000 cas d’abus sexuels dénoncés depuis 1995, 0,04% ont été commis dans des institutions liées à l’Église catholique». En outre, il a défendu la manière dont le Pape «affronte cette douloureuse réalité» avec une politique de «transparence totale et de tolérance zéro», en opposition à la dénonciation rendue publique mercredi par Hans Küng, le théologien d’origine suisse dissident de l’autorité ecclésiale, qui a accusé Benoît XVI d’occulter le sujet.

Aux questions des journalistes, l’évêque a aussi voulu condamner le dernier assassinat de l’ETA, à la suite duquel la marche à Arantzazu «revêt une importance spéciale», un «signe de foi» en union à la «cause de la paix», a ajouté Munilla.
Le prélat qui a dédié l’Eucharistie d’hier à la mémoire du gendarme (ndt mot français dans le texte. En fait il s’agit d’un policier), s’est uni à « la douleur et à la souffrance » de la famille de la victime et a rendu grâce pour leur travail à «toutes les forces et les agents qui donnent leur vie pour l’ordre public». «C’est conforme à la justice et cela à une valeur éthique que de remercier ceux qui mènent une vie risquée pouvant aller jusqu’au sacrifice» a répété le prêtre qui a rappelé la réflexion du Pape Benoît XVI à l’occasion de la journée mondiale de la Paix : « La sauvegarde de la création est essentielle pour la coexistence pacifique de l’Humanité ».


(*) Diario Vasco: Journal actuellement le plus vendu au Pays Basque espagnol. Son directeur financier fut assassiné par l’ETA en 2001.

2.Diego Contreras, journaliste espagnol

(de ce journaliste, lire aussi: Abus journalistiques )
Texte original ici: http://www.laiglesiaenlaprensa.com/..

La nouvelle c’est que le ménage se fait sérieusement.
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Il n’y a pas besoin d’être bien perspicace pour constater que dans la presse occidentale on vit actuellement des moments curieux en ce qui concerne l’information ayant pour sujet l’Église catholique. Pour preuve les paquets d’informations des médias qui évoquent des cas d’abus commis par quelques prêtres dans les dernières décennies. Je ne pense pas qu’il ait jamais existé une « situation idéale » dans la couverture médiatique concernant l’Église, mais ce qui arrive ces semaines n’est pas le simple fruit de la dialectique normal de l’information journalistique.

On dirait que, pour beaucoup, le scandale ce ne sont pas les crimes mais la morale catholique et le célibat. Il semble évident que bien au-delà de l’intérêt objectif pour le problème et la façon de le régler, ce qu’on cherche, dans bien des cas, c’est de lier la faute des abus à l’Église en elle-même (pour miner son autorité morale), présenter comme coupable le clergé catholique dans son ensemble, et impliquer directement le Pape dans les scandales. On n’a pas manqué, même, au beau milieu du grondement médiatique, d’invoquer la nécessité de convoquer un nouveau concile…

Je crois qu’il faut remettre les choses à leur place. Des journaux ont avalé des informations quelques heures après leur mise en ligne sur internet à grands renforts de trompettes, d’autres ont joué avec l’équivoque et l’insinuation ou avec l’hyperbole idéologique. Le problème est réel (non pas, bien sûr, tel que certains veulent le faire croire, mais parce que, un seul cas, c’est déjà de trop). Mais le fait est, que pour nettoyer la maison, le Pape est en train de faire ce qu’aucun autre Pape n’a jamais fait (pour ce que j’en sais). Je pense sincèrement que la bonne nouvelle c’est celle-là : On se rend compte d’une véritable volonté d’éradiquer le problème. Ça fait mal comme lorsqu’on soigne une infection, mais seul le résultat peut être positif. Pour les gens sérieux, c’est cela la nouvelle.

La lettre de Jeannine (VIII) Bel exemple de désinformation?