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Réaction aux articles du Dimanche des Rameaux

Un message de Christophe J., propre à alimenter un débat (28/3/2010)

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Un mot concernant ce que vous dites à propos de John Allen dont j’apprends, par vous, qu’il existe.
Avec vous, je pense qu’il y a une sorte de complot, ou des manigances, dont l’origine est à rechercher dans telle ou telle puissance de ce monde trop heureuse de trouver des « informateurs » dans l’Eglise.
Le pape, hélas, n’a pas l’exclusivité de ce genre de traitement quand on voit comment sont montées certaines attaques contre tel curé ou tel évêque, avec des moyens identiques mais à une autre échelle.
Je sais de quoi je parle, j’ai observé –d’abord médusé par un processus que je ne pouvais ni, sans doute, ne voulais comprendre - certaines de ces affaires, et j’ai contribué à l’échec d’une de ces campagnes anti-quelqu’un.

Toutefois, et je le dis d’expérience, il y a quelque chose de très juste à la fin de l’entretien de John Allen. C’est ce qu’il explique au sujet des chrétiens qui fréquentent régulièrement les églises et à qui on n’adresse jamais la moindre parole à l’église concernant des « affaires » dont tout le monde parle à l’extérieur, alors que quelques paroles, sobres et bien ciblées, sont capables de les réconforter et de les aider à démolir les attaques lorsqu’il les entendent répéter dans leur entourage.
Cela permet, par exemple, d’aider la mère de famille dont parle le vieux cardinal dans l’interview que vous citez, cela permet à cette mère de regarder le vrai visage de son curé au lieu de la caricature médiatique de prêtre dont on lui rebat les oreilles… Cela peut beaucoup aider une mère de famille dans un cas comme celui-là, et d’autres catégories de personnes dans d’autres types d’affaires, et cela, hélas, est trop rarement fait parce que – ce qui est, me semble-t-il, implicite dans les propos du cardinal – parce qu'on ne veut pas voir la grande solitude de la masse des croyants et leur peine. Soit on fait comme le cardinal qui, me semble-t-il, considère que les réseaux chrétiens de sociabilité sont encore ceux qui étaient déjà affaiblis il y a trente ans, soit on considère que tout le monde lit - mais quoi? - ou dispose d’internet pour « compenser » par d’autres informations, soit les trois. Or tout cela est, hélas, très illusoire, tandis que l’isolement des croyants en pareilles circonstances, est la situation la plus concrète du monde.
Je constate ces choses depuis trente ans, dans les situations où il se raconte les romans les plus extravagants, qui ne peuvent même pas prétendre prospérer en s’emparant d’un thème aussi sensible que celui de la pédophilie. Souvenons-nous, par exemple, de 1996, où « on » nous racontait que le pape venait à Reims pour essayer de rétablir la monarchie… (pas besoin de faire de déclaration politique pro ou antimonarchiste ce jour-là en pleine église, il s’agit simplement de dire l’extravagance pour en annuler beaucoup d’effets négatifs. Vous êtes professeur, moi aussi, vous avez sans doute remarqué combien cela fonctionne à l’échelle d’une classe qui est comparable à celle d’une paroisse).

Peut-être faudra-t-il créer la ligue anti-diffamation dont parle un autre de vos articles, il faudrait, en tout cas, réfléchir à ce qui peut être fait de manière sobre et efficace le dimanche, à l’église, dans une période comme celle que nous traversons.
Les paroisses, y compris les petites, ont, de ce point de vue, une force que ne soupçonnent pas les agitateurs de médias qui profitent de la solitude des gens mais ignorent la proximité dont ils sont tout simplement incapables.

Des nouvelles d'une amie Le coup de sang écossais (suite)