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Doux Christ sur la terre

Carlota a traduit deux textes du Père Manuel María Bru Alonso, dont l'un fait référence aux belles paroles prononcées par le Cardinal Sodano à l'intention du Saint-Père, avant la messe de Pâques (6/4/2010)

Carlota

Voici deux écrits du Père Manuel María Bru Alonso repris sur son blogue qu’il anime sur cope.es et où il cite en en-tête St Jean « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn VIII – 32).
Le premier fait référence au magnifique hommage du Cardinal Sodano, et parle beaucoup à mon cœur. Le second, pourrait sans difficulté s’appliquer à la France ou à tout autre pays…C’est sans doute une mesquine mise au point mais c’est une mesquinerie qui soulage ceux qui comme moi, sont à des années lumière de la sainteté !

Le premier texte


”L’Église est avec toi, doux Christ sur la Terre”
comme l’a dit le Cardinal Sodano au Saint Père le jour de Pâques.

Voilà comment le Père Manuel María Bru Alonso (*) évoque ce magnifique hommage (original ici).
Son texte est un stimulant élixir d’espérance qui contraste avec certains écrits français qui semblent soutenir du bout des lèvres ou de la plume (parce qu’on ne peut pas faire autrement !), notre Saint Père, et qui nous mettent en garde contre le syndrome de la persécution.

Le Père Manuel parle mieux à mon coeur!
Ma traduction
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Doux Christ sur la terre, une expression de Sainte Catherine de Sienne, qui reflète magnifiquement la vérité du Successeur de Pierre, de celui qui, à chaque instant de l’histoire, le Saint Esprit a mis en avant de l’Église, comme le serviteur des serviteurs de Dieu, pour la guider sur le chemin de la vérité, pour la protéger du mal et du mensonge, pour l’encourager dans ses efforts de chaque jour, pour qu’elle grandisse en foi, en amour et en espérance.
Doux Christ sur la terre, qui est aujourd’hui Benoît XVI, notre cher et vénérable Pape sage (ndt le mot espagnol peut couvrir la notion de sagesse et d’érudition dont le Saint Père en est vraiment la plus belle illustration), défenseur de la foi des pauvres, devant la puissance supérieure des intellectuels de l’indifférence, des prophètes de la suspicion, et des malins enjôleurs de l’ignominie et du mensonge. Doux Christ sur la terre. L’Église est avec lui. Les hommes et les femmes au bon cœur, même ceux qui sans croire cherchent et aiment la vérité, sont aussi avec lui. Objet d’une calomnieuse campagne qui prétend miner les piliers de l’Église en blessant son cœur, dans ce battement qui pompe et donne la vie, avec la parole de Dieu et les sacrements, tant liés à la mission des prêtres. Et qu’ils prétendent le faire, en attaquant le prêtre des prêtres, celui à qui Jésus à dit par trois fois : « Fais paître mon troupeau » (Jn. 21.17)
Doux Christ sur la terre, qui aujourd’hui comme hier, de façons différentes, est le centre de la cible de ceux qui persécutent le Christ, de ceux qui persécutent l’Église, et de ceux qui persécutent chaque chrétien à cause de leur Maître.

Doux Christ sur la terre. Ils le persécutent parce que trompés par le malin, ils croient qu’en démolissant la tête, ils démolissent le corps. Mais ils s’enferrent, car ils ne savent pas que le pouvoir d’en haut le protège et, comme se demandait Saint Paul : « Et qui nous séparera de l’amour du Christ ? L’affliction, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le péril ou l’épée ? Mais en tout cela nous vaincrons facilement par Celui qui nous a aimés. Car (…), ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni le présent, ni le futur, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, nous séparera de cet amour de Dieu qui est dans le Christ, notre Seigneur (Rom. 8,35.37-39).

Et le second


"Mesquine" mise au point (original ici) du Père Manuel María Bru Alonso

4 millions 166 613 chômeurs en Espagne, soit plus du tiers des familles espagnoles, est tombée dans une tranche d’insécurité, d’impuissance et de désolation, qui n’a pas atteint la proportion d’une grande alarme sociale grâce à la communion de solidarité des familles espagnoles et de l’Église en Espagne. […] Presque tous nous nous serrons les coudes, et non pas parce que certains ont fait une campagne publicitaire uniquement formelle dans cette direction. Par contre, il est évident que le gouvernement du pays ne prend pas au sérieux le problème du chômage. Même s’ils dramatisent la situation avec des déclarations qui sont plus du registre émotionnel. On n’en est même pas à continuer à gérer les dépenses publiques avec frivolité, ce qui en dit beaucoup sur la prévision des aides au profit des chômeurs, ni même à continuer à étouffer la petite et la moyenne entreprise, ce qui ne favorise pas la création d’emploi, mais au maintien du rare existant.

Il est également évident que l’appareil médiatique du pouvoir regarde vers un autre côté, face à cette tragédie du travail, de l’économie, de la famille et de la société, comme il le fait pour le reste des très graves problèmes qui nous affligent dans la ligne d’une crise morale croissante, comme l’est l’indistincte promotion légale et culturelle de l’assassinat des enfants à naître ou, pour parler parmi tellement d’autres sujets, du scandale d’une loi concernant les mineurs inappropriée à la réalité d’une violence déchaînée (ndt l’auteur pense sans doute au fait divers récent qui a défrayé la chronique en Espagne et qui concerne une collégienne qui a tuée dans une décharge une collègue de classe à la suite d’une querelle) fruit d’un abandon généralisé de l'éducation morale des nouvelles générations.
Oui, alors que ni le chômage toujours en augmentation, ni la dégradation croissante de la société ne préoccupent les principaux journaux nationaux, les radios et les télévisions, ceux-ci considèrent hypocritement que le grand problème du monde, - et de l’Espagne, c’est celui des scandales de l’Église. Mais en plus de cela ils tirent profit, en premier ligne par rapport aux médias du reste du monde, d’une campagne injurieuse contre le Pape, contre l’Église et contre tous les prêtres et non pas seulement quelques uns.

Il en résulte comme peu paradoxal et mesquin que, tandis que l’Église Catholique est en train de faire beaucoup plus encore pour lutter contre la crise économique qui nous afflige actuellement en Occident, et pour la crise économique qui afflige depuis des décennies la plupart des pays du monde, une grande partie des médias, frivoles face au drame du chômage et de la pauvreté, se moquent avec des attaques injustes et violentes de ceux qui, en Espagne et dans le monde entier, oui de ceux-là justement qui ne regardent pas d’un autre côté, face aux graves problèmes de l’Humanité."

Une infirmière ougandaise au synode La lettre de Jeannine (IX)