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Une nouvelle forme de journalisme?

A propos des Légionnaires du Christ (Carlota, 13/4/2010)

(et à propos du journalisme-poubelle *)

Préambule (de moi)

Le harcèlement contre le Saint-Père ne cesse pas.
Aujourd'hui, ce sont les Légionnaires du Christ qui sont en cause, à travers une nouvelle attaque du magazine allemand (genre Paris-Match) Stern.

Le Suisse Romain, Don Dom, a traduit un article du site Zenit en italien
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Il est « ridicule » d'affirmer que le cardinal Joseph Ratzinger a couvert le fondateur des Légionnaires du Christ, Marcial Maciel, accusé d'avoir commis des abus sexuels, car c'est précisément le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a promu l'enquête canonique le concernant, a expliqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, dans un communiqué publié le 8 avril dernier.
Le P. Federico Lombardi,répondait à un article de l'hebdomadaire allemand « Stern » publié le 8 avril, qui accusait le cardinal Ratzinger d'avoir couvert Marcial Maciel.
« Il est paradoxal - et pour les personnes informées, ridicule - d'attribuer au cardinal Ratzinger la responsabilité d'avoir couvert ou enterré de quelque manière que ce soit » des informations concernant le fondateur des Légionnaires du Christ, affirme le P. Lombardi.
« Toutes les personnes informées savent que c'est le cardinal Ratzinger qui a eu le mérite de promouvoir l'enquête canonique sur les accusations concernant Marcial Maciel, qui est parvenue à établir avec certitude sa culpabilité. La conclusion, avec l'imposition de se retirer de toute activité publique, en tenant compte de son âge et de ses conditions de santé (en effet, M. Maciel est décédé peu de temps après), et la publication de cette conclusion par le Bureau de presse à travers un communiqué que l'on connaît, sont également le fruit de la ligne de rigueur cohérente du cardinal Ratzinger, entre-temps devenu pape ».
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De son côté, un Vaticaniste du quotidien italien La Stampa, Giacomo Galeazzi, se fait l'écho d'une enquête serrée menée par "une revue catholique indépendante" (façon de dire qu'elle n'est pas liée à l'institution ecclésiale, mais plutôt proche des milieux les plus progressistes), NCR, plus connue par moi comme la "maison" de John Allen.
Un de ses journalistes enquête avec pugnacité depuis des années sur la pédophilie dans l'Eglise (on se doute que ce n'est pas dans un souci de purification), et son dernier cheval de bataille est sur les liens entre les Légionnaires du Christ et le Vatican, en particulier à travers le cardinal Sodano.
En vérité, ce sont des boules puantes, dont l'unique but est de salire l'Eglise. Je n'ai donc pas envie d'approfondir, je n'ai pas de temps à perdre.

Il est probable que le fondateur de la LC a beaucoup à se reprocher, que c'est une personnalité trouble et perverse, qui a fait beaucoup de mal à l'Eglise (voir ici: Tribune), et qui est en train d'en faire beaucoup au saint-Père (j'avoue que c'est ce qui me préoccupe le plus), bien que ce dernier ait tout fait, comme préfet de la CDF, puis comme Pape, pour crever l'abcès.

Il est non moins clair que ceux qui sont en ce moment à l'attaquer n'en ont pas directement après lui (puisqu'il est mort). Ils veulent se servir de la LC comme ultime scud contre le Pape, détruisant simultanément les bons fruits qu'elle a pu porter. Sans compter que la LC, c'est aussi beaucoup d'argent - un aspect qu'on ne peut négliger.
Et pour atteindre ce but, tous les moyens sont bons, y compris, et surtout le mensonge et la calomnie.
Une preuve nous en est fournie par Carlota, qui s'est penchée sur les méthodes de la presse espagnole, pas vraiment éloignées de celles de la nôtre (voir ici), à travers une lettre ouverte écrite par un membre de la hiérachie de la LC en Espagne.
On peut quand même accorder à la LC le droit de se défendre!

Carlota prend bien soin de préciser:
Il ne s’agit en aucun de défendre ce sinistre et cynique individu pour les fautes très graves qu’il a commises mais de garder raison et de s’interroger comme le faisait remarquer José Alberto Barrera dans un article que j’avais traduit ici (A propos du Père Maciel).

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Texte de Carlota


UNE NOUVELLE FORME DE JOURNALISME ?

Tout comme pour les affaires déjà évoqués dans différents pays germaniques et anglo-saxons, il convient de prendre avec la plus grande circonspection toutes les informations circulant dans les journaux et sur la toile concernant la congrégation des Légionnaires du Christ. Et même si certains citeront l’adage selon lequel « on ne prête qu’aux riches » (ce qui est un adage et non pas une preuve absolue), l’on peut aussi rétorquer que « Quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage ». Il faut bien penser que toutes ces campagnes d’ « information » ont un corollaire très grave voulu par certains, relayé innocemment pas d’autres, mais qui fait que des fautes personnelles (quand elles ont vraiment existé ce qui n’est pas toujours le cas) deviennent des fautes collectives et que des établissements peuvent se trouver sans financement, ce qui peut priver ainsi de nombreux élèves d’un enseignement chrétien de haute qualité, rempart à une normalisation de l’inhumain. Pendant ce temps d’autres idéologies voire religions n’ont pas ces scrupules et poursuivent un travail de conversion ou reconversion à des valeurs qui sont bien pires pour l’homme et sa dignité que celles de l’Église Catholique.

Je vous adresse ci-dessous une traduction d’une lettre écrite par le Père Jesús María Delgado, Légionnaire du Christ, directeur territorial des Légionnaires du Christ en Espagne, à la suite d’un supplément paru tout récemment dans le journal espagnol « El Mundo » (son nom n’est pas sans rappeler un quotidien français dont il partage sans doute certaines caractéristiques. C’est une Filiale à 89% de Rizzoli qui publie notamment le Corriere della Sera). Tous les faits évoqués dans la lettre ne seront pas évidents pour les lecteurs qui ne sont pas spécialement au courant de l’actualité espagnole et qui n’auront pas lu le supplément incriminé mais les différences dans l’interprétation des faits sont néanmoins suffisamment flagrantes pour être compréhensibles. Elles montrent en tout cas que pour certains, il est évident qu’ils peuvent s’exprimer en toute impunité. Si cela ne rappelle pas des époques plus ou moins proches, c’est à désespérer !

Ma traduction (original: http://www.cope.es/religion/... )

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Cher Monsieur le Directeur

Je vous écris au sujet de l’article d’Idoia Sota dans le dernier numéro de « Crónica”, supplément de journal « El Mundo » de dimanche 11 avril, dans lequel se mêlent des faits connus, des suppositions et des calomnies très sérieuses que nous ne pouvons laisser passer sous silence et pour lesquelles nous demandons la rectification adéquate.

Idoia Sota écrit : « Luis Garza acheta une maison à Los Angeles… Ils l’enfermèrent dans cette maison durant deux ans,…possédé par la rage, crachant de l’écume…L'exorciste chargé de faire fuir les démons de Maciel visita la maison à différentes occasions…La chambre (…) brûla dans un incendie qui ravagea les Studios Universal à Hollywood en juin 2008…Garza (…) sauta par la fenêtre en pyjama pour sauver sa vie ». En réalité la maison où se retira et mourut le P. Maciel se trouve à Jacksonville (Floride) à des milliers de kilomètres d’Hollywood (Californie) où brûlèrent les studios Universal, cinq mois après sa mort (30 janvier 2008). Quand le P.Maciel mourut à Jacksonville, après avoir reçu à plusieurs reprises les sacrements de l’Église, l’accompagnaient seulement des prêtres légionnaires, deux dames consacrées du Regnum Christi et deux infirmières locales.

Nous pourrions continuer de la même façon en parcourant l’article : « La villa que [les légionnaires] ont à Termini, Palerme » et qu'« ils achetèrent à un maffieux », était en réalité un vieil hôtel abandonné qui se trouvent à Naples, à 400 km de Palerme (Sicile) et ce n’est pas un maffieux qui le vendit mais l’État italien. Un plus loin, Idoia Sota écrit que « l’argent que donna la Communauté de Madrid (entre 2006 et 2008) n’arriva jamais » jusqu’aux projets sociaux prévus en Colombie. En réalité, le supposé « expert » cité par la journaliste n’a pas été en Colombie ces dernières années. Au contraire, les responsables de Communauté de Madrid eux y voyagèrent et se trouvèrent très contents des installations et des programmes éducatifs pour enfants défavorisés de Medellín qu’ils ont aidé à financer.

Sont également fausses et encore plus graves les affirmations sur les assassinants décrits par « El Ilusionista ». Par exemple, selon les chimères de l’auteur de ce livre que cite Idoia Sota, « le P.Maciel a tué le P.Javier Orozco Yepes » en le poussant sur une route de la Côte d’Azur (France). En réalité le P. Francisco Orozco Yépez (et même le nom est mauvais !) mourut en se baignant en mer, le long d’une plage de Rapallo (Gènes, Italie), alors que le P. Maciel était à Rome. Que dire encore du complot des supérieurs légionnaires pour empoisonner le P.Maciel et sur l’engagement des détectives ! C’est l’imputation d’un crime. Je prie Mme Sota, qu’avec des preuves, elle accourt immédiatement au Ministère Public pour le dénoncer et, sinon, comment est-ce possible qu’elle ose recueillir, sans contrôler, des imputations de ce niveau ? Quant à l’affaire des détectives, sans que cela soit un délit, je peux affirmer que c’est absolument faut.

Monsieur le directeur, vous serez d’accord avec moi que la vérification d’une information est un devoir qui ne peut pas être esquivé de la part d’un journaliste. Cette vérification qui ne s’est pas produite, était particulièrement nécessaire quand on parle on parle de personnes qui ont une responsabilité spéciale dans la gestion d’organisations ecclésiales, qui sont honorables et dont on ne peut jeter le discrédit sans la moindre des preuves.

Dire que j’ai renvoyé d’une manière tonnitruante M. Daniel Sada à cause d’un transfert irrégulier est quelque chose que je peux démentir directement parce que c’est faux. D’abord : si nos contrôles périodiques avaient laissé apparaître une quelconque irrégularité, il est évident que M. Sada ne pourrait continuer à être aujourd’hui Recteur de l’une de nos œuvres emblématiques en Espagne. Ensuite : Je n’ai jamais renvoyé Daniel Sada. La congrégation lui a demandé d'assurer à la fois sa charge de Recteur de l’Université Francisco de Vitoria avec un travail intérimaire de coordination d’autres institutions éducatives en attendant que nous trouvions la personne adéquate pour le faire. C’est ainsi que cela s’est passé, puis ensuite M. Sada s’est de nouveau occupé exclusivement de sa charge de Recteur, qu’il assure depuis 2003 avec toute notre reconnaissance. Troisièmement : le transfert dont il est question n’a jamais existé, et en outre Daniel Sada n’aurait jamais pu l'effectuer car il n’a pas eu ni ne possède de signature ou de procuration quelconque pour les comptes bancaires de la Légion. Je nie tout soupçon d’activité illégale dans notre Université, insinuation que, une fois de plus, on avance dans votre article sans fondement ni preuve d’aucune sorte. Sincèrement si quelqu’un a une preuve dans ce sens je lui demande instamment qu’il le fasse savoir aux autorités compétentes. Dans le cas de M. José Luis Gutiérrez, la journaliste se trompe de dates et d’accusations, et insinue, une fois de plus sans fondement et sans preuves, que des prêtres légionnaires pourraient être mêlés au délit de fraude pour lequel il purge une condamnation, par le seul fait de s’occuper pastoralement de cette personne ou de sa parenté.

(..)

En résumé, je ne sais comment « Crónica » peut publier des articles irresponsables de ce genre qui contiennent des affirmations calomnieuses très graves sur « des chantages d’autorités », « des conspirations contre la vie de personnes », du « narcotrafic » et « du blanchissement d’argent ».

De notre côté, comme congrégation religieuse de l’Église Catholique, je peux vous assurer que nous agissons et agirons avec l’extrême consciente de notre mission au service des hommes et en accomplissant responsables nos devoirs ecclésiaux et civils dans la gestion de nos institutions (cf la récente entrevue avec notre administrateur territorial en Espagne où il explique, entre autres choses, la nature du Groupe « Integer » et de l’ « Integer Ethical Found » qui n’ont rien de mystérieux). Dans un proche avenir nous devrons étudier avec nos avocats si cette gestion responsable exige aussi des mesures légales contre des publications calomnieuses comme le présent article.

Il n’y a pas de doute que les faits lamentables que nous avons eu à connaître récemment sur la vie de notre fondateur en arrivent à paraître grotesques (*). Néanmoins, nous sommes décidés à affronter cette réalité avec détermination (cf. le communiqué du 25 mars 2010) et en étroite collaboration avec le Saint Siège. Nous regardons l’avenir avec une grande confiance. Pour moi il n’y a pas de doute sur ce qui est notre tâche : Nous construirons notre vie sur la pierre de Pierre avec la force du Christ ressuscité et avec l’aide de toutes les personnes de bonne volonté.


Signé: P. Jesús María Delgado, L.C., directeur territorial des Légionnaires du Christ en Espagne.
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(*) Je pense qu’il est fait allusions ici à des dénonciations qui arrivent de toutes parts, parfois très tardives et dans des conditions où l’appât du gain n’est pas forcément totalement absent, quand le don d’ubiquité de Maciel n’est pas aussi rendu nécessaire…. Il ne s’agit en aucun de défendre ce sinistre et cynique individu pour les fautes très graves qu’il a commises mais de garder raison et de s’interroger comme le faisait remarquer José Alberto Barrera dans un article que j’avais traduit ici: A propos du Père Maciel .

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A propos du journalisme poubelle

Voir à ce sujet, telles que rapportées par le Salon Beige, les "infiltrations" pratiquées par des "journalistes" du service public pour "coincer" des catholiques, à Bordeaux, attachés à la tradition.
Voir aussi une tentative de piéger le cardinal Barbarin, raconté "benoîtement" par Lyon Mag2, via le site Perepiscopus:
Où est la déontologie, là-dedans? Et, pour le second fait, combien d'autres cas?

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Tribune: Les Légionnaires du Christ Le Pape n'oublie pas les chiliens