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Avec lui à la barre...

"Pour ces cinq ans de pontificat, merci, très Saint Père". Carlota a traduit l'éditorial du directeur de la revue catholique espagnole "Alfa y Omega" (16/4/2010).



Miguel Ángel Velasco Puente, journaliste, directeur de l’hebdomadaire catholique espagnol “Alfa y Omega” fait un rapide bilan des cinq ans de pontificat de Benoît XVI, en de très jolis termes auxquels je m’associe à 200% !

Ma traduction (original ici)

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Que devait seulement ressentir Benoît XVI pour que, dans un geste sans précédent, le cardinal Sodano, doyen du Collège des cardinaux, ait ressenti le besoin de lui dire : « Saint Père, le peuple de Dieu est avec vous et ne se laisse pas impressionner ni par les cancans dominants, ni par les épreuves qui parfois blessent la communauté des croyants ».

Le 19 avril prochain, il y aura cinq ans que Joseph Ratzinger a été choisi comme Vicaire du Christ.
Ceux qui, avec une incompréhension pédante, ont dit que c’était un intellectuel seulement pour des élites, qu’il n’avait pas de charisme, ne sortent pas de leur étonnement devant la douce mais ferme force de la vérité avec laquelle Benoît XVI chemine accomplissant son plan évangélisateur : lutter contre la sécularisation, surtout à l’intérieur de l’Église, redresser les malentendus d’une utopique application du Concile, rechercher l’unité, mettre Dieu dans la vie des hommes d’aujourd’hui, mettre en déroute la dictature du relativisme.

Il remplit scrupuleusement ses obligations : quand il a parlé de la saleté dans l’Église, quand il fustige les péchés de pédérastie, quand il a parlé de loups déguisés en agneau, quand il appelle à la rébellion contre les lois injustes et inacceptables comme celle de l’avortement. Celui qui ne le comprend pas c’est parce qu’il ne veut pas le comprendre, car on ne peut pas parler plus clairement. Il comprend les contradictions de la postmodernité comme personne et ne se limite pas à des plaintes et des condamnations ; il propose, il témoigne, il encourage, il donne l’espérance, il rend le bien pour mal, il aime chrétiennement.
Avec lui à la barre, depuis cinq ans, l’Église maintient le cap dans les tempêtes, démasque les pirates et même déjoue des intentions de mutinerie de son propre équipage.
Tout cela, comme la Vérité, dérange, fait mal et entraîne la solitude. Avec une humble et sereine énergie, Benoît XVI porte ces cinq années en nous rappelant la promesse et la parole du Christ : « N’ayez pas peur, hommes de peu de foi ; les forces de l’enfer ne l’emporteront pas. Sans moi vous ne pouvez rien faire. Je suis toujours avec vous ». L’Église aujourd’hui a besoin de croyants crédibles. C'est donc une obligation de simple courtoisie de lui dire tout simplement : Merci !

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