Les ennemis du Pape
sont aussi les ennemis d l'Humanité. Carlota a traduit un éditorial magistral paru sur le site de l'archidiocèse de Mexico (22/4/2010)
Carlota
Voici un éditorial magistral paru récemment (18 avril 2010) sur le site de l’archidiocèse de Mexico (Système Informatique de l’Archidiocèse de Mexico SIAME ) et intitulé d’une manière abrupte mais pourtant si vraie, « Les ennemis du Pape sont les ennemis de l’Humanité ». Je crois en effet que face aux attaques incessantes contre la vie, la dignité et la liberté de l’homme, menées par des états dits modernes qui se targuent de démocratie mais qui imposent une dictature de la pensée, à des fins mercantiles peu reluisantes, et qui sont soutenus par des « élites » qui ne sont en fait que des « courtisans » accrochés à leurs privilèges, il est devenu vital d’exprimer son désaccord. Aussi, suis-je de tout cœur avec cet éditorialiste mexicain qui, lui, sait de quoi il parle et ne se contente pas, comme nos petits marquis de la presse parisienne, de se prêter à toutes les compromissions pour vendre du papier, des minutes d’antenne ou de radio, ou pire encore pour croire encore qu’ils existent. Je voudrais être assez charitable pour les plaindre.
Les ennemis du Pape sont les ennemis de l’Humanité
L’assertion ci-dessus n’est pas exagérée car tous ceux qui critiquent à la légère le Souverain Pontife ou élaborent des hypothèses alambiquées mais apparemment rationnelles pour dénoncer « l’anachronisme », « l’intolérance » et « l’arrogance » du Saint Père, portent véritablement atteinte à l’Humanité, au développement de la civilisation qui participe à la construction des institutions qui sauvegardent les droits les plus fondamentaux de l’Homme : les droits à la vie, à la dignité et à la liberté.
L’ex cardinal Joseph Ratzinger fut choisi par le Pape Jean-Paul II pour remplir la difficile mission de veiller à l’orthodoxie doctrinale dans l’Église. Il a dû surveiller la pensée des théologiens et des penseurs catholiques au milieu d’une des plus complexes crises d’identité ecclésiale. Le Cardinal Ratzinger a su intervenir avec clarté et énergie mais également admonester avec prudence et charité. Il a averti sur la responsabilité de la pensée chrétienne en ce en rapport avec l’exercice de la sexualité ; il a éclairé les risques d’une certaine théologie de la libération qui s’érigeait comme l’unique option pour résoudre les problèmes sociaux ; il a dénoncé le danger de la spiritualité orientale intimiste, étrangère à la réalité, etc. Surestimée par beaucoup cette dénonciation a impliqué malheureusement aussi l’antipathie de quelques uns à l’intérieur de l’Église même.
Néanmoins, cela fait cinq ans que le cardinal Ratzinger a été élu Évêque de Rome et successeur de Saint Pierre, l’Apôtre à qui Jésus a confié son Église, et lui a recommandé de faire paître son troupeau. La responsabilité de Benoît XVI, comme Souverain Pontife, au-delà des murs de l’Église, est liée au destin de l’Humanité.
Il n’y a pas le moindre doute que le monde contemporain transite indolent face à la souffrance de beaucoup, à l’injustice sociale, à la faim, à l’ignorance et à la cruauté envers les plus innocents. Ce sont les effets d’une culture individualiste, consumériste, relativiste que promeuvent des groupes néfastes qui profitent de cette destruction lente et progressive de la Création. Ce sont les maîtres de la guerre, les promoteurs du capitalisme sauvage, les bénéficiaires directs de l’hédonisme et d’un exercice irrationnel de la sexualité.
L’Église Catholique, - dirigée et chapeautée par le vaillant témoignage et la pensée du Saint Père, ne cesse d’alerter l’homme d’aujourd’hui sur les conséquences négatives de l’abandon des valeurs universelles et chrétiennes qui protégent la vie humaine, la famille et la vie sociale commune correcte.
Le Pape a démasqué les perverses intentions des absurdes « gouvernements progressistes » qui prétendent détruire la vie dans le sein de la mère et cherchent à tromper les gens en faisant la promotion d’unions contre nature, les déguisant des termes de « familles » et de « mariage ».
Le Pape a été parmi les rares voix à dénoncer la cruauté de l’économie globale basée sur l’utilitarisme, la compétence et le gain, en rejetant la dignité de la personne et du travailleur. C’est pratiquement aussi la seule voix qui défend le droit des Palestiniens à avoir une patrie.
Avec son dialogue et sa charité, le Cardinal Ratzinger a réalisé un service d’une valeur inestimable pour défendre les paradigmes de l’Église et aujourd’hui, en tant que Benoît XVI, il réalise un très noble service pour notre culture, l’Humanité, en préservant la vérité, l’espérance et la foi au milieu de cette angoissante réalité.
Benoît XVI a pris soin de l’Église pour qu’elle éclaire le chemin de l’Humanité, et maintenant il protége le troupeau mondial de grandes menaces. Ce service, sans doute, en « irrite » beaucoup dont les intérêts recherchés ne sont pas précisément le bien de l’être humain. Ce sont les ennemis du Pape et les ennemis du futur de l’Humanité.
