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Cinq ans de Pontificat

La révolution douce de Ratzinger - Un article de Francesco Antonio Grana qui date d'un mois, mais qui garde toute sa charge d'émotion. (8/5/2010)

Lire ici: La modernité de Benoît XVI

Texte ici: http://www.avanti.it/...

Ma traduction

La révolution douce de Ratzinger -
Francesco Antonio Grana
Lundi 19 avril 2010

[L'article débute avec l'évocation de Jean XXIII, dont l'élection, à 77 ans avait fait dire aux "spécialistes" qu'il s'agissait d'un Pape de transition, et dont pourtant les 5 années de Pontificat ont amené "la plus grande révolution pacifique du XXe siècle: le Concile Vatican II en vue de renouveler profondément le visage de la plus ancienne institution du monde, dans la fidélité à la tradition héritée des Pères": qu'on en pense du bien ou du mal, au sens où les "spécialistes" l'entendaient, Jean XXIII n'a pas vraiment été un Pape de transition, mais plutôt de révolution].

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Cinq ans, c'est donc le moment adéquat pour tirer un premier bilan du Pontificat de Benoît XVI, qui a vu ces derniers mois se dresser devant lui, ponctuels et affamés, ces loups dont avait parlé avec sagesse au début de son aventure au timon de l'Eglise du Christ.

"Priez pour moi, afin que je ne fuie pas par peur devant les loups", avait-il dit timidement lors de la messe d'inauguration de son pontificat.
. La tempête qui a suivi son discours de Ratisbonne, qui vit le Pape accusé d'être un ennemi de l'islam et un fervent partisan de l'affrontement entre les civilisations. Lui qui, dans cette intervention, avait clairement indiqué que la diffusion de la foi par la violence est déraisonnable et que ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu.
. La leçon manquée à l'Université "La Sapienza" de Rome, où Benoît XVI fut accusé d'être un ennemi de la raison et de la science moderne. Lui qui, durant ces années de pontificat a démontré qu'il était le Pape de la raison.
. Les accusations répétitives d'être un Pape anti-conciliaire, lui qui a été nommé par Jean XXIII parmi les théologiens officiels de Vatican II.
. La libéralisation de la messe en latin, toujours considéré avec une certaine suspicion par certains évêques catholiques.
. La levée de l'excommunication des évêques lefebvristes, avec l'accusation de partager les thèses négationnistes sur la Shoah entretenues par l'un des quatre évêques gracié par cette mesure de miséricorde paternelle.
. Et enfin, l'accusation la plus infamante: celle d'avoir couvert d'abord comme archevêque de Munich, et depuis 1981 en sa qualité de Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les prêtres qui se sont rendus coupables d'abus sexuels d'enfants, jusqu'à impliquer son frère Georg, dans les années où il dirigeait le célèbre Choeur de la Cathédrale de Ratisbonne.

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. Alors que Benoît XVI est "le champion de la lutte contre la pédophilie dans l'Eglise", comme l'a rappelé l'évêque de Washington.
. Le Pape qui a rencontré et continuera de le faire à l'avenir, les victimes d'abus commis par des prêtres pédophiles.
. Le Pape qui, quelques jours avant d'être élu au trône de Pierre, dans la méditation, à la neuvième station du Chemin de la Croix avait crié avec force: "Que de souillures dans l'Église, et même parmi ceux qui dans le sacerdoce, devraient lui appartenir entièrement".

Pourquoi ce Pape est-il ainsi l'objet d'attaques de l'extérieur mais aussi de l'intérieur de l'Eglise, malgré son innocence évidente pour les faits incriminés?
" Un début de réponse - dit Sandro Magister - est que le pape Benoît est systématiquement attaqué pour ce qu'il fait, pour ce qu'il dit, pour ce qu'il est."

Face à ces attaques répétées, violentes autant qu'injustifiées, l'Eglise se rassemble de façon particulière autour de son guide, le Successeur de Pierre.
Benoît XVI sait que le peuple de Dieu ne se laisse pas impressionner par les commérages du moment et que sur l'Église du Christ, bâtie sur le roc inébranlable du Prince des Apôtres, les portes de l'enfer ne prévaudront pas. Avec cette certitude, Benoît XVI peut continuer à conduire sereinement et d'une main ferme la barque de l'Église, affrontant les loups qui ne lui consentiront certainement aucune trêve, et chercheront à mettre en pièces tout son travail délicat et difficile en faveur d'un dialogue trilatéral entre juifs, chrétiens et musulmans; de la paix; de la dignité humaine qui ne s'arrête pas lorsque la maladie porte atteinte à son efficacité; du caractère sacré de la vie depuis sa conception jusqu'à sa fin naturelle, du caractère sacré de la famille.
Tous ces thèmes qui sont chers à Benoît XVI et sont au cœur de son pontificat. Mais qui perturbent la tranquillité de ses agresseurs.
La révolution douce de Ratzinger ne sera pas troublée par les accusations infondées dont ce pape est victime tous les jours. Benoît XVI ne démissionnera pas, comme l'exigent les critiques les plus virulents. Il n'a pas de raison pour cela. Et l'affection et le soutien spontané d'un milliard de catholiques dans le monde entier sont pour lui un encouragement à aller de l'avant sans crainte.
L'étreinte des fidèles pour les cinq premières années de son pontificat s'exprime dans le souhait que lui a adressé le cardinal doyen, Angelo Sodano: "Doux Christ en terre, l'Eglise est avec toi."

Silence ! c’est un évêque que l’on assassine Arrivée au Portugal