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Quand le Pape prie

... et que nous avons le privilège de le voir. A propos de l'article de Jean-Marie Guénois (13/5/2010)

Lire ici: Un soir, à Fatima

Image sur le Benedetto XVI Forum de Gloria.


Jean-Marie Guénois a décrit l'émotion qu'il avait ressentie, étant à quelques mètres de Benoît XVI lorsque celui-ci a prié devant la statue de la Vierge de Fatima.
Ce matin, Philippine de Saint-Pierre, sur KTO, qui était à ses côtés à ce moment, a dit avoir partagé ce sentiment.

Quiconque a déjà observé le Saint-Père en prière (rien qu'à la télévision), sait que lorsqu'il prie, même sous l'oeil indiscret des caméras, il se concentre totalement, le monde disparaît, il semble être dans un autre univers, où on ne peut pas le suivre. Et dans ses voyages, quand il paraît fatigué, quand ses multiples engagements lui pèsent manifestement, le dialogue avec Dieu, même le temps d'une courte prière, est comme une source d'eau fraîche à laquelle il puise l'énergie de repartir. Nous l'avons vu des tas de fois.

Le beau récit de Jean-Marie Guénois m'a rappelé deux épisodes, figurant dans mes abondantes archives (plus un que je ne retrouve pas: Benoît XVI à Alltötting, en septembre 2006, vu par Luigi Accattoli)

1. François Vayne, sur KTO, parlant de la procession aux flambeaux à Lourdes, en septembre 2008:
http://beatriceweb.eu/BenoitEnFrance/...
Ce qui m'a touché, c'est le silence du Pape, à la fin de la procession.
On aurait voulu naturellement qu'il s'adresse à nous, qu'il nous dise quelque chose, et il est resté silencieux, et j'ai eu l'impression qu'il y avait une grande communication entre lui et nous dans ce silence-là, qui était un silence céleste, et qui était une vraie communion.
J'avais l'impression qu'il portait tout ce peuple dans sa main, et qu'il le présentait à Dieu.
C'était un silence habité.

2. Marie-Armelle Beaulieu, témoin oculaire de la prière du saint-Père devant le Saint-Sépulcre, en mai 2009:
http://benoit-et-moi.fr/2009/...
Personnellement ce n'est pas Benoît XVI forçant sa nature pour se montrer plus chaleureux qui m'a réellement et profondément touchée mais c'est à chaque fois et partout Benoît XVI en prière. Devant le mur occidental, lors des messes, durant sa prière à la grotte de Nazareth et devant le Saint Sacrement dans la chapelle des Franciscains.
J'ai du mal à trouver les mots pour décrire ce que j'ai vécu spécialement au Saint Sépulcre. Devant moi, j'avais de dos un homme agenouillé immobile, pas de quoi pour un photographe multiplier les clichés... ce n'est pourtant pas cela qui a fait taire le crépitement des appareils photos mais bien plutôt le sentiment d'assister à un moment si fort qu'il fallait communier au moins par respect à ce moment d'intimité entre le pape et son Seigneur. Intimité? Oui et non. Puisque nous étions tous dans cette prière. Je me suis sentie portée par elle, moi et avec moi toute l'Église de Terre Sainte et avec nous toute l'Église universelle. Le pape ne semblait pas porter sur ses épaules un fardeau, mais il s'offrait et nous présentait au Seigneur tous, un à un, le milliard de chrétiens mais aussi un à un les juifs, les musulmans, toute l'humanité. Le saint et le pécheur ensemble, le traditionaliste et le progressiste. Tous ensemble dans le coeur de Benoît XVI, bénéficiant de la même sollicitude puisque c'est à celle de Dieu qu'il en appelait. C'est dans la force de cette prière-là que tout le reste prend sens, le dialogue interreligieux et oecuménique, les affirmations politiques aussi.

Le" mariage gay" est dangereux Un soir, à Fatima