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Martin Mosebach

Traduction d'une interviewe accordée au Süddeutsche Zeitung par l'écrivain catholique allemand, défenseur de l'ancienne liturgie (24/5/2010)

Son nom m'est tombé sous les yeux par hasard (Fatima et ses secrets).
Il était question d'un livre traduit en français sous le titre: "La liturgie et son ennemie, l'hérésie de l'informe" (cf. http://www.ceremoniaire.net/...).
Il Foglio reproduisait hier la traduction en italien d'une interviewe tous azimuts concédé par lui au Suddeutsche Zeitung, le quotidien gauchiste allemand en partie à l'origine des attaques contre le Saint-Père, en février-mars dernier.
Martin Mosebach
y est constamment sur la défensive, face aux attaques des journalistes agressifs qui reviennent sempiternellement sur les mêmes thèmes, abus sexuels de clercs, fautes de l'Eglise, parité hommes-femmes, célibat des prêtres, ordination des femmes, etc...
Je suis impressionnée par son courage et sa sérénité que seule la vraie foi peut donner.

Ma traduction d'après le exte en italien.



L'Eglise est tenue à l'impossible

Martin Mosebach, écrivain catholique intransigeant, défend les bonnes raisons d'un catholicisme qui résiste, qui juge faute et péché, qui ne se noie pas dans sa miséricorde.
Pourquoi la grande crise.

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- Monsieur Mosebach, en ce moment, ne seriez-vous pas un peu moins content d'être catholique?
- Sans aucun doute, même si, durant ces semaines, j'ai eu la preuve merveilleuse qu'il n'existe pas d'alternative à l'Eglise.

- Vous souffrez avec, ou pour votre Eglise?
- Je souffre avec elle. Cela fait mal de voir mise en doute la moralité de l'Eglise, quansd elle a au contraire le devoir de témoigner l'existence du Christ.

- A vous entendre parler, on croirait qu'on est en train de faire du tort à une institution irréprochable?
- Je ne comprends pas pourquoi l'Eglise est toujours réduite à ces messieurs qui mettent des chaussettes violettes, au Vatican. Comme pour dire: là est le peuple, là est l'Eglise. L'Eglise est représenté par chaque baptisé, et pour la plupart, ceux-ci la représentent mal.

-A présent, pourtant, vous cherchez à détournez l'attention des erreurs du Vatican.
- Pas du tout. Un chrétien devrait souffrir avant tout d'être un mauvais chrétien. Et face à cette réalité de fait, les erreurs des institutions ecclésiastiques passent au second plan.

- Certainement pas pour les victimes, cependant. Vous souffrez pour elles?
- Quelle question! Toute personne empathique éprouve de la compassion, si elle rencontre la victime d'un crime.

- Ce qui n'enlève pas que l'Eglise, comme institution, a rendu possible les abus, cherchant ensuite à les passer sous silence.
- Bien sûr que l'Eglise n'a pas "rendu possibles les abus"! Des prêtres isolés ont enfreint leur serment, et trahi l'Eglise. L'Eglise elle-même est victime des abus.

- Et alors, expliquez-nous, qu'est-il arrivé au Collège Canisius (de Berlin, là d'où sont parties les premières révélatins de scandales, ndt), et au couvent d'Ettal?
- Vous faites référence au fait que ces abus ont été passés sous silence, et cachés. Gardez à l'esprit, pourtant, qu'après le Concile Vatican II, l'Eglise a donné d'elle une nouvelle image, non plus basée sur le péché et la faute, mais sur le pardon, la compassion, et la miséricorde. C'est triste de penser que c'est justement cette mutation qui a induit à ne pas prendre ces délits suffisamment au sérieux.

- Le Père jésuite et recteur du collège Canisius, Klaus Mertens (cf. http://benoit-et-moi.fr/2010-I/...), a parlé d'"un goût très catholique pour les abus".
- Ce sont des vilaines paroles. C'est une affirmation qui oublie que c'est justement le christianisme qui a revendiqué la protection des enfants contre les pratiques païennes et celles d'autres cultures. Le Christ dit que chaque enfant a un ange qui regarde vers Dieu. Et donc, que celui qui abuse d'un enfant devrait être noyé avec une meule au cou. C'est justement pour cela que les cas d'abus dans l'Eglise sont une vraie catastrophe, parce qu'ils salissent un des fondements qui sont au coeur de l'Eglise.

- Et pourtant, jusqu'à aujourd'hui, l'Eglise s'est occupée beaucoup plus des coupables que des victimes.
- Parce que, d'un point de vue spirituel, les victimes sont beaucoup moins en danger. Seuls les coupables courent le risque de perdre leur âme. Et Jésus a dit être venu comme médecin des malades, pas des gens en bonne santé.

- Pour les victimes, c'est une logique un peu cynique.
- Pas si elles ont compris celle de Jésus. Maria Goretti, une fillette de douze ans, sur le point de mourir, a pardonné à ses violeurs et assassins. Ce qui ne veut évidemment pas dire que les coupables ne doivent pas être punis. L'Eglise doit toujours faire l'impossible. C'est intrinsèquement paradoxal. Elle doit être juste et miséricordieuse à la fois.

- D'où l'idée d'une entreprise impossible.
- Mais justement dans ce défi aux capacités, il y a toutes la grandeur de l'Eglise. Déjà au début du XIXe siècle, Friedrich Schleigel écrivait que l'islam est une religion qui peut satisfaire et réconforter, pas comme le christianisme qui finit souvent par être même en contradiction criante avec les intentions de son fondateur. Mais c'est justement là que réside la force du christianisme.

-Légitimer à travers le caractère inéluctable de l'échec, n'est-ce pas un élément bigot?
- Non, parce que, élever en principe le défi à ses propres capacités, préserve le christianisme de la banalisation. L'esprit humain s'applatit, s'il ne se fixe pas des buts innaccessibles.

- Le célibat aussi semble aller au-delà des possibilités de quelques hommes d'Eglise.
- Avant Vatican II, les prêtres portaient un corset, lequel leur donnait un soutien psychologique et physique. Il leur rappelait tous les jours d'être un "homo excitatus a Dio", un homme choisi par Dieu. Le prêtre endossait la soutane, avec les 33 petits boutons, ou bien l'habit gris avec le col rigide. Il disait la messe tous les jours, et lisait chaque jour le grand bréviaire. Jamais il ne devenait un civil, lié comme il l'était en permanence à l'ordre et à l'obéissance. Tout cela n'existe plus dans l'Eglise moderne. Aujourd'hui, les prêtres vont en vacances, ils ont un jour où ils ne disent pas la messe, et un appartement moderne avec un lecteur de cd, et une télé à écran plat.

- Et vous voudriez leur enlever cela?
- Pas du tout, seulement ce type de liberté rend plus difficile d'être à la hauteur des devoirs que leur rôle prévoit. Le prêtre incarne Jésus-Christ. Mais comment peut-il revêtir ce rôle de façon crédible, si de temps en temps, il se fond dans la foule sans laisser de traces.

- Le fait qu'un peu de liberté en plus ouvre la foi au péché, ne témoigne-t-il pas une certaine fragilité de la foi?
- Si, mais cela nous concerne tous. S'il y a des règles que nous ne pouvons pas transgresser, nous les transgresserons, c'est un fait anthropologique. J'ai une admiration inconditionnelle pour tout homme qui se fait prêtre. Pour lui, au contraire d'un mariage, qui peut échouer, il n'y a pas de retour. Il peut transgresser son serment, c'est vrai, mais cela ne fera qu'empirer sa situation. A ce point, il se chargera d'un fardeau, dont il ne se libérera jamais plus.

- Mais il y a aussi des personnes profondément religieuses qui sont pour un assouplissement du célibat. En quoi ont-elles tort?
- Si l'Eglise, justement aujourd'hui, sous la pression des medias, par peur et par faiblesse, devait jeter ses principes aux orties, ce serait, politiquement parlant, une catastrophe. Si vraiment elle voulait, allant contre sa tradition, transformer le célibat en un précepte non contraignant, elle devrait le faire en position de force. Dans le cas contraire, toutes les digues s'écrouleraient, parce qu'une partie du clergé et des fidèles ne soustiendrait pas ce pas, et on risquerait une sérieuse scission.

- Mais cette scission existe depuis longtemps, même si elle n'est pas officielle. Selon des estimations, 40% des prêtres ne respectent pas le célibat.
- Les règles ne sont pas démenties par le fait qu'elles sont lourdes à respecter. Certes, s'astreindre au célibat n'est pas chose facile, mais on oublie que, derrière ce précepte, il y a quelque chose de bien plus élevé. Les prêtres devraient redécouvrir dans un processus de renouvellement ascétique, le sens originel du célibat, qui n'est pas une vexation gratuite, mais le prérequis pour une vie vraiment et authentiquement religieuse.

- L'Eglise évangélique a des pasteurs femmes. Dans la Bible, les femmes font naturellement partie de la communauté de Jésus.
- Mais dans les premières communautés non plus, il n'y avait pas de femmes prêtres. Mais quelle sorte de cléricalisme est celui qui pense qu'on ne peut devenir un vrai chrétien qu'à travers le sacerdoce. Le rôle ne fait pas d'une personne un chrétien meilleur. C'est simplement un service à la communauté.

- Tous les évêques ne pensent pas ainsi.
- Et ils on tort. Le Pape a le titre de Servus servorum Dei, le Serviteur des serviteurs de Dieu, et cela, justement, le Pape ne l'oublie jamais.

- Margot Kässman, la présidente du Conseil des églises évangéliques, a démissionné, après avoir été retrouvée ivre au volant. Depuis lors, l'opinion publique la cite en exemple. Elle a bien fait de démissionner?
- Je vous saurais gré si vous ne me demandiez pas de m'exprimer sur cette histoire.

- Pourquoi?
- Parce que ce ne sont pas mes affaires de m'occuper de la façon dont l'église protestante gère des situations semblables. Et puis, pour être franc, tout ceci n'est rien d'autre qu'une grosse farce, sur laquelle on ne peut que rire, et c'est tout.

- Dans les dernières semaines, on a beaucoup parlé de la "bande des vieux dépravés de Rome". Aux sommets des entreprises aussi, il y a principalement des hommes. On en vient à se demander si, avec les femmes, il n'y aurait pas plus de rigueur.
- Mais si depuis longtemps les femmes assument des fonctions de directions, ce n'est pas pour autant que j'ai envie d'affirmer qu'il y a moins d'intrigues, que l'instinct du pouvoir et le niveau de brutalité se sont effrités. Il suffit de penser à Margaret Thatcher, Golda Meir, Indira Gandhi ou Angela Merkel. Toutes ont conduit des guerres avec beaucoup de morts.

- Elles pourraient peut-être contre-balancer l'élément conspiratif et maschiste du Vatican.
- Les accusations contre les "vieux de Rome" sont aussi vieilles que l'Eglise. Et je ne nie pas qu'il y ait eu au cours des époques, quelque élément de vérité. Le problèmes, cependant, ce ne sont pas tant les hommes, en tant que sujets masculins, mais l'institution elle-même. Les institutions sont en même temps une bénédiction et une malédiction. Et cela vaut encore plus pour une institution du sérieux et des dimensions de l'Eglise, qui a au centre de son attantion Dieu et tous les hommes, et qui est porteuse d'un message qui va bien au-delà de la simple dimension de l'être humain. Le fait est que, jusqu'à aujourd'hui, personne n'a rien trouver de mieux pour faire passer l'Eglise à travers les millénaires.

- Mais peut-on diriger une institution contre la volonté de ses propres membres?
- Ce n'est pas cela, ce qui arrive aujourd'hui. Ceux qui avancent des critiques contre le pape, c'est ce qu'on nomme l'Eglise de l'aggiornamento, c'est-à-dire l'Eglise sécularisée qui entretemps, a échoué. Tenez compte aussi du fait que tous les fidèles ne sont pas des rédacteurs du Suddeutsche Zeitung!Le premier devoir de l'Eglise est celui de répandre l'Evangile à travers les générations, et ce devoir, seule l'Eglise en tant qu'institution peut l'assumer. "Je vous ai donné ce que j'ai reçu", dit Paul de l'eucharistie. L'Eglise institutionnelle avec Pierre, est la croix que le christianisme catholique doit porter à travers l'histoire du monde, mais sans cette croix, il n'existerait pas. Son chemin est le Chemin de croix.

- Tous critiquent le Pape. Vous, non.
- En fait, je l'admire. Il a la lourde tâche d'arrêter, sans donner d'ordres péremptoires ni émettre de diktats, la désintégration interne de l'Eglise, et de constituer une nouvelle harmonie. Les mass media se focalisent sur les faux pas, mais ce sont des choses qui intéressent les journalistes, pas le Pape. Un Pape n'a pas à s'en soucier. Pour lui, ce qui compte, ce n'est pas la nouvelle à effet, la sensation, mais de planter, avec une infinie patience, un arbre dont il ne verra jamais les fruits.

- Beaucoup l'accusent d'être trop apolitique, hors du monde.
- Pour Jean-Paul II, tout était bien plus simple. Il avait un adversaire clairement identifiable: le régime communiste. La société consumériste libertaire affectée d'une tendance totalitaire rampante, est un ennemi beaucoup plus insidieux. Et comme si cela ne suffisait pas, le Pape ne peut pas se concentrer que sur cela, il doit penser à tous les chrétiens du monde, par exemple à ceux de Chine, où on assiste en ce moment à une gigantesque opération de re-pacification: l'abolition de la division entre l'Eglise contrôlée par les maoïstes, et celle clandestine, avec ses martyrs, est une épreuve difficile pour les deux côtés. Nous, au contraire, nous pensons toujours que l'Allemagne est le nombril du monde.

- En faisant nos recherches, nous avons fait une découverte surprenante: votre père était protestant.
- C'est vrai, c'était quelqu'un qui ne s'attachait pas aux conventions, qui m'a toujours poussé à me tenir debout. Peut-être y a-t-il en moi un morceau de protestantisme, mais c'est un protestantisme à l'envers: Luther aimait s'attaquer à une institution puissante. Moi, au contraire, je demande le retour d'une institution, dans une Eglise désormais sans contours.

- Pour cela, vos détracteurs vous définissent comme un réactionnaire. Mais on pourrait aussi vous définir comme un individualiste radical. La demande d'un retour à l'institution-Eglise, vous la faites en réalité comme simple individu, finissant par défendre paradoxalement l'individualité de l'élément religieux.

- Voyez combien se lamentent de cette Eglise sans forme. Et puis, ce serait une erreur de considérer le présent comme la valeur ultime. L'unique chose dont nous pouvons être certains, c'est que tout changera radicalement. C'est pourquoi l'Eglise court un grave risque, si elle se concentre uniquement sur le présent. Personnellement, je vais plus loin, et je dis: ce qui aujourd'hui est particulièrement mal vu sera probablement dans le futur ce qui apparaîtra comme le plus prometteur.

- Vous êtes un adepte du rite tridentin. Vous souvenez-vous encore de votre première messe célébrée selon ce rite?
- Oui, c'est un prêtre de Hattersheinm qui l'a célébrée, une terrible banlieue de Francfort. Il s'appelait le Père Hans Milch. C'était un prédicateur à la voix tonitruante, un homme imprévisible et original. L'évêque l'avait alors éloigné, et il s'était construit une sorte de cabanne missionnaire dans ce pays désolé appelé Hattersheim. Beaucoup se plaisent à soupçonner d'esthétisme les défenseurs du rite ancien, mais à cette époque, dans cet environnement privé de toute beauté, j'ai appris que la liturgie se construit toute seule sa propre cathédrale.

- Vous voulez dire que le pasteur Mich était sympathisant des lefebvristes?
- Milch avait des traits géniaux, mais il était un peu trop fougueux pour mon goût. Ses prédications éclataient la liturgie.

- Il ne se préoccupait pas des contenus?
- Le culte est toujours plus important qu'une homélie, aussi géniale qu'elle soit. L'objectivité du culte est la chose la plus grande et la plus importante dont notre époque ait besoin. Le rite ancien est le vrai trésor de l'Eglise, sa "mallette de secours", son arche de Noé.

- A la fin de la semaine dernière s'est tenue à Munich la journée oecuménique. Y avez-vous pris part?
- Certainement pas, je n'ai aucun besoin de me trouver au milieu de gens qui se sourient avec des airs de conspirateurs. Cela me rappelle un Reichsparteitag (rassemblement...) du christianisme organisé. Une horreur!

- Qu'y trouvez-vous de si horrible.
- L'idée de se faire voir. Cet oecuménisme sentimental. Ce sens du "nous". Dans la religion, le sujet est l'individu, et son rapport personnel avec Dieu. Cette vitrine de masse est terrible. La liturgie traditionnelle est soutenue par la sobriété, je dirais presque un "gel". Ce n'est pas un "massage" de l'âme.

- Qu'entendez-vous par massage de l'âme?
- L'Eglise ne doit absolument pas ressembler à une promenade réparatrice à la campagne. Le christianisme n'est pas quelque chose qui se digère facilement. Au contraire: le religion se présente à l'homme comme une entité étrangère, quelque chose d'autre. Elle l'incite à quitter sa place, à pénétrer dans sa diversité et à en sonder la profondeur. La première impression d'une religion sur l'homme doit être d'étrangeté et de difficulté. Cette terrible simplification induit à des illusions gigantesques, et en fin de compte, à une sorte de "toquade" religieuse.

- Donc, elle doit être une alternative à l'esprit du temps (zeitgeist )?
- C'est sa richesse. L'Eglise est toujours l'autre hypothèse, dans la société. Elle est toujours la brèche dans le mur de la contemporanéité. C'est cela qui me lie à l'Eglise, et me la rend nécessaire jusqu'à la mort.

- Que vous arrive-t-il si, pendant deux ou trois semaines, vous ne pouvez pas aller à la messe?
- Alors, je sais que je vis de façon erronée.

- Qu'est-ce qui vous manque?
- Il me manque de ne pas m'être mis devant cette icône objective. Je réalise, et m'en désole, que je me suis éloigné de moi-même pour m'immerger dans le flux catalysant d'une réalité, d'un monde, qui ne vit pas selon mes lois.

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Note du Süddeutsche Zeitung


Martin Mosebach est né en 1951 à Francfort. Avant de devenir écrivain, il a étudié le droit. Les medias le considèrent comme un réactionnaire, à la fois du point de vue politique et religieux, surtout à cause de son livre "L'hérésie de l'informe" (ndt: traduit en français ici: http://www.ceremoniaire.net/... ) en 2007, dans lequel il prétend au retour du rite antique. "Seul celui qui croit à genoux croit vraiment", dit un passage du livre. Depuis la sortie du livre, Mosebach catalyse la chronique allemande comme peu d'auteurs...

Un homme de consensus Fatima et ses secrets