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Quand on perd le meilleur du Pape

Retour sur les propos tenus dans l'avion vers le Portugal, par Bruno Mastroianni (26/5/2010)

Comme je l'avais écrit ici ( Qu'a voulu dire le Pape hier dans l'avion? - pardon de me citer!), après la conférence de presse dans l'avion vers le Portugal, les medias ont tenté de récupérer, et de détouner à leur profit les propos du Saint-Père.
A la réflexion, ce n'était peut-être pas plus mal, car cela lui a valu un léger crédit de sympathie, très relative, et donc une accalmie sur le front des attaques. Mais, ne leur en déplaise, il n'y a eu aucun retournement, comme le soulignait déjà Massimo Introvigne (cf. Aucune volte-face)
Voici un article de Bruno Mastroianni, excellent, qui développe un peu la même idée.
De toutes façons, à chaque fois que l'on veut réduire les propos du Pape à un cas particulier, ou à l'actualité, on se trompe grossièrement.

Tout ce qui brille n'est pas pédophilie

Dans les paroles que le pape a prononcées dans l'avion vers le Portugal, il y avait bien plus qu'un dur jugement sur les cas d'abus.
Interpréter ces phrases sur les souffrances qui "viennent de l'intérieur, du péché qui existe dans l'Église" comme une référence exclusive aux actes néfastes du petit groupe des pédophiles serait réducteur.
Le pape, en effet, parlait à tous les baptisés, décrivant la condition constante de l'Eglise dans l'histoire: une institution sainte parce que fondée par Dieu, mais composée d'hommes qui, avec leurs manquements, mettent constamment sa mission en péril. D'où ce rappel constant du Pontife à la pénitence.
Désormais un peu accoutumés aux titres des journaux et habitués à ne nous occuper que des événements qui conviennent à la majorité, nous nous sommes focalisés sur le mal de la pédophilie qui fait un tabac dans les journaux. Tandis que Ratzinger nous rappelle que, comme pécheurs, nous avons tous besoin de l'aide de Dieu et de Sa Rédemption.
Une vraie bouffée d'air frais par rapport à la frénésie moraliste de la mentalité dominante, prise dans une angoisse constante entre la préoccupation de ce que les autres pensent et la terreur d'être couverts de honte par les médias.
C'est quelque chose dont Benoît XVI parlera dans le second tome sur Jésus désormais sous presse: Sa passion, Sa mort et Sa résurrection sont ce qui nous sauve.
Ne serait-ce pas pour cet oxygène qu'à Fatima, les gens, loin de s'affliger sur la fixation pédophilique, mais juste pour entendre le Pape, ont été jusqu'à escalader les statues?

© Copyright Tempi, 18 mai 2010
(Ma traduction)

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