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Le Saint curé d'Ars et le Saint-Père (II)

Le pape et la décision de ne pas proclamer le Curé d'Ars Patron des prêtres
Commentaire exclusif de Salvatore Izzo sur le site de Raffaella (12/6/2010)

-> Voir ici: Le Saint curé d'Ars et le Saint-Père

On dirait que Salvatore Izzo répond au commentaire que j'ai traduit hier (cf ci-dessus). Et met en garde contre les rumeurs et les anticipations, qui servent plus l'"ennemi" que le Saint-Père.

L'idée d'un Pape ballotté par les évènements, isolé, et jouet impuissant d'intrigues curiales, est à la réflexion aussi déplaisante que peu vraisemblable.
Reste que personne d'extérieur ne sait exactement ce qui s'est passé (on oublie trop souvent que le Pape sait des choses que nous ne savons pas... et surtout qu'il prie).
Et aussi, dans ce cas, que "l'affaire Jean Marie Vianney", n'a pas une grande importance, quand on continue à massacrer les chrétiens
Nous devons lui faire confiance.

Hier et aujourd'hui nous avons vu un Pape très courageux, lucide, solide, capable de se dépenser à fond pour l'Eglise et surtout de prendre sur lui-même - tout comme Jésus sur la Croix - à la fois la douleur des victimes innocentes des abus, que les fautes de ces prêtres criminels. Le tout avec une transparence d'intention qui me touche vraiment et dont je pense et j'espère qu'elle pourra vraiment être la guérison de l'Eglise.
Eh bien, comment pouvons-nous penser qu'un tel homme puisse être pris en otage par les bureaux de la Curie (incluant dans ce vocable, depuis le Secrétaire d'État jusqu'au porte-parole, en passant par les chefs de discatère)?
Pour moi, il me paraît très clair que nous ne sommes absolument pas devant un sabotage: la décision de proclamer ou de ne pas proclamer le Curé d'Ars Patron des prêtres, revient au Pape et à lui seul. S'il a décidé de surseoir, il s'agit d'un choix assumé de manière responsable, sur lequel je ne me permets pas d'émettre des critiques, ni de faire des hypothèses. Il est absurde, aussi, de penser que le problème serait un retard de quelque scribe dans la préparation du motu proprio.

Les résistances à l'action de Benoît XVI dans une partie de la Curie, malheureusement, sont réelles, mais elles ne concernent pas les actes directement de la compétence du Pape, lequel, aujourd'hui, aurait très bien pu procéder - s'il avait voulu le faire - en annonçant la proclamation et en renvoyant le document à une date ultérieure.
Malheureusement, il existe bien d'autres décisions que le Pape prend et que dans l'Eglise beaucoup tentent d'entraver, comme nous l'avons vu avec le motu proprio sur la forme extraordinaire du rite latin et aussi avec les frondes de certains épiscopats face à des nominations comme celles de l'évêque de Linz, où à la levée de l'excommunication des évêques lefebvristes.
Ces résistances, Joseph Ratzinger les connaît et sait comment y faire face. Il n'y a pas besoin d'en inventer d'autres qui ne sont pas plausibles.
Nous devons faire attention à ne pas déclencher chez ceux qui soutiennent le Pape de leurs prières un syndrome d'encerclement qui finirait par le faire apparaître faible. Ce n'est pas le cas, Benoît XVI n'est en rien un Pape désarmé. Ne faisons pas un cadeau à l'"ennemi" dont il a parlé dans son homélie d'aujourd'hui, en accréditant cette idée que certains médias répétent avec une insistance écœurante. Sa force est celle de la raison soutenue par une foi profonde, comme nous l'avons vu sur la place Saint-Pierre ce matin et la semaine dernière à Chypre et il y a un mois à Fatima. Nous n'avons pas à avoir peur, nous répète-t-il: "le Seigneur ne nous laisse pas seuls dans l'obscurité ".
Et lui, le Pape, est certainement conscient de la situation difficile que nous traversons. Mais il ne se laisse pas effrayer, ni détourner: il va droit sur la route qu'il estime devoir suivre, sans se laisser conditionner par quiconque. Il nous l'a montré dans l'affaire Maciel. Nous le verrons dans les nominations des prochaines semaines - celle du visiteur des Légionnaires et surtout celle de celui qui prendra la tête de la Congrégation des Évêques - que ces jours-ci, certains semblent vouloir conditionner par des anticipations non fondées.

Salvatore Izzo, 11 juin 2010
http://paparatzinger3-blograffaella.blogspot.com/...

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