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Comme Saint Pierre , qui a tiré l'épée

... pour défendre Jésus, à Gethsémani. Un article d'un prêtre italien, le Père Aldo Trento, déjà cité ici, qui écrit cette fois à Il Foglio. (8/7/2010)


Le Père Trento, missionnaire au Paraguay, au plus fort de la "crise pédophile", avait réclamé, dans une lettre ouverte à l'Avvenire, une lettre d'affection pour le Pape. Il récidive dans Il Foglio du 7 juillet.
Je me reconnais moi aussi assez bien en Pierre, tirant son épée.

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A Gethsémani, maison de l'Eglise, je me sens comme Pierre avec son épée

Au Directeur,

Les nouvelles parviennent également ici de ce qui s'est passé en Belgique, où non seulement on a manqué de respect à l'Eglise , mais où on a renouvelé la célèbre gifle d'Anagni, (...). L'église et le Saint-Père sont de plus en plus la cible d'une campagne de haine , diaboliquement organisée, et qui nous blesse. Plus d'un se demande, inquiet: quel sera l'avenir de l'Eglise ? Oubliant bien sûr les paroles de Jésus : "Non praevalebunt" .
Pour moi, en plus d'être la source d'une douleur immense, tout cela a suscité également, je l'avoue , une certaine colère, une réaction comme celle de Pierre à Gethsémani quand, emporté par sa passion pour Jésus et par son tempérament , pour défendre le Maître , il saisit son épée et trancha d'un coup l'oreille du serviteur du grand prêtre . Il pensait avoir fait un geste bon, héroïque, mais Jésus, plein d'angoisse et le visage rougi par le sang , lui en fit reproche "Pierre , remet ton épée au fourreau. Ne dois-je pas boire la coupe que le Père m'a donné" ? " . ( Jean 18:10-11 , Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus. 18.11 Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire? )

L'histoire se répète. Ce qui est arrivé à Jésus cette nuit-là dans le Jardin de Gethsémani, est ce qui se passe aujourd'hui dans l'Eglise. Cette chaîne de haine , ce concert d'accusations bien préparées , bien organisées et encore mieux finalisées par la puissance diabolique du jour, ont pour but de détruire l'Eglise . Et pourtant, l'Eglise , bien sûr , terminera sur la Croix , comme il y a 2000 ans , mais le troisième jour ( et chaque jour est le troisième jour ) elle ressuscitera. Le Jardin des Oliviers est l'un des endroits où le Saint-Père, où l'Eglise, a sa résidence tous les jours. Il y aura toujours des amis pleins de sommeil qui ne lui tiendront pas compagnie, il y aura toujours Sa voix qui réclamera plus de réconfort, il y aura aussi les tueurs , la police , les magistrats qui pour une raison ou une autre trouveront toujours une raison pour l'emprisonner , pour la juger , la condamner, il y aura toujours le Judas de service, il y aura aussi le fougueux Pierre qui vient tirer l'épée , il y aura les procès , ceux qui se lavent les mains , ceux qui préfèrent Barabbas , ceux qui la condamnent à mort . Tout cela est la vie quotidienne de l'Eglise .

Pourtant, ce n'est pas là le fait définitif, le dernier mot , parce que le Christ est ressuscité, et si le Christ est ressuscité , tout ceci fait partie du chemin glorieux de l'Eglise . L'Eglise est le Mystère pascal qui est constamment renouvelé . Jamais comme dans ces moments la certitude que le Christ est ressuscité , ne nous a fait autant vibrer de joie , d'enthousiasme, rendus disponibles pour l'Eglise jusqu'au martyre , si Dieu nous le demande . Notre force ne réside pas dans les jugements des tribunaux ou dans les compromis judiciaires, ou dans les règlements. Notre énergie énorme est dans une grande certitude : le Christ est ressuscité . Jamais comme en ce moment , alors que beaucoup ont peur et pensent que l'Eglise peut céder , jamais comme maintenant, alors que les forces du mal sont plus compactes pour lancer des attaques féroces, la beauté du visage du Christ n'est aussi vivante parmi nous et avec nous . Bien que tous les yeux soient fixés sur les journaux pour trouver la dernière bêtise , nous avons les yeux fixés sur le Christ , sur ce "Tu" qui domine tout. Quelle grâce en ces temps difficile de pouvoir dire avec une infinie tendresse : " Qui es-tu , ô Christ, qui nous donnent ces épreuves à travers lesquelles tu nous interroges comme Simon: "m'aimes-tu ?" et tu nous accordes la grâce et la joie de répondre encore une fois : " Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je T'aime . "

Je voudrais que le Saint-Père sache que non seulement moi, mais tous mes hôtes , jeunes et vieux abandonnés de tous , malades en phase terminale de ces petites citadelles de la charité , nous offrons notre vie pour lui et pour l'Eglise . Amis , plus la tempête fait rage , plus notre attention reste rivée sur toi, ô Christ , dont qui rien ne peut nous séparer . Ce qui s'est passé est terrible et indigne de l'homme , de la raison, du droit, mais où là où le Christ n'est aps , ou, pire , là où on veut éliminer le fait historique et contemporain du Christ , cela est inévitable. Mais personne ne pourra nous empêcher de dire: « Toi, ô mon Christ. "

Des vacances de foi L'Eglise et le Pape attaqués (I)